LA LUMIERE DE LA FOI

mercoledì 26 maggio 2010

Fête de la Pentecôte

dimanche 23 mai 2010
Fête de la Pentecôte




LA PENTECOTE

Lecture: Ac 2, 1-4

1. "La Pentecôte chrétienne, célébration de l'effusion de l'Esprit Saint, présente divers aspects dans les écrits néotestamentaires.
Nous commencerons par celui dont nous avons à présent entendu la description dans le passage des Actes des Apôtres. Il s'agit du plus immédiat dans l'Esprit de tous, dans l'histoire de l'art et dans la liturgie elle-même.
Luc, dans sa seconde oeuvre, place le don de l'Esprit à l'intérieur d'une théophanie, c'est-à-dire d'une solennelle révélation divine, qui dans ses symboles renvoie à l'expérience d'Israël au Sinaï (cf. Ex 19). Le fracas, le vent impétueux, le feu qui évoque la foudre, exaltent la transcendance divine. En réalité, c'est le Père qui donne l'Esprit à travers l'intervention du Christ glorifié. Pierre le dit dans son discours: "Jésus... exalté par la droite de Dieu, a reçu du Père l'Esprit Saint, objet de la promesse, et l'a répandu. C'est là ce que vous voyez et entendez" (Ac 2, 33).
A la Pentecôte - comme l'enseigne le Catéchisme de l'Eglise catholique - l'Esprit Saint "est manifesté, donné et communiqué comme Personne divine... En ce jour est pleinement révélée la Trinité Sainte" (CEC, nn. 731-732).

2. Toute la Trinité est en effet concernée par l'irruption de l'Esprit Saint, répandu sur la première communauté et sur l'Eglise de tous les temps comme le sceau de la Nouvelle Alliance annoncée par les Prophètes (cf. Jr 31, 31-34; Ez 36, 24-27), pour soutenir le témoignage et comme source d'unité dans la pluralité.
En vertu de l'Esprit Saint les Apôtres annoncent le Ressuscité, et tous les croyants, dans la diversité de leurs langues, donc de leurs cultures et de leur histoire, professent l'unique foi dans le Seigneur, "publiant les merveilles de Dieu" (Ac 2, 11).
Il est significatif de noter qu'un commentaire hébraïque de l'Exode, en réévoquant le chapitre 10 de la Genèse dans lequel on dresse une liste des soixante-dix nations qui, l'on pensait, constituaient l'humanité dans sa plénitude, les reconduit au Sinaï pour écouter la Parole de Dieu: "Au Sinaï la voix du Seigneur se divisa en soixante-dix langues, afin que toutes les nations puissent comprendre" (Exode Rabba' 5, 9). De même, dans la Pentecôte de Luc la Parole de Dieu, à travers les Apôtres, est adressée à l'humanité pour annoncer à toutes les nations, dans leur diversité, "les grandes oeuvres de Dieu" (Ac 2, 11).

3. Il existe cependant dans le Nouveau Testament un autre récit que nous pourrions appeler la Pentecôte de Jean.
Dans le quatrième Evangile, en effet, l'effusion de l'Esprit Saint est située le soir même de Pâques et est intimement liée à la Résurrection. On lit chez Jean: "Le soir, ce même jour, le premier de la semaine, et les portes étant closes, là où se trouvaient les disciples, par peur des juifs, Jésus vint et se tint au milieu et il leur dit: "Paix à vous!"; Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur. Il leur dit alors de nouveau: "Paix à vous! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie". Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit: "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus"" (Jn 20, 19-23).
Dans ce récit de Jean également, resplendit la gloire de la Trinité: du Christ Ressuscité qui se montre dans son corps glorieux, du Père qui est à la source de la mission apostolique et de l'Esprit répandu comme don de paix. Ainsi s'accomplit la promesse faite par le Christ, à l'intérieur de ces mêmes murs, lors des discours d'adieu aux disciples: "Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26). La présence de l'Esprit dans l'Eglise est destinée à la rémission des péchés, au souvenir et à l'accomplissement de l'Evangile dans la vie, à la réalisation toujours plus profonde de l'unité dans l'amour.
L'acte symbolique de souffler veut évoquer l'acte du Créateur qui, après avoir modelé le corps de l'homme avec de la glaise du sol, "insuffla dans ses narines une haleine de vie" (Gn 2, 7). Le Christ ressuscité communique un autre souffle de vie, "l'Esprit Saint". La rédemption est une nouvelle création, oeuvre divine à laquelle l'Eglise est appelée à collaborer à travers le ministère de la réconciliation.

4. L'Apôtre Paul ne nous offre pas un récit direct de l'effusion de l'Esprit, mais il parle de ses fruits avec une telle intensité que l'on pourrait parler d'une Pentecôte de Paul, elle aussi présentée sous le signe de la Trinité.
Selon deux passages parallèles des Epîtres aux Galates et aux Romains, en effet, l'Esprit est le don du Père, qui nous rend fils adoptifs, en nous faisant participer à la vie de la famille divine elle-même. Paul affirme donc: "Aussi bien n'avez-vous pas reçu un esprit d'esclaves pour retomber dans la crainte; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier: Abba! Père! L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ" (Rm 8, 15-17; cf. Gal 4, 6-7).

Avec l'Esprit Saint dans le coeur nous pouvons adresser à Dieu l'appellation familière abba', que Jésus lui-même utilisait à l'égard de son Père céleste (cf. Mc 14, 36). Comme lui, nous devons marcher selon l'Esprit dans la liberté intérieure profonde: "Mais le fruit de l'Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi" (Ga 5, 22).

Nous concluons notre contemplation de la Trinité dans la Pentecôte par une invocation de la liturgie d'Orient:
"Venez, peuples, adorons la Divinité en trois personnes: le Père dans le fils avec l'Esprit Saint. Car le Père de toute éternité engendre un fils coéternel et régnant avec Lui, et l'Esprit Saint est dans le Père, glorifié avec le Fils, puissance unique, unique substance, unique divinité... Trinité Sainte, gloire à Toi!" (Vêpres de la Pentecôte).

La Pentecôte célèbre l'effusion de l'Esprit qui "est manifesté, donné et communiqué comme Personne divine" (CEC, nn. 731-732). La Trinité est donc tout entière présente dans l'irruption de l'Esprit, qui donne aux Apôtres la force d'annoncer à toutes les nations le Christ ressuscité.
L'événement de la Pentecôte fait resplendir la gloire de la Trinité: le Christ se manifeste dans son corps glorieux, le Père est la source du don de l'Esprit réalisant la promesse de l'envoi du Paraclet. En soufflant sur les disciples rassemblés au Cénacle, Jésus fait aussi apparaître que la rédemption est une nouvelle création, une action divine à laquelle l'Eglise est appelée à collaborer à travers le ministère de la réconciliation."



D'après le pape Jean-Paul II lors d'une audience générale le 31 mai 2000.







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sabato 1 maggio 2010

St Joseph, travailleur (1er s.)

samedi 01 mai 2010
St Joseph, travailleur (1er s.)



La fête de saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le pape Pie XII en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité ; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail.

La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour le mépris de l'homme des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.

« N'est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le cœur de Dieu.

Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.

Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. À l'exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs :

Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen.



Tiré de R. P. Frédéric de Ghyvelde, o.f.m., édition 1902







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domenica 25 aprile 2010

St Marc, évangéliste (Ier siècle)

dimanche 25 avril 2010
St Marc, évangéliste (Ier siècle)



Saint Marc
Évangéliste, évêque d'Alexandrie
(+ c. 75)

Saint Marc était probablement de la race d'Aaron ; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur ; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre.

C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom. Marc cependant ne suivit pas saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre ; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines.

Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile. Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un cœur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater.

Les païens endurcis résolurent la mort du saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui. Marc, pour assurer l'affermissement de son œuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ. Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante.

La nouvelle extension que prit la foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens. Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur lui-même.

Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison ; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux. La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait sa miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant : "Seigneur, je remets mon âme entre vos mains."



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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mercoledì 5 agosto 2009

SAINT ANTOINE de PADOUE


13 juin


SAINT ANTOINE de PADOUE


Religieux de Saint-François et Docteur de l'Eglise
(1195-1231)



Saint Antoine était né à Lisbonne, en 1195, de la famille glorieuse de Godefroy de Bouillon premier roi de Jérusalem, dont une branche s'était implantée en Portugal.

A quinze ans, il entra dans l'Ordre des Chanoines réguliers de Saint-Augustin. Un jour qu'il était retenu à l'infirmerie du couvent par les devoirs de sa charge, il eut, au moment de l'élévation de la Messe, un ardent désir de voir le Sauveur, et il se mit à genoux: ô merveille! Les murs de l'église s'entr'ouvrent et lui laissent voir l'autel, où il adore ravi, la sainte Victime.

Cependant Antoine était appelé de Dieu à devenir disciple de saint François; il sentit le premier appel à la vue de cinq religieux franciscains s'embarquant pour les missions d'Afrique; l'appel fut définitif, quand, quelques mois plus tard, les reliques de ces cinq religieux, devenus martyrs de la foi, furent apportées providentiellement au monastère où il vivait. Antoine se sentit dès lors irrésistiblement entraîné vers un Ordre où il pourrait donner son sang pour Jésus-Christ. Il arriva en Italie avant la mort de saint François.

Placé à la cuisine d'un couvent, il fut un jour appelé par son supérieur pour prêcher, sans préparation, à la communauté. Il commença simplement; mais bientôt il s'éleva à une telle hauteur de doctrine et d'éloquence, qu'il émerveilla toute l'assemblée. L'Esprit-Saint, qui transforma les Apôtres, avait rempli l'humble Antoine. Dès lors il occupe les grandes charges de l'Ordre, il évangélise les villes et les campagnes, enseigne dans les universités de Montpellier, de Toulouse, de Bologne et de Padoue. Par ses prédications accompagnées de prodiges, il mérite le surnom de Marteau des hérétiques. Parmi les innombrables miracles de ce grand Thaumaturge, remarquons ceux qui suivent.

Son père avait été injustement condamné à mort, à Lisbonne, pour un meurtre qu'il n'avait pas commis. L'esprit de Dieu transporta Antoine en son pays natal; il alla tirer le mort de sa tombe et lui fit proclamer l'innocence de l'accusé. A la même heure, Antoine, de retour à Padoue, se rendait à l'office où la cloche appelait les religieux.

Une autre fois, prêchant sur le bord de la mer, il vit venir une multitude de poissons pour l'entendre, et donner une leçon aux hérétiques qui se bouchaient les oreilles; ils ne partirent qu'après s'être inclinés sous sa bénédiction.

Saint Antoine est célèbre par l'apparition de l'Enfant Jésus, qui vint un jour Se mettre entre ses bras. On l'invoque avec succès pour retrouver les objets perdus.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.







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Le salut du péché


Le salut du péché

L’Écriture sainte affirme que tous ont péché (cf. Romains 3/23), donc, tous sont esclaves du péché qu’ils commettent selon qu’il est écrit : « Quiconque se livre au péché est esclave du péché » (Jean 8/34). Mais elle affirme aussi que le pécheur peut être affranchi de l’esclavage du péché.

De quelle manière ? Il doit simplement se repentir de ses péchés et croire au Seigneur Jésus-Christ. Mais pourquoi faut-il qu’il croie en Jésus-Christ après s’être repenti ? Parce qu’il est celui que Dieu a envoyé pour sauver les hommes de leurs péchés. En effet, l’ange qui apparut à Joseph avant que Marie enfante Jésus lui dit : « C'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1/21) et Jésus lui-même dit qu’il était venu dans le monde pour le sauver (cf. Jean 12/47).

Mais de quelle manière Jésus est-il venu sauver l’homme du péché ? En offrant en sacrifice sa chair et son sang. Nous voulons expliquer ce concept fondamental en partant du péché. Le péché est entré dans le monde par un seul homme nommé Adam et ce péché est passé sur tous les hommes, c’est pourquoi tous ont péché (cf. Romains 5/12). Mais qu’est-ce qui rend le péché fort dans l’homme ? La loi, parce que, comme dit Paul, elle est « la puissance du péché » (1 Corinthiens 15/56). Paul explique cela quand il dit que : « Le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir » (Romains 7/11).

En d'autres mots, le péché fait levier sur la loi afin d’apporter la mort dans l’homme. Oui, la loi est bonne et sainte, mais le péché se sert d’elle justement pour causer la mort dans l’homme. Pour faire une comparaison, c’est comme si un meurtrier se servait d’une bûche faite par Dieu pour tuer un autre homme. Celui qui tue n’est pas le bois fait par Dieu et bon en soi, mais le meurtrier qui se sert de la bûche pour exécuter son crime. Ainsi, le péché meurtrier se sert-il de la loi, donnée par Dieu à Israël et donc bonne, pour tuer spirituellement les gens. Donc, il fallait annuler le péché, c’est-à-dire le dépouiller de son pouvoir qu’il avait sur l’homme. Et Jésus a fait exactement cela par son sacrifice sur la croix, il a annulé le péché (cf. Hébreux 9/26) ; il l’a pu parce qu’il s’est chargé de nos iniquités en mourant sur la croix pour nous tous (cf. Ésaïe 53/6,11, 12). La personne qui croit en Jésus est affranchie du péché, parce que Jésus sur la croix a crucifié en elle le vieil homme, l’homme pécheur (cf. Romains 6/6-7). Donc, celui qui croit en Christ meurt avec Christ au péché ; et par conséquent, la loi cesse de le dominer parce que la loi ne domine l’homme que pendant qu’il vit, et non pas après qu’il est mort. Et le croyant, par le corps de Christ, est mort à la loi qui le tenait en esclavage, pour appartenir à un autre, c’est-à-dire à celui qui est ressuscité des morts (cf. Romains 7/1-6). Comme je l’ai déjà dit plus d’une fois, la délivrance de la domination du péché se passe par la foi en Christ, non pas par les œuvres, soit qu’elles soient accomplies avant ou après avoir cru, ou par le baptême qui l’on reçoit après avoir cru en Jésus, mais seulement par la foi. Voici pourquoi le salut est par la grâce, parce que, pour l’obtenir, il faut simplement croire en celui qui délivre du péché, c’est-à-dire Jésus.

Et étant donné qu’on reçoit ce salut par la grâce de Dieu et non pas par nos mérites, l’homme devant Dieu n’a rien de quoi se glorifier. Il ne peut que se glorifier dans le Seigneur, c’est-à-dire se glorifier d’avoir reçu de Sa main ce grand salut exclusivement par sa grande miséricorde. Mais beaucoup ont annulé la grâce de Dieu en faisant dépendre le salut de l’homme de ses mérites, de ses souffrances, etc. Nous voulons donc confirmer avec force que le salut ne s’obtient que par la foi.

Voici quelques Écritures qui attestent d’une manière sans équivoque que l’homme n’est sauvé que par la foi.

- Paul et Silas, lorsque le geôlier de Philippe leur demanda : « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16/30), lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus ; et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16/31).

Remarquez que les apôtres répondirent immédiatement et d’un commun accord à ce geôlier effrayé : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé », parce que cela montre que le message de salut qu’ils prêchaient aux hommes se basait sur la foi en Christ et non pas sur les mérites de l’homme. Les apôtres étaient armés de la promptitude que donne l’Évangile de la paix, parce qu’ils furent tout de suite prêts à répondre à la question si importante de cet homme et ce d’une manière juste, en effet, ils lui dirent qu’il devait seulement croire en Jésus-Christ et qu’il serait sauvé. C’était la bonne nouvelle que les hommes entendirent de la bouche des apôtres et c’est là la bonne nouvelle qu’ils doivent encore entendre.

- Paul dit aux Romains : « Car je n’ai point honte de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1/16 – Segond, Genève 1979).

Cela signifie que c’est le message de la Bonne Nouvelle qui délivre des péchés tous ceux qui croient en lui. Et nous sommes témoins du salut opéré par l’Évangile en ceux qui étaient esclaves de toute sorte d’iniquités : des hommes qui par le passé étaient fornicateurs, sodomites, voleurs, ivrognes, avares, sorciers, menteurs, ils ont été délivrés du péché dont ils étaient esclaves par leur seule foi en l’Évangile.

- Paul dit aux Éphésiens : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie… » (Éphésiens 2/8,9).

Nous qui avons cru en l’Évangile de notre salut, nous avons été délivrés de nos péchés par la seule foi en l’Évangile ; aucun de nous ne peut dire avoir été sauvé de ses péchés pour avoir fait des aumônes, des visites aux malades, aux veuves et aux orphelins, ou pour avoir donné à manger, à boire et de quoi s’habiller à ceux qui en avaient besoin, justement parce que ce n’est pas en vertu de bonnes œuvres que nous avons obtenu ce grand salut, mais seulement, et je le répète, seulement, pour avoir cru en l’Évangile de la grâce de Dieu. Si l’on pouvait être sauvé par de bonnes œuvres, Christ serait mort inutilement, et il serait donc inutile de prêcher l’Évangile à tous ces hommes qui pensent parvenir au salut en faisant le bien à eux-mêmes et aux autres. Mais outre cela, il faut dire que si l’on pouvait être sauvé par de bonnes œuvres, les hommes auraient de quoi se glorifier à l’égard de Dieu, parce qu’ils pourraient dire avoir mérité le salut, en d’autres mots, ils pourraient dire que cela a été le fruit de leurs efforts, et ils ne reconnaîtraient jamais qu’il est le fruit du tourment de l’âme de Christ-Jésus. Ils pourraient prétendre avoir eux-mêmes souffert pour se sauver, et non plus que Christ, le Juste, a souffert pour nous injustes afin de nous affranchir de l’esclavage du péché. Mais, comme Paul disait aux Romains : « Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi » (Romains 3/27), car nous croyons que l’homme est sauvé par sa foi en Jésus-Christ. Voici pourquoi nous n’avons rien de quoi nous vanter, parce que nous avons été sauvés au moyen de la foi, et donc par la grâce. Oui, par la grâce de Dieu ; parce que nous avons seulement eu à croire au Seigneur Jésus pour être sauvés.

- Paul dit aux Thessaloniciens : « Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité » (2 Thessaloniciens 2/13).

L’apôtre rendait grâces à Dieu parce qu’il avait plu à Dieu, sur la base de son dessein éternel, de sauver les croyants de Thessalonique. Mais de quelle manière Dieu avait-il sauvé les Thessaloniciens ? Par les bonnes œuvres peut-être ? Non, mais par la sanctification de l’Esprit et la foi en la vérité. Encore une fois, l’Écriture confirme que le salut s’obtient non par de bonnes œuvres, mais par la foi en la vérité. Où sont donc les mérites de l’homme ? Ils sont exclus par la loi de la foi.

- Paul dit aux Corinthiens : « Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés… » (1 Corinthiens 15/1), puis il leur dit l’Évangile qu’il leur avait annoncé, et il conclut : « Voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru » (1 Corinthiens 15/11).

D’après ce discours de Paul, on déduit que les Corinthiens avaient été sauvés par leur foi en l’Évangile et non pas pour avoir fait de bonnes œuvres. Quelques-uns parmi eux avaient été adultères, fornicateurs, idolâtres, efféminés, sodomites, voleurs, avares, ravisseurs, ivrognes et outrageux ; mais ils avaient été sauvés de leurs péchés par la seule foi en l’Évangile, sans les œuvres de la loi. C’est pourquoi le message de Christ est appelé la Bonne Nouvelle de la paix ; parce que pour obtenir la paix avec Dieu, c’est-à-dire pour être réconciliés avec Dieu, les pécheurs ne doivent pas accomplir d’œuvres méritoires, mais ils doivent seulement se repentir et croire au nom de Jésus-Christ. D’ailleurs le message de Christ serait-il une bonne nouvelle s’il fallait, pour être sauvés du péché, accomplir de bonnes œuvres ? Tout cela ne serait-il pas en contradiction nette avec l’essence de l’Évangile ? Si, bien sûr ; Jésus serait venu nous sauver gratuitement, sans rien nous demander d’autre que la repentance et la foi en lui, mais nous devrions coopérer avec lui (accomplir des œuvres justes) pour être sauvés des péchés !

- Paul dit dans l’épître à Tite : « Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, assujettis à des passions et à des voluptés diverses, vivant dans la malice et dans l'envie, dignes de haine, et nous haïssant les uns les autres. Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit… » (Tite 3/3-5 – Ostervald Rév. 1996).

D’après ces paroles de Paul, on apprend clairement deux choses : la première chose est que nous avons été sauvés et donc nous pouvons affirmer être sauvés, sans pécher par présomption ; la seconde est que ce salut, nous l’avons obtenu non pas pour avoir accompli d’œuvres méritoires, mais exclusivement par la miséricorde de Dieu, lequel nous a fait renaître à une nouvelle vie par la Parole de Dieu plantée en nous (la régénération et la purification) et par le renouvellement opéré en nous par l’Esprit Saint (la sanctification).

- Paul dit à Timothée que Dieu « nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels, et qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ… » (2 Timothée 1/9,10).

L’apôtre dit encore une fois que Dieu nous a sauvés par la grâce sans que nous ayons fait quoi que ce soit de bon ; mais il dit aussi que Dieu nous a fait grâce avant les siècles, c’est-à-dire avant la fondation du monde. Et si cela ne suffit pas à faire comprendre que notre salut ne dépend pas de bonnes œuvres accomplies par nous, mais exclusivement de Dieu à qui il a plu de nous sauver sans que nous méritions quoi que ce soit, nous citons aussi les paroles suivantes de Paul aux Romains au sujet d’Ésaü et Jacob : « Quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n'eussent fait ni bien ni mal, — afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, — il fut dit à Rébecca : L'aîné sera assujetti au plus jeune » (Romains 9/11,12), et ces autres : « Cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde » (Romains 9/16). Ces paroles démentent encore une fois tous ces raisonnements qui attribuent le salut à des œuvres méritoires.

- Pierre dit à Jérusalem, devant les autres apôtres et les anciens : « Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux » (Actes 15/11).

Ici Pierre dit qu’eux-mêmes, Juifs de naissance, étaient sauvés par la grâce comme l’étaient les Gentils ; et cela, quoiqu’ils soient circoncis dans la chair et qu’ils aient la loi de Moïse avec les commandements de Dieu. Mais pourquoi Pierre ne pouvait-il dire qu’eux, qui étaient Juifs, avaient été sauvés par les œuvres de la loi, tandis que les Gentils, qui n’avaient pas la loi, avaient été sauvés par la grâce ? Parce que les Juifs eux-mêmes pour être sauvés avaient simplement eu à croire (et donc, ils n’avaient pas mérité le salut par la loi), de la même manière que les Gentils. Les paroles de Pierre font clairement comprendre que pour être sauvés il faut simplement croire et non pas opérer, parce que le salut de Dieu est donné gratuitement aux Juifs comme aux Gentils.

- Jésus, dans les jours de sa chair, adressa à deux femmes ces paroles : « Ta foi t’a sauvée » (Luc 8/48 ; 7/50). L’une était celle qui fut guérie de sa perte de sang, et l’autre était la femme pécheresse qui lui mouilla les pieds de ses larmes et les essuya avec ses cheveux et les oignit de parfum. À l’un des dix lépreux qu’il guérit, et à Bartimée, il dit encore ces paroles : « Ta foi t’a sauvé » (Luc 17/19 ; 18/42).

Les Écritures aussi confirment que n’est que par la foi que l’homme est sauvé et non pas par de bonnes œuvres.

- Paul dit aux Romains : « Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur que l’on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche que l’on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture : quiconque croit en lui ne sera point confus. Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10/8-13).

Comme vous pouvez le voir, pour être sauvés il n’est pas nécessaire de faire de bonnes œuvres, mais il est nécessaire de confesser de la bouche Jésus comme Seigneur, et croire du cœur que Dieu l’a ressuscité des morts. N’est-ce pas simple et clair le chemin du salut que propose l’Écriture ? Si, bien sûr.

Frères, je vous exhorte à rester fondés sur la doctrine du salut par la grâce par le moyen de la foi en Christ-Jésus, et à ne pas vous écarter d’elle parce que cela signifierait rendre vain le sacrifice de Christ sur la croix, et donc être déchu de la grâce. Parlez-en d’entre vous pour vous fortifier, et parlez-en aux pécheurs afin qu’eux aussi puissent se repentir et croire en Jésus-Christ. La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu, c’est pourquoi les pécheurs, afin de croire en Christ pour leur salut, ont besoin d’entendre parler de Lui, de son sacrifice expiatoire. Que la croix, la croix de Christ soit annoncée avec une pleine assurance parce qu’elle sauve l’homme du péché. Il n’y a pas de message alternatif, et cela, vous le savez très bien parce que vous avez été sauvés par la grâce de Dieu, par la prédication de la croix.



L’esclavage de la justice



Comme nous avons vu, l’Écriture dit clairement que nous n’avons pas été sauvés par des œuvres justes, mais par la foi en Christ et donc par la grâce de Dieu. Mais cette même Écriture dit aussi clairement que nous maintenant qui sommes sauvés, étant devenus esclaves de la justice, nous devons accomplir les bonnes œuvres. En effet, Paul dit aux Éphésiens que nous « sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » (Éphésiens 2/10) ; et à Tite que Jésus-Christ « s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2/14). Mais avant Paul, ceci a été illustré par le Seigneur Jésus-Christ lorsqu’il choisit ses disciples. Voici ses paroles : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jean 15/16). Mais pourquoi devons-nous être zélés pour les bonnes œuvres ? Parce que Jésus a dit : « Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples » (Jean 15/8), et aussi : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5/16) ce qui signifie que nous, en accomplissant les bonnes œuvres, glorifierons le nom de Dieu. Outre cela, nous savons qu’en faisant les bonnes œuvres, nous nous faisons dans le Ciel un trésor qui constitue le prix que le Seigneur nous donnera dans ce jour-là (ce qui est un stimulant pour nous). En effet, lorsque Jésus dit au jeune riche de vendre tout ce qu’il avait et de le donner aux pauvres, il ajouta : « et tu auras un trésor dans le ciel » (Matthieu 19/21), et Paul dit à Timothée d’ordonner aux riches d’être « riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens; s'amassant ainsi pour l'avenir un trésor placé sur un bon fonds » (1 Timothée 6/18,19 – Ostervald Rév. 1996).

Je conclus en disant ceci : nous croyants savons que par notre foi nous avons été sauvés du péché et du présent siècle mauvais, mais nous savons aussi que maintenant nous sommes esclaves de la justice, c’est pourquoi nous devons mettre nos membres au service de la justice en faisant toute sorte de bonnes œuvres. Alors que nous étions encore esclaves du péché, nous n’eûmes aucun fruit de nos œuvres iniques, et elles nous font même honte aujourd’hui. Maintenant que nous sommes esclaves de la justice, les bonnes œuvres que nous accomplissons par amour du Seigneur et des élus contribuent à rendre ferme et assurée notre vocation ainsi qu’ à nous créer pour l’avenir un trésor dans les cieux, un trésor placé sur un fondement solide. C’est pourquoi nous ne nous repentirons jamais et n’aurons jamais honte de les avoir accomplies. Donc, les œuvres de justice sont utiles, très utiles, et que personne ne les méprise.

Que celui qui refuse d’accomplir les bonnes œuvres sache que : « comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2/26 – Segond, Genève 1979). Une telle foi n’a pas de valeur devant Dieu selon qu’il est écrit : « Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? » (Jacques 2/20). Que cette personne ne s’illusionne pas au détriment de son âme ; les sarments secs qui ne demeurent pas en Christ on les ramasse et on les jette au feu pour être brûlés (cf. Jean 15/6).






http://francese.lanuovavia.org/francese_ins_salut_du_peche.htm

sabato 30 maggio 2009

LA PENTECOTE




Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


31 mai 2009

LA PENTECOTE

Lecture: Ac 2, 1-4

1. "La Pentecôte chrétienne, célébration de l'effusion de l'Esprit Saint, présente divers aspects dans les écrits néotestamentaires.
Nous commencerons par celui dont nous avons à présent entendu la description dans le passage des Actes des Apôtres. Il s'agit du plus immédiat dans l'Esprit de tous, dans l'histoire de l'art et dans la liturgie elle-même.
Luc, dans sa seconde oeuvre, place le don de l'Esprit à l'intérieur d'une théophanie, c'est-à-dire d'une solennelle révélation divine, qui dans ses symboles renvoie à l'expérience d'Israël au Sinaï (cf. Ex 19). Le fracas, le vent impétueux, le feu qui évoque la foudre, exaltent la transcendance divine. En réalité, c'est le Père qui donne l'Esprit à travers l'intervention du Christ glorifié. Pierre le dit dans son discours: "Jésus... exalté par la droite de Dieu, a reçu du Père l'Esprit Saint, objet de la promesse, et l'a répandu. C'est là ce que vous voyez et entendez" (Ac 2, 33).
A la Pentecôte - comme l'enseigne le Catéchisme de l'Eglise catholique - l'Esprit Saint "est manifesté, donné et communiqué comme Personne divine... En ce jour est pleinement révélée la Trinité Sainte" (CEC, nn. 731-732).

2. Toute la Trinité est en effet concernée par l'irruption de l'Esprit Saint, répandu sur la première communauté et sur l'Eglise de tous les temps comme le sceau de la Nouvelle Alliance annoncée par les Prophètes (cf. Jr 31, 31-34; Ez 36, 24-27), pour soutenir le témoignage et comme source d'unité dans la pluralité.
En vertu de l'Esprit Saint les Apôtres annoncent le Ressuscité, et tous les croyants, dans la diversité de leurs langues, donc de leurs cultures et de leur histoire, professent l'unique foi dans le Seigneur, "publiant les merveilles de Dieu" (Ac 2, 11).
Il est significatif de noter qu'un commentaire hébraïque de l'Exode, en réévoquant le chapitre 10 de la Genèse dans lequel on dresse une liste des soixante-dix nations qui, l'on pensait, constituaient l'humanité dans sa plénitude, les reconduit au Sinaï pour écouter la Parole de Dieu: "Au Sinaï la voix du Seigneur se divisa en soixante-dix langues, afin que toutes les nations puissent comprendre" (Exode Rabba' 5, 9). De même, dans la Pentecôte de Luc la Parole de Dieu, à travers les Apôtres, est adressée à l'humanité pour annoncer à toutes les nations, dans leur diversité, "les grandes oeuvres de Dieu" (Ac 2, 11).

3. Il existe cependant dans le Nouveau Testament un autre récit que nous pourrions appeler la Pentecôte de Jean.
Dans le quatrième Evangile, en effet, l'effusion de l'Esprit Saint est située le soir même de Pâques et est intimement liée à la Résurrection. On lit chez Jean: "Le soir, ce même jour, le premier de la semaine, et les portes étant closes, là où se trouvaient les disciples, par peur des juifs, Jésus vint et se tint au milieu et il leur dit: "Paix à vous!"; Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur. Il leur dit alors de nouveau: "Paix à vous! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie". Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit: "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus"" (Jn 20, 19-23).
Dans ce récit de Jean également, resplendit la gloire de la Trinité: du Christ Ressuscité qui se montre dans son corps glorieux, du Père qui est à la source de la mission apostolique et de l'Esprit répandu comme don de paix. Ainsi s'accomplit la promesse faite par le Christ, à l'intérieur de ces mêmes murs, lors des discours d'adieu aux disciples: "Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26). La présence de l'Esprit dans l'Eglise est destinée à la rémission des péchés, au souvenir et à l'accomplissement de l'Evangile dans la vie, à la réalisation toujours plus profonde de l'unité dans l'amour.
L'acte symbolique de souffler veut évoquer l'acte du Créateur qui, après avoir modelé le corps de l'homme avec de la glaise du sol, "insuffla dans ses narines une haleine de vie" (Gn 2, 7). Le Christ ressuscité communique un autre souffle de vie, "l'Esprit Saint". La rédemption est une nouvelle création, oeuvre divine à laquelle l'Eglise est appelée à collaborer à travers le ministère de la réconciliation.

4. L'Apôtre Paul ne nous offre pas un récit direct de l'effusion de l'Esprit, mais il parle de ses fruits avec une telle intensité que l'on pourrait parler d'une Pentecôte de Paul, elle aussi présentée sous le signe de la Trinité.
Selon deux passages parallèles des Epîtres aux Galates et aux Romains, en effet, l'Esprit est le don du Père, qui nous rend fils adoptifs, en nous faisant participer à la vie de la famille divine elle-même. Paul affirme donc: "Aussi bien n'avez-vous pas reçu un esprit d'esclaves pour retomber dans la crainte; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier: Abba! Père! L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ" (Rm 8, 15-17; cf. Gal 4, 6-7).

Avec l'Esprit Saint dans le coeur nous pouvons adresser à Dieu l'appellation familière abba', que Jésus lui-même utilisait à l'égard de son Père céleste (cf. Mc 14, 36). Comme lui, nous devons marcher selon l'Esprit dans la liberté intérieure profonde: "Mais le fruit de l'Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi" (Ga 5, 22).

Nous concluons notre contemplation de la Trinité dans la Pentecôte par une invocation de la liturgie d'Orient:
"Venez, peuples, adorons la Divinité en trois personnes: le Père dans le fils avec l'Esprit Saint. Car le Père de toute éternité engendre un fils coéternel et régnant avec Lui, et l'Esprit Saint est dans le Père, glorifié avec le Fils, puissance unique, unique substance, unique divinité... Trinité Sainte, gloire à Toi!" (Vêpres de la Pentecôte).

La Pentecôte célèbre l'effusion de l'Esprit qui "est manifesté, donné et communiqué comme Personne divine" (CEC, nn. 731-732). La Trinité est donc tout entière présente dans l'irruption de l'Esprit, qui donne aux Apôtres la force d'annoncer à toutes les nations le Christ ressuscité.
L'événement de la Pentecôte fait resplendir la gloire de la Trinité: le Christ se manifeste dans son corps glorieux, le Père est la source du don de l'Esprit réalisant la promesse de l'envoi du Paraclet. En soufflant sur les disciples rassemblés au Cénacle, Jésus fait aussi apparaître que la rédemption est une nouvelle création, une action divine à laquelle l'Eglise est appelée à collaborer à travers le ministère de la réconciliation."



D'après le pape Jean-Paul II lors d'une audience générale le 31 mai 2000.


Pentecôte, solennité


Livre des Actes des Apôtres 2,1-11.
Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble.
Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie.
Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux.
Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit.
Or, il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue.
Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ?
Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ?
Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer Noire, de la province d'Asie,
de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Égypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici,
Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu. »

Psaume 104,1.24.29-30.31.34.
Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence,
Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l'a fait ; la terre s'emplit de tes biens.
Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre.
Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres !
Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,16-25.
Frères, je vous le dis : vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu ;alors vous n’obéirez pas aux tendances égoïstes de la chair.
Car les tendances de la chair s'opposent à l'esprit, et les tendances de l'esprit s'opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire ce que vous voudriez.
Mais en vous laissant conduire par l'Esprit, vous n'êtes plus sujets de la Loi.
On sait bien à quelles actions mène la chair : débauche, impureté, obscénité,
idolâtrie, sorcellerie, haines, querelles, jalousie, colère, envie, divisions, sectarisme,
rivalités, beuveries, gloutonnerie et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait : ceux qui agissent de cette manière ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu.
Mais voici ce que produit l'Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi,
humilité et maîtrise de soi. Face à tout cela, il n'y a plus de loi qui tienne.
Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses tendances égoïstes.
Puisque l'Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l'Esprit.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,26-27.16,12-15.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d'auprès du Père, lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le commencement.
J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.




Commentaire du jour : Saint Bruno de Segni
De la Pentecôte juive à la Pentecôte chrétienne



©Evangelizo.org 2001-2009



©Evangelizo.org 2001-2009

http://www.evangeliumtagfuertag.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20090531&id=96&fd=1

L’Ascension : « Vous serez mes témoins »


Méditation de frère Alois
L’Ascension : « Vous serez mes témoins »

L’Ascension, vitrail de frère Eric de Taizé

L’ascension de Jésus est un événement qui n’est pas immédiatement accessible à la mentalité d’aujourd’hui. La célébration de l’ascension qui reste la plus présente à mon cœur est celle à laquelle j’ai participé avec deux de mes frères en 2006 à Moscou, présidée par le patriarche Alexis II.

Les Eglises orthodoxes ont maintenu vivante à travers les siècles la célébration des mystères de la foi dans une grande fidélité aux Pères de l’Église. C’est par la prière d’abord, qu’elle soit action liturgique ou mouvement du cœur, que les chrétiens orthodoxes trouvent accès au contenu de la foi : l’incarnation du Christ, sa mort et sa résurrection, son ascension auprès du Père, la présence continuelle de l’Esprit Saint dans l’Eglise. Et c’est dans la contemplation liturgique du mystère de la Sainte Trinité que l’orthodoxie puise le sens de la grandeur de l’être humain, appelé à être transfiguré avec le Christ déjà sur la terre.

Comment comprendre l’événement de l’ascension ? Dans le langage et avec les images qui étaient à sa disposition à l’époque où elle a été rédigée, la Bible raconte que Jésus, quarante jours après sa résurrection, est enlevé au ciel. Ses compagnons, après un temps de communion intense et toute particulière avec lui, doivent accepter de se séparer de lui. Ils se rappellent qu’il le leur avait annoncé clairement : « Il vaut mieux pour vous que je parte. » (Jean 16,7) Pourquoi ? Ainsi l’Esprit Saint viendra, comme une présence qui les habitera : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. » (Actes 1.8)

Après l’ascension les disciples traversent un moment d’inquiétude, ils sont désorientés. Nous aussi, nous connaissons de tels moments, quand nous nous sentons abandonnés, livrés à nos forces si limitées, dans l’attente de « la force d’en haut ». Celle-ci leur sera donnée le jour de Pentecôte.

Les disciples vont en outre comprendre peu à peu que l’ascension ne concerne pas seulement Jésus, elle a un sens pour eux et pour tous les hommes. En retournant auprès de Dieu, Jésus ouvre pour toute l’humanité un chemin là où il n’y en avait pas. L’ascension de Jésus révèle que son humanité est à jamais en Dieu, et elle constitue alors la promesse renouvelée (déjà contenue dans l’incarnation à Noël) de notre propre participation à la vie de Dieu. C’est avec son corps que Jésus est reçu en Dieu : cette affirmation de l’Evangile, qui dépasse notre entendement, n’est pas une spéculation sur l’au-delà après la mort. Elle montre la dignité infinie aux yeux de Dieu de l’être humain, corps, âme et esprit. Avec Jésus, notre humanité elle aussi est accueillie par Dieu. Notre corps lui-même aura un avenir, il est comme un grain semé qui meurt pour devenir plante. (Voir I Corinthiens 15.36-44)

Au moment de son départ, Jésus dit à ses disciples : « Vous serez mes témoins jusqu’aux confins de la terre. » (Actes 1.8) C’est une demande qu’il leur adresse mais c’est aussi une promesse qu’il leur fait : l’amour qu’il leur a donné les transforme, modifie leur identité profonde ; les premiers chrétiens ont parlé d’une naissance nouvelle. Leur vie est désormais porteuse d’une réalité qui les dépasse, elle est signe de l’amour de Dieu. Désormais, la parole que Jésus leur avait dite se vérifie : « Qui vous écoute m’écoute. » (Luc 10, 16)

Au moment où nous célébrons son retour en Dieu, c’est comme si Jésus nous disait à nous aussi : il vous appartient maintenant de transmettre mon amour jusqu’aux extrémités de la terre, vous continuerez mon œuvre dans le monde, la force de l’Esprit Saint vous mettra debout et vous donnera le courage nécessaire.

Comme les disciples de Jésus, parfois nous devrons aller vers de nouveaux horizons, au loin ou tout proches, pour communiquer l’espérance de l’Évangile. Jésus accomplissait lui-même sa mission dans une grande simplicité et il avait dit à ses disciples : n’emportez rien avec vous (Luc 10.4), partez sans bagages. Avec une même simplicité, nous pouvons aller à la rencontre des autres sans avoir peur. Prenons alors des décisions courageuses pour être des témoins qui rayonnent l’amour de Dieu !

« Vous serez mes témoins » : ces paroles du Christ ressuscité comportent pour nous aujourd’hui un appel à la conversion. Comment pouvons-nous, nous les chrétiens, être témoins du Christ qui a « détruit le mur de séparation » (Ephésiens 2, 14) si nous demeurons divisés entre nous ? C’est ensemble seulement que nous porterons un témoignage crédible.

Au jour de l’ascension, nous prions pour que l’espérance de l’Evangile s’étende à toute l’humanité. Et nous nous appuyons sur la présence, désormais invisible, du Ressuscité, telle qu’il l’a promise par ce dernier mot de l’Évangile de saint Matthieu : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps. » (Matthieu 28.20)


Le journal « La Croix » a demandé à frère Alois d’écrire, tout au long de l’année 2008-2009, une méditation pour chaque grande fête chrétienne.
Dernière mise à jour : 21 mai 2009
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