martedì 14 aprile 2009

DIMANCHE 22 MARS 2009


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dimanche 22 mars 2009
Venons à la lumière


Saint Jean 3, 14-21
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses oeuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient reconnues comme des oeuvres de Dieu.



Prière d’introduction Seigneur, je me tiens ici devant toi pour te laisser me scruter jusqu’au fond du cœur. Aide-moi à me voir comme tu me vois, une créature, un pécheur, mais surtout l’objet de ton amour. Accorde-moi de vivre ce moment et toute ma vie en expérimentant ton amour, quelles que soient mes propres limitations.

Demande Seigneur, aide-moi à ressentir profondément ton amour pour moi.

Points de réflexion
1. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. La raison du mystère de l’Incarnation se trouve dans ces quelques mots. La raison de la mort et de la résurrection de la seconde personne de la Sainte Trinité nous est donnée ici : c’est par amour ! Face à un si grand amour, le chrétien ne peut donner d’autre réponse que de s’efforcer d’être un enfant de la lumière, en agissant selon la vérité.

2. Rendre amour pour amour. Rien n’est plus grand que l’amour : ni l’argent, ni le pouvoir, ni la gloire. Notre réponse à Dieu ne peut être autre que l’amour. L’aimer en tout moment de la vie. Quand je dois me lever, quand je dois aller travailler, quand je suis avec ma famille, quand je suis avec mes amis. Combien de fois au cours d’une journée est-ce que je m’interroge : ce que je suis en train de faire, est-ce une réponse d’amour à l’amour de Dieu pour moi ?

3. Dieu est amour. Ces mots de la première lettre de saint Jean résument tout de Dieu. L’évangile d’aujourd’hui nous en donne un écho fidèle : " Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle." La foi de l’Eglise atteint son sommet dans cette vérité suprême : Dieu est amour ! Dieu n’est pas un être lointain, qui aurait envoyé son Fils pour nous juger. Il est un Père qui a donné son Fils unique pour que, par lui, nous soyons sauvés. La plénitude de notre profession de foi en "Dieu, le Père Tout-puissant, créateur du ciel et de la terre" réside en cette définition prodigieuse de saint Jean : "Dieu est amour."

Dialogue avec le Christ Que je vive aujourd’hui et toujours, mon Seigneur et mon Dieu, avec cette vérité devant mes yeux : Tu es Amour, et je suis l’objet de cet amour. Tu ne me considères pas indigne ; tu ne retiens pas ton amour. Et tu me demandes seulement de t’aimer en retour. Comme tu as donné ta vie par amour pour moi, aide-moi à me donner à toi.

Résolution Je trouverai une manière concrète aujourd’hui de témoigner de l’amour de Dieu.


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lundi 23 mars 2009
Un fonctionnaire royal demande un miracle


Saint Jean 4, 43-54
Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, au début de l’après-midi, que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.



Prière d’introduction Père, je viens à toi avec foi, espérance et amour. Merci pour cette occasion de passer un moment avec toi dans la prière. Je ferai de mon mieux pour être attentif à ta grâce et à tes inspirations.

Demande Seigneur, augmente ma force d’âme.

Points de réflexion
1. Un prophète n’est pas honoré dans son propre pays. Prêtons bien attention à comment l’évangéliste présente cette déclaration de Jésus : "après avoir passé deux jours chez les Samaritains, il partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays.)" Si Jésus savait qu’aucun honneur ne l’attendait en Galilée, pourquoi ne s’est-il pas rendu en un lieu où il serait mieux reçu ? Jésus nous montre par là que ce n’est pas l’"honneur" qui l’intéresse mais plutôt la mission. Il est le prophète par excellence. Il est lui-même le message que le Père veut transmettre à l’humanité et il ne laissera pas des considérations personnelles l’empêcher d’accomplir sa tâche. De la même manière, peu importe si nous sommes honorés, ou même appréciés, dans notre propre mission personnelle. Notre pureté d’intention est le bon thermomètre pour évaluer notre fidélité au Christ.

2. Des signes et des prodiges. En Galilée, ce fonctionnaire vient trouver Jésus pour lui demander la guérison de son fils. Jésus opère le miracle, mais il rappelle à tous que la vraie foi ne peut pas simplement être fondée sur des " signes et des prodiges." Pourquoi ? Après tout, sans les miracles et surtout le plus grand des miracles, la résurrection de Jésus, comment aurions-nous su que Jésus est vraiment le Fils de Dieu ? Ce que Jésus condamne est une sorte de religiosité blasée qui ne peut éprouver la présence du divin que dans le spectaculaire. Avec une foi plus profonde, nous voyons Dieu tout autour de nous, même dans le silence et les petites choses. Ce beau coucher de soleil - n’est-ce pas un chef d’œuvre de la puissance créatrice de Dieu ? Un pardon inattendu - n’est-ce pas la grâce divine qui opère ? La main tendue au moment même où nous en avons besoin - n’est-ce pas Jésus au milieu de nous ? La personne dont la foi n’a pas besoin de " signes et des prodiges " est précisément celle qui voit beaucoup plus de signes et de prodiges - la présence affectueuse et continue du Seigneur dans nos vies.

3. Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Aucune grâce donnée n’est strictement personnelle, simplement entre "moi et Jésus." Tout est censé rayonner au delà de l’individu afin d’édifier le corps entier du Christ. Le fonctionnaire royal a reçu la grâce demandée, mais il n’est pas simplement retourner à ses affaires comme d’habitude, maintenant que son fils était rétabli. En effet, la guérison était l’occasion pour quelque chose de bien plus grand : " tous les gens de sa maison ont cru." Cette grâce a porté un fruit abondant. Au début de ce récit, le Seigneur avait fait remarquer le manque d’honneur fait au fils-prophète du pays. La conversion de cette famille entière est la confirmation que le sacrifice de l’honneur est plus que compensé par le rachat d’âmes.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, quelle joie as-tu dû éprouver lors de la conversion de cette famille ! Leur foi était un signe merveilleux de l’efficacité de ta grâce. Aide-moi à avoir une foi plus grande, afin de voir ta présence dans les petites choses de la vie comme dans les grandes, et afin d’attirer beaucoup d’autres personnes plus près de toi.

Résolution Comme le fonctionnaire royal, je veux aider ma famille à avoir une foi plus profonde. J’évoquerai un sujet spirituel au dîner familial et j’essayerai de favoriser une perspective de foi.


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mardi 24 mars 2009
Le choix de Dieu


Saint Jean 5, 1-16
A l’occasion d’une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. "Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche." Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : "C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit." Il leur répondit : "Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton lit, et marche." Ils lui demandèrent : "Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton lit, et marche ?" Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. Cet homme s’en alla, et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat.



Prière d’introduction Je me tiens devant toi aujourd’hui, Seigneur, pour apprendre à t’imiter. Tu veux m’apprendre une importante leçon : la valeur de la personne humaine. Tu es le maître. Je veux me mettre à ton école. Je veux être un de tes disciples. Seigneur Jésus, apprends-moi.

Demande Seigneur, ouvre mes yeux pour que je te voie, mon esprit pour que je te comprenne, mon cœur pour que je t’aime davantage et ma volonté pour que je te suive fidèlement.

Points de réflexion
1. Quand se tourner vers Dieu. Depuis trente-huit ans, cet homme attendait devant la piscine pour être guéri. Mais il n’arrivait pas à se plonger dans l’eau à temps. Il avait un grave problème pour lequel il ne trouvait aucune solution, parce qu’il se fiait à ses propres efforts. On pourrait penser qu’étant dans la ville sainte de Jérusalem, il se serait tourné vers Dieu pour avoir de l’aide. Pourtant, cet homme avait oublié la seule personne qui pût vraiment l’aider. Ceci nous arrive aussi. Nous faisons tant de choses pour Dieu : notre apostolat, nos études, notre famille, etc. Nous sommes si occupés à l’œuvre du Seigneur que nous oublions le maître de l’œuvre. Et c’est alors que le Christ nous murmure : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi, je vous donnerai le repos. » (Mt 11,28-30) Est-ce que j’y pense ?

2. Choisir les voies de Dieu. Jésus vient chercher cette brebis perdue précisément à la Porte des Brebis. Ce n’est pas que Jésus passait là par hasard. « Dieu choisit de se ranger en défense des faibles, des victimes, des derniers : cela est porté à la connaissance de tous les rois, afin qu’ils sachent quelle doit être leur option dans le gouvernement des nations. Naturellement, cela est dit non seulement aux rois et à tous les gouvernements, mais à nous tous, car nous aussi, nous devons savoir quel choix faire, quelle est l’option : se ranger du côté des humbles, des derniers, des pauvres et des faibles. » (Pape Benoît XVI, audience générale du 7 décembre 2005) Comment est-ce que je fais mes choix ? Est-ce que je choisis comme Dieu lui-même choisirait ?

3. Pas seulement des vœux pieux. Jésus fait quelque chose pour cet homme, quelque chose que personne d’autre ne voulait faire. Il décide effectivement de l’aider. Jésus le considère comme une personne à part entière : il voit sa dignité, celle de créature de Dieu, et il l’aide. Les nouvelles, les journaux, les sollicitations sur Internet mettent sous nos yeux tant de souffrances, que nous sommes portés à penser qu’on ne peut rien contre tant de malheurs. Mais nous pouvons aider, en nous attachant à une personne à la fois, et en incitant d’autres à en faire autant. Cela est possible. Ce qu’il faut c’est le désir sincère de le faire.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je voudrais te ressembler davantage. Je voudrais avoir un cœur comme le tien. Enseigne-moi à imiter ta charité. Montre-moi la joie qu’il y a à rendre service. Prends mes mains et sers-t’en pour bander les plaies de l’humanité blessée. Fais de moi le lieu de passage de ton amour au monde.

Résolution Aujourd’hui, j’essaierai de soulager la souffrance de quelqu’un près de moi.


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mercredi 25 mars 2009
Marie, ma mère


Saint Luc 1, 26-38
L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ’la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.



Prière d’introduction Seigneur, la contemplation de l’exemple de la simplicité et de la générosité de Marie enflamme mon cœur. Si seulement je pouvais être aussi docile, aussi simple, aussi pur qu’elle ! Je me fie à ta miséricorde et à ton aide pour renforcer mon désir de lui ressembler. Au début de ma prière, je me mets humblement en ta présence. Je viens, Seigneur, pour faire ta volonté.

Demande Donne-moi, Seigneur, d’aimer l’exemple de Marie.

Points de réflexion
1. Le courage de Marie. Quel courage inimaginable dans le ‘Fiat’ de Marie ! En se disant servante du Seigneur , elle s’est ouverte à toutes les conséquences de son ‘oui’ à Dieu. Cela a été possible parce que Marie possédait une profondeur et un équilibre intérieures qui lui ont donné ce courage. Finalement, ce courage n’était-il pas dû au fait de savoir que Dieu était avec elle ? Après tout, qu’y avait-il à craindre si Dieu était près d’elle ? Marie éveille en nous une confiante espérance car nous apercevons en elle l’esquisse de ce que nous pourrions devenir : des âmes dociles à la voix de Dieu et remplies de sa grâce. Demandons à Marie de nous enseigner à voir Dieu dans notre vie. Non seulement dans les moments joyeux, mais également dans les moments difficiles.

2. La pureté de Marie. De l’obéissance de Marie découle sa pureté. Elle était totalement à Dieu. Toute sa vie, corps et âme, était une offrande d’amour à Dieu qui était tout pour elle. L’impureté est une forme de recherche de soi qui n’aboutit finalement qu’à un sentiment de vide. La pureté de Marie est l’illustration magnifique de l’harmonie intérieure d’une personne qui vit de la vérité et de l’obéissance confiante. Puissions-nous suivre cet exemple et faire découvrir ce grand bonheur à ceux qui nous entourent, particulièrement les jeunes.

3. Appel personnel. Voyons les détails si humains de l’Annonciation. Cela s’est passé dans un endroit spécifique et pour une personne spécifique. C’est toujours ainsi avec le plan de Dieu. Il ne nous appelle pas en masse. Il nous appelle chacun personnellement parce qu’il nous aime chacun comme un fils ou une fille. La foi catholique est une relation personnelle avec notre Seigneur. Ai-je jamais ressenti le contraire ? Est-ce que j’ai l’impression d’être un simple numéro ? Ce n’est sûrement pas ce que Dieu désire pour ma foi. Ma vocation est personnelle. Est-ce que je réponds de façon personnelle à Dieu ?

Prière Marie, par ton exemple lumineux, rends-moi saint et humble, purifie mon cœur, et enseigne-moi comment aimer Jésus comme toi tu l’aimes.

Résolution Je prierai le chapelet aujourd’hui pour toutes les âmes qui souffrent.


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jeudi 26 mars 2009
Témoins de Jésus-Christ


Saint Jean 5, 31-47
Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai.Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les oeuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces oeuvres même que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? »



Prière d’introduction Père, je te demande de m’aider dans cette prière. Je sais que tu veux me parler. Ouvre mon coeur pour que j’entende ce que tu veux me dire. Tu ne veux pas que je vive selon la Loi comme les scribes et les Pharisiens mais selon la loi de l’amour que tu m’enseignes par ton exemple. Tu sais combien de fois je manque d’amour pour toi et de charité envers ceux qui m’entourent. Enseigne-moi à t’aimer en aimant mon prochain. Que ma charité envers eux soit la manière de vivre mon amour pour toi.

Demande Accorde-moi la grâce, Seigneur, de reconnaître dans tout ce que je ferai aujourd’hui que tout vient de toi.

Points de réflexion
1. J’ai un témoignage plus grand que celui de Jean : les oeuvres que le Père m’a données d’accomplir. Jésus est le témoin véritable du Père. Il nous montre les œuvres du Père. De la même manière que Jésus révèle les œuvres de l’amour du Père, nous devons faire connaître les œuvres du cœur de Jésus. La préoccupation du disciple est de tout faire pour la plus grande gloire de Dieu. Jésus avertit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 16).

2. Ces oeuvres même que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Les miracles du Christ sont la preuve qu’il est l’envoyé du Père. Notre manière de vivre, de servir nos frères est la preuve que nous sommes des disciples du Christ. Tout ce que nous faisons doit être fait à la manière de Jésus-Christ, c’est à dire pour la gloire de Dieu le Père. Jean-Paul II nous dit : « Reconnaître la primauté de Dieu dans notre vie, la valeur de la prière et de la contemplation et l’adhésion passionnée à l’Evangile ’sine glossa’, sans compromis, sont quelques unes des conditions indispensables pour être un témoin crédible de Jésus » (message du 17 mars 2003).

3. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas. Malgré les merveilles opérées par Lui, beaucoup ont refusé de croire que Jésus était le Messie. Beaucoup de personnes refuseront d’accepter notre témoignage de disciples de Jésus. Ne nous décourageons pas mais ayons confiance en la providence puissante de Dieu. “Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement”, sans rien attendre en retour.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, par la grâce de ta mort et de ta résurrection, fais de moi un témoin véritable de ton Royaume. Accorde-moi la grâce de la force afin d’être toujours un témoin fidèle à la vérité de ton évangile.

Résolution Je veillerai tout au long de la journée à ce que mes actions soient un témoignage de Jésus-Christ.


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vendredi 27 mars 2009
Connaître le Christ


Saint Jean 7, 2.10.14.25-30
La fête juive des Tentes approchait. Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. La semaine de la fête était déjà à moitié passée quand Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas lui qu’on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.



Prière d’introduction Seigneur, je te rends grâce pour ton amour patient. Merci de me laisser libre, même au risque que je te rejette. Aide-moi, Seigneur, à suivre ton exemple de constance en apportant ton message à mes frères.

Demande Seigneur, je crois, mais viens au secours de mon incroyance !

Points de réflexion
1. Que sais-je de Jésus-Christ ? D’où vient-il ? Où va-t-il ? Ce sont ces questions que les contemporains du Christ se sont posés. Ce sont les mêmes questions que nous devons nous poser. Est-ce que je laisse Jésus avoir une influence dans ma vie ? Est-ce que je lui fais confiance ? Est-ce que je reconnais sa présence agissante dans les évènements de ma vie ? Est-ce que je le comprends ? Beaucoup à Jérusalem pensaient savoir d’où il était (de Galilée) mais ne savaient pas de qui il était (de Dieu). Ma connaissance du Christ est-elle encore très superficielle ? Est-ce que je me comporte comme les habitants de Jérusalem, c’est à dire que je suis disposé à écouter Jésus tant qu’il ne contredit pas mes idées préconçues ou ma manière d’agir ?

2. Comment est-ce que Jésus se révèle à moi ? Jésus se rend à Jérusalem « pas ostensiblement mais en secret ». Certains auraient voulu qu’il se montre plus. Souvent nous demandons la même chose au Christ. Nous nous disons : "si seulement il faisait d’avantage sentir sa présence dans ma vie, alors les choses seraient différentes." Comme les apôtres, nous nous plaignons souvent, "quand est-ce que tu vas parler clairement et cesser de parler en paraboles ?" Jésus vient pour redonner la vue aux aveugles et pour faire entendre les sourds. Est-ce que je le vois ? Est-ce que je l’entends ? Comment se révèle-t-il dans ma vie ?

3. Est-ce que je me rends au temple sans y rencontrer le Christ ? Chaque année, les Hébreux se rendaient en pèlerinage au Temple. Ils avaient l’habitude de parcourir des kilomètres pour célébrer leur fidélité à Dieu, pourtant quand le Christ était au milieu d’eux ils n’ont pas reconnu Celui que Dieu a envoyé. Combien de fois laissons-nous une distraction futile nous empêcher de rencontrer Jésus-Christ, présent à la messe ? En approchant l’autel pour recevoir la communion, est-ce que je me rends vraiment compte que je vais recevoir Jésus ? Est-ce que je prépare mon âme du mieux de mes capacités pour que sa présence en moi porte du fruit ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, c’est si facile de laisser mes yeux errer loin de toi. Comme Pierre marchant sur les eaux, je dois apprendre que toutes mes craintes me submergent si je te quitte des yeux. Aide-moi à garder mes yeux fixés sur toi, avec un regard d’amour qui dure.

Résolution Je promets de te faire une visite aujourd’hui devant le Tabernacle et de te remercier d’y être présent.


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samedi 28 mars 2009
Trouver sa présence


Saint Jean 7, 40-53
Jésus enseignait au Temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : "Vraiment, voici le Prophète ". D’autres disaient : " Le Christ, c’est lui. " Mais d’autres encore disaient : " Le Christ pourrait-il venir de la Galilée ? L’Ecriture ne dit-elle pas qu’il sera de la lignée de David et qu’il viendra de Bethléem, la petite cité dont David était originaire ? " C’est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d’entre eux voulurent l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les pharisiens qui leur dirent : "Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? " Les gardes répondirent : " Jamais homme n’a parlé comme cet homme. " Les pharisiens leur dirent : " Auriez-vous donc été abusés vous aussi ? Parmi les notables ou les pharisiens, en est-il un seul qui ait cru en lui ? Il y a tout juste cette foule qui ne connaît pas la Loi, des gens maudits ! " Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, celui qui naguère était allé trouver Jésus ; il leur dit : " Notre Loi condamnerait-elle un homme sans l’avoir entendu et sans savoir ce qu’il fait ? " Ils répliquèrent : " Serais-tu de Galilée, toi aussi ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! " Puis ils rentrèrent chacun chez soi.



Prière d’introduction Merci, Seigneur, pour ce don immense de ta présence et de ton amour constant pour moi. Aide-moi, Seigneur, pendant ce temps de Carême à te connaître davantage et à t’aimer plus passionnément.

Demande Seigneur, aide-moi à comprendre vraiment qui tu es et ce que tu attends de moi.

Points de réflexion
1. Jamais homme n’a parlé comme cet homme. Le Christ est unique. L’Evangile nous dit que la foule se divisa à son sujet. Certains disaient qu’il était un prophète, d’autres, le Messie. De nos jours, les hommes continuent à avoir des opinions variées à son sujet. On dit qu’il était un homme bon, un bon professeur de philosophie morale. Mais écoutons le successeur de saint Pierre : « S’il n’était qu’un homme sage comme Socrate, un « prophète » comme Mahomet, s’il était « éclairé » comme Bouddha, sans aucun doute il ne serait pas ce qu’il est.. Il est l’unique médiateur entre Dieu et l’homme. Il est médiateur parce qu’Il est à la fois Dieu et homme. Il possède en lui-même entièrement la vie intime de la divinité, le mystère entier de la Trinité et le mystère de la vie mortelle et de l’immortalité... Le Christ est unique ! » (Au Seuil de l’Espérance de Jean-Paul II)

2. Allez à la source : l’Eucharistie. Si le Christ est le seul médiateur entre Dieu et l’homme, s’il possède en Lui-même le mystère de la vie temporelle et celle de l’immortalité, alors il me faut Le connaître. Il me faut Lui parler de coeur à coeur, de face à face et le meilleur endroit pour cela, c’est devant le tabernacle. L’Eucharistie est notre plus grand trésor et le véritable secret de l’intimité avec le Christ. Il faut passer du temps, un temps de qualité, à genoux pour adorer le Corps et le Sang du Christ vraiment présent dans le Saint Sacrement. Voilà la place privilégiée pour tout catholique et c’est ce qui la distingue des autres religions dans le monde : le Christ est vraiment présent parmi nous !

3. L’homme cherche Dieu. Le coeur de l’homme-de tout homme-est sans repos tant qu’il ne repose en Dieu. Tout au long de l’histoire, l’homme a cherché impatiemment à voir Dieu. Encore aujourd’hui, le besoin urgent de la Nouvelle Evangélisation prend racine dans cette soif de Dieu. Les hommes cherchent à donner un sens à leur vie, ils sont à la recherche de l’espérance. Ils ont soif d’être aimés. Aujourd’hui, comme au temps de Jésus, ils viennent à nous,- disciples modernes de Jésus,- en disant : « Nous voudrions voir Jésus » (Jn 12, 21) C’est une obligation pour tout chrétien d’en conduire d’autres à la connaissance et à l’amour du Christ. Et moi, qu’est-ce que je fais pour conduire d’autres au Christ ?

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu es mon maître et mon Seigneur, mon ami et mon fidèle compagnon le long du chemin de la vie. Merci, Seigneur. Merci pour ton amour généreux et bienveillant. Aide-moi à te répondre avec ce même amour généreux.

Résolution Aujourd’hui, je vais consacrer du temps à Jésus dans le Saint-Sacrement pour approfondir ma connaissance du Christ.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
Copyright 2002, Legion of Christ. All rights reserved.

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