domenica 10 maggio 2009
Dimanche 26 Avril 2009
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Dimanche 26 Avril 2009
Souvenons-en nous
Saint Luc 24, 35-48
A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment ils l’avaient reconnu quand il avait rompu le pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os, et vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. Il conclut : « C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. »
Prière d’introduction Jésus Christ, tu es mort pour moi sur la croix. Ton sacrifice a dépassé tout ce que je peux imaginer. Tu t’es donné pour que j’aie la vie, tu es mon Rédempteur, mon Dieu et mon Sauveur. Apprends-moi, Seigneur, à faire en sorte que la joie de la Résurrection comble ma vie.
Demande O Jésus, ne laisse pas mon coeur dans l’incroyance mais fais-moi vivre dans la lumière de ta Résurrection.
Points de réflexion
1. « Pourquoi êtes-vous troublés ? » Les apôtres furent remplis de crainte quand ils virent Jésus, car ils le croyaient mort. Ils l’ont vu frappé, ridiculisé, méprisé et finalement mourir sur la croix. Ils ont été troublés parce que leur foi n’était pas vivante. Elle s’appuyait sur des calculs humains, elle ne les avait donc pas préparés à cette vision. Leur foi ne provenait pas d’une ardente espérance mais d’un simple réalisme qui n’admettait rien qui soit au-delà de leurs expériences limitées. Nous sommes souvent troublés comme le furent les apôtres parce que nous sommes enfermés dans le moment présent et nous ne permettons pas à la foi et à l’espérance de prendre place dans nos attitudes et nos pensées. Est-ce que je suis submergé, dévoré, par les événements du quotidien ? Est-ce que je cherche à prendre un peu de recul chaque jour dans une prière fervente afin de reconnaître la présence du Christ Ressuscité ?
2. « Touchez-moi, regardez. » Jésus sais que les apôtres ne comprennent pas encore et qu’il a besoin de réveiller leurs sens pour les aider à surmonter leurs doutes. Les apôtres croyaient jusqu’à un certain point mais ils avaient besoin d’être affermis, éclairés davantage. Dans les Evangiles, toucher le Christ est une métaphore pour signifier la foi, comme la femme qui souffrait d’hémorragie l’a montré. Dieu peut faire appel à nos sens dans la prière mais c’est toujours pour susciter une réponse qui exige une plus grande foi de notre part. Est-ce que, dans ma relation avec le Christ, j’en reste à ce que je ressens ou est-ce que ma foi est plus forte que les sentiments ?
3. « Alors, il ouvrit leurs esprits pour qu’ils comprennent. » Il était difficile pour les apôtres de croire mais quand Jésus leur eut donné ces preuves, ils furent disposés à recevoir la grâce de comprendre la folie de la croix et la profondeur de l’amour du Christ pour les âmes. La grâce de comprendre ce qui est humainement incroyable nous vient de Dieu seul. Aujourd’hui, demandons à Jésus la grâce de comprendre le mystère de la présence du Ressuscité, une présence qui efface les doutes et les soucis comme elle l’a fait pour les apôtres.
Dialogue avec le Christ Seigneur, fais que je crois en toi de tout mon être. Fais-moi vivre en ayant toujours présent dans mon esprit et mon coeur ta Résurrection. Fais que je sois toujours uni à toi quoi qu’il arrive. Retire de moi ce coeur incroyant, Seigneur, et mets-y le tien.
Résolution Aux moments difficiles de la journée ou aux moments de doute, je demanderai la grâce d’une foi forte.
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lundi 27 avril 2009
La foi ne vient pas de la tête, mais du cœur
Saint Jean 6, 22-29
Jésus avait traversé le lac en marchant sur les eaux. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive du lac se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. La foule s’était aperçue que Jésus n’était pas là, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. » Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Prière d’introduction Esprit Saint, Esprit de Dieu, aide-moi à voir et à accepter la vérité. Surtout, je veux connaitre la vérité sur ma propre âme, afin d’établir ma vie de manière réaliste.
Demande Seigneur, aide-moi à être convaincu que je ne serai pas heureux tant que tu restes sur le bord de ma vie, mais seulement quand tu résideras fermement au centre.
Points de réflexion
1. La curiosité suffit pour démarrer. Après avoir nourri cinq mille personnes, Jésus disparaît. La foule qu’il avait nourrie commence à le rechercher parce qu’ils ont faim de nouveau. Ils le recherchent peut-être dans l’espoir d’un deuxième repas, peut-être dans l’espoir de voir un autre miracle, peut-être simplement par curiosité. Notre premier contact avec Jésus est toujours ainsi. Quand nous commençons à le suivre, nous éprouvons des bienfaits immédiats. La prière est agréable. Se renseigner sur le Christ est intéressant. Des difficultés avec lesquelles nous luttons depuis longtemps semblent se dissiper. Tout ceci nous incite à le suivre avec plus d’intérêt. Peut-être je prie parce que j’apprécie la prière. Peut-être j’attends d’autres bonnes choses pour ma vie. Peut-être est-ce simplement par curiosité. Quelque soit la raison, il est utile de réfléchir au commencement de ma relation avec Jésus parce que cela approfondira mon amour pour lui. Quels ont été les points marquants de ma conversion ? Je devrais les chérir. Je devrais méditer sur eux.
2. Tomber amoureux de Jésus signifie aller plus loin. Aussi merveilleux que ces moments aient été, nous devons les dépasser. Nous devons aller plus loin. C’est bien de suivre Jésus quelqu’en soit la raison : la curiosité, le plaisir, ou la soif intellectuelle. Il vaut mieux le suivre par amour. Notre relation doit mûrir et devenir de l’amour. Il en est ainsi dans toute relation. Je rencontre quelqu’un ;je découvre des trésors en lui que je veux intégrer dans ma vie. Je me sens appelé dans mon cœur à me donner à lui. Ai-je cette conviction en ce qui concerne la personne de Jésus ? Est-ce que je cherche à faire entrer Jésus de plus en plus dans ma vie ?
3. La foi chrétienne est la conviction sincère que Jésus est nécessaire à mon bonheur. Nous devons rechercher la nourriture qui mène à la vie éternelle et la quintessence de cette recherche est l’amour pour Jésus. Quand nous aimons quelqu’un profondément, nous ferons tout ce que nous pouvons pour que cette personne fasse partie de notre vie, pour rendre cette personne heureuse. Le même est vrai de Jésus. Est-ce que je l’aime assez profondément qu’aucun sacrifice ne me semble trop grand, à condition que je puisse me rapprocher de lui et lui faire plaisir ? C’est en grande partie cela, croire en Jésus. Nous faisons une erreur énorme si nous pensons que la foi chrétienne signifie la seule acceptation d’un fait, d’une doctrine ou d’un dogme. Non. La foi chrétienne est la conviction sincère, non seulement que Jésus existe, mais qu’il est absolument nécessaire à notre bonheur, pour notre réalisation personnelle. Ma foi doit toucher ma vie entière, chaque aspect de ma vie. Ma foi en Jésus doit me motiver pour faire tout ce qui est nécessaire pour le faire entrer dans ma vie et pour le garder dans ma vie. Ce n’est alors seulement que ma foi devient chrétienne. Alors seulement nous " accomplissons les œuvres de Dieu." Alors seulement nous "croyons en celui qu’il a envoyé."
Dialogue avec le Christ Seigneur, ma foi est faible. Je veux croire en toi avec une foi entièrement chrétienne. Je veux que ma foi soit plus que l’acceptation intellectuelle du fait que tu existes. Je veux qu’elle soit plus que l’acceptation intellectuelle du fait que tu es mort pour moi sur la croix. Je veux qu’elle soit plus qu’une croyance intellectuelle. Je veux que ma foi vienne de mon cœur. Aide-moi à avoir la conviction sincère que je ne peux pas être heureux sans toi et aide-moi à faire tout ce qui est nécessaire chaque jour pour te faire une place dans ma vie.
Résolution A la fin de la journée, je ferai un examen de conscience pour me demander quels ont été mes motifs pour vivre aujourd’hui – de la curiosité, du plaisir ou d’autres tendances naturelles ? Ou un amour profond pour Jésus ?
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mardi 28 avril 2009
Le signe au-delà de toute attente
Saint Jean 6, 30-35
Après la multiplication des pains, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. »
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es présent ici et maintenant, alors que je me tourne vers toi. Je crois et j’ai confiance dans ton désir de me donner les grâces dont j’ai besoin pour t’accueillir aujourd’hui. Je te remercie de ton amour et de ton immense générosité envers moi. En retour, je mets ma vie et mon amour entre tes mains.
Demande Seigneur, mon âme a soif d’une nourriture que je ne trouve pas ici sur terre. Accorde-moi de croire en toi et dans ta présence eucharistique.
Points de réflexion
1. Un banquet céleste Pour les Israélites au temps de l’Exode, la manne descendant du ciel était un don sauveur. Elle descendait chaque jour du ciel afin qu’ils ne meurent pas de faim et qu’ils soient soutenus pendant leur longue marche vers la Terre Promise. La route à travers le désert était longue et pénible mais chaque matin ils ramassaient suffisamment de manne pour les rassasier pendant cette journée. Le vrai pain du ciel que le Père nous donne,- le Christ dans l’Eucharistie, - agit de même pour nos âmes : il nous nourrit afin que nous ne mourions pas de faim quand la nourriture spirituelle se fait rare. Il nous soutient et nous raffermit pour que nous puissions atteindre la Terre Promise dans l’éternité.
2. Demandez et vous recevrez Ceux qui n’ont pas faim ne cherchent pas de pain et n’en demandent pas. Ceux qui ont faim en achètent ou en font. Cependant, tout homme cherche pour son âme un pain qu’il ne peut pas produire lui-même et que personne ne peut fabriquer pour lui. Son seul recours pour recevoir cette subsistance est de la demander humblement à celui qui seul peut la lui donner. Il doit venir devant le Seigneur les mains tendues et le cœur ouvert. « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain. » C’est un pain qui vient à la fois de l’éternité et qui est pour l’éternité. Il comble notre faim la plus grande. Mais ce « pain du ciel » n’est pas fait de mains d’hommes. Le Christ peut seulement se donner à ceux qui ressentent le besoin de le recevoir et qui demandent : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain. »
3. Cherchez et vous trouverez Quelqu’un peut-il jamais avoir imaginé que Dieu descendrait un jour, comme homme, parmi nous ? Quelqu’un peut-il avoir imaginé qu’il irait encore plus loin et qu’il serait notre pain ? Y a-t-il encore quelque chose qu’il pourrait faire pour nous ? Pour recevoir le don inimaginable de ce pain, il faut remplir ces deux conditions : « Quiconque vient à moi… » et « Quiconque croit en moi… » Aller au Christ exige un mouvement, se lever de là où nous sommes et se diriger vers lui en laissant tout ce à quoi nos mains s’attachent et en les ouvrant, vides, pour qu’il les emplisse de ses dons. Croire dans le Christ, c’est placer notre foi, notre confiance en lui. C’est de le prendre au mot et d’accepter avec crainte et respect la réalité de sa présence dans l’Eucharistie.
Dialogue avec le Christ Seigneur, ta présence réelle dans l’Eucharistie est quelque chose que je comprends de façon toute intellectuelle mais que je dois croire davantage dans mon cœur. Je crois qu’avec le pain que tu me donnes, je n’aurai jamais faim et qu’avec la foi en toi je n’aurai jamais soif. Fais grandir ma foi en ta Présence réelle qui me conduira à t’aimer davantage.
Résolution Je m’arrêterai dans une église pour passer un moment avec le Christ dans l’Eucharistie, pour parler avec lui et lui demander de faire grandir ma foi.
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mercredi 29 avril 2009
La seule chose nécessaire
Saint Luc 10, 38-42
Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
Prière d’introduction Seigneur Jésus, aide-moi à aimer en vérité. Aide-moi à t’aimer comme tu veux être aimé et non pas comme cela me convient. Apprends-moi à passer de longs moments à ton écoute, là où je puiserai les forces et les vertus nécessaires pour servir mes frères.
Demande Seigneur, accorde-moi un cœur paisible et contemplatif qui soit tout à toi.
Points de réflexion
1. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Jésus était souvent invité chez Marthe, Marie et Lazare. Nous savons par l’évangile de saint Jean combien Jésus aimait cette famille. Plus tard, Jésus donnera la preuve de l’intensité de son affection pour eux en faisant un de ses miracles les plus spectaculaires : la résurrection de Lazare. Marthe est pleine d’énergie. Elle court d’un bout de la maison à l’autre, désireuse de s’assurer que tout soit comme il faut pour recevoir Jésus. C’est merveilleux de constater qu’elle ne s’est pas habituée à la présence de Jésus chez elle. Sa présence n’est pas devenue pour elle quelque chose de normal. Au contraire, elle s’affaire, accaparée par de « multiples » occupations. Est-ce que je me suis habituée à la présence de Jésus dans ma vie ? Quelle est mon attitude pendant la messe ? Est-ce que je fais un effort pour lui montrer mon amour et mon affection en me recueillant et en gardant mon cœur tourné vers lui ?
2. Seigneur, cela ne te fait rien ? Bien que ce soit l’amour qui motive les actions de Marthe, elle ne peut pas s’empêcher de remarquer que sa sœur, Marie, est assise aux pieds de Jésus, à ne rien faire. « Pourquoi est-ce qu’elle ne m’aide pas ? » Est-ce que Marthe est jalouse ? Non, car Marthe pourrait tout aussi bien interrompre ses activités et s’asseoir auprès de Jésus ; elle sait qu’elle serait bien accueillie. Mais elle s’indigne de travailler alors que Marie ne fait rien. Cette scène symbolise notre propre expérience : regarder les autres et leurs situations de vie au lieu de se concentrer sur notre relation avec le Seigneur. Si le Seigneur veut que je serve à table, ou que je reste assise à ses pieds, peu importe ! L’important n’est pas l’action en elle-même mais plutôt de faire ce que Jésus me demande. Est-ce que je veux obtenir la paix et la tranquillité d’âme propre aux disciples du Christ ? Alors, il faut renoncer à faire des comparaisons, et faire ce que le Seigneur me demande. Il n’est pas nécessaire de s’inquiéter de savoir si les autres ont reçu « une meilleure part ».
3. Une seule chose est nécessaire. Gardons-nous de mal interpréter cette parole de Jésus. Il ne propose pas un choix entre l’activité de Marthe et la contemplation de Marie. En fait, « une seule chose est nécessaire » signifie précisément que toutes nos actions au service de Dieu et des autres doivent être enracinées dans la prière. Nous devons toujours être « connectés », Lui offrant continuellement notre cœur et notre intelligence, pour que tous nos efforts soient des vrais preuves d’amour.
Dialogue avec le Christ Seigneur, tant de préoccupations matérielles m’assaillent. Je suis souvent débordé par mon travail, par mes soucis. Accorde-moi ton aide afin que tous mes efforts soient pour toi seul. Ne me laisse pas tomber dans l’envie ou la futilité. Quelque soient mes occupations, que mon cœur reste rempli de ta présence.
Résolution Aujourd’hui, au milieu de mes préoccupations, j’essayerai de me remettre plusieurs fois en présence de Dieu.
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jeudi 30 avril 2009
Comment sera la Nouvelle Jérusalem ?
Saint Jean 6, 44-51
Jésus disait encore à ses disciples : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »
Prière d’introduction Esprit Saint, soutiens mes efforts de bien prier, de sorte que j’entende tout ce que tu veux me dire. Aide-moi à me rendre compte que la fidélité à la prière n’est jamais vaine et que c’est la manière la plus sûre d’apprendre à bien prier.
Demande Seigneur, donne-moi la foi pour accepter tout ce que tu enseignes par ton Eglise, même les choses que je ne comprends pas.
Points de réflexion
1. Jésus conduit la foule à la foi. Jésus prépare la foule à entendre un enseignement explosif. Il est sur le point de révéler son enseignement sur l’Eucharistie, et il sait que ses disciples auront du mal à l’accepter. Ainsi, il les prépare en les encourageant à avoir la foi. Il leur dit d’abord qu’ils peuvent seulement être ses disciples, l’accepter en tant que Messie, s’ils sont "attirés" par Dieu le Père. La foi est un don de Dieu. Nous ne pouvons pas l’obtenir en " essayant " de croire. Nous devons la demander à Dieu. Seulement ceux qui reçoivent du Père le don de la foi pourront accepter ce que Jésus est sur le point de dire au sujet de l’Eucharistie. Est-ce que j’ai reçu le don de la foi du Père, ce qui me donne la possibilité d’accepter tout ce que son Eglise enseigne même si je ne le comprends pas ? Si je ne l’ai pas, est-ce que je prie humblement afin de le recevoir ?
2. Jésus révèle les faveurs de la Nouvelle Jérusalem. Jésus dit, "ils seront tous enseignés par Dieu." C’est une paraphrase d’Isaïe, " Tous tes fils seront disciples de l’Éternel." (Isaïe 54,13). Quand Jésus cite un verset, il faut prendre en compte le passage entier. Ce verset se rapporte à ceux qui habiteront la Nouvelle Jérusalem, symbole de l’Eglise. Ce passage suit immédiatement la fin du passage sur le Serviteur Souffrant. Jésus indique alors que certains de ses contemporains ne pourront pas accepter ce qu’il est sur le point de dire, ce sera accepté quand l’Eglise sera établie - après sa Passion et sa mort. C’est sa Passion qui libérera toutes les grâces promises pour ceux qui appartiennent à la Nouvelle Jérusalem. Il veut que ceux qui l’écoutent s’en souviennent, même s’ils ne peuvent pas accepter son enseignement tout de suite. Ils l’accepteront plus tard, comme membres de l’Eglise. Est-ce que je me rends compte que j’habite la Nouvelle Jérusalem promise et tant désirée par les prophètes ? Est-ce que je tire profit de tous les dons surnaturels de grâce offerts par le Père ? Est-ce que je me laisse enseigner par Dieu, ou est-ce que je considère l’Eglise comme un groupe d’hommes, au lieu d’une institution divine ?
3. Jésus dévoile le sacrement de l’Eucharistie Il a fait de son mieux pour préparer la foule à cette annonce. Il leur a dit qu’ils ne pourraient l’accepter que si le Père leur donne la grâce de l’accepter. Il indique clairement que c’est une des choses que les citoyens de la Nouvelle Jérusalem croiront et chériront. La foule assemblée devait être impatiente d’entendre ce qu’il était sur le point de leur dire. Enfin il le leur dit. Il y aura un nouveau genre de pain, préfiguré par la manne dans le désert, mais ce pain donnera la vie éternelle et lui, Jésus, sera ce pain. Sa chair donnera la vie au monde. Comment répondront-ils à cet enseignement ? Jésus les a avertis que ce sera difficile à accepter, mais qu’ils devraient suspendre leur jugement et avoir de la patience, parce que Dieu le Père leur donnerait la foi nécessaire pour comprendre. Jésus les regarde attentivement. Ouvriront-ils leurs cœurs à cet enseignement important, si nécessaire pour leur salut ou le rejetteront-ils ? Est-ce que je retiens mon jugement sur les enseignements de l’Eglise que je ne comprends pas, en attendant et en demandant la foi ou est-ce que je rejette précipitamment ce que je ne comprends pas, pensant que parce que je ne le comprends pas, cela ne peut pas être vrai ?
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, parfois j’ai du mal à croire. J’ai tendance à compter sur ma capacité d’entendement et à rejeter ce que je ne comprends pas. Cela me fait vivre dans une grande pauvreté d’esprit, passant à côté de richesses spirituelles que tu veux me donner, mais que je ne peux atteindre que par la vertu de la foi. Demande à ton Père de m’accorder cette foi, de m’attirer plus près de toi, de sorte que je puisse vivre ma vie, enrichie par tous les dons que tu désires me donner par ton Eglise, la Nouvelle Jérusalem.
Résolution J’approfondirai ma foi en lisant un écrit du Saint Père aujourd’hui (par exemple Sacramentum Caritatis , sur l’Eucharistie et en demandant à Dieu l’aide de son Esprit Saint pour accepter cet enseignement.
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vendredi 1er mai 2009
Les paroles de vie
Saint Jean 6, 52-59
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm.
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es ici et maintenant, au moment où je me tourne vers toi, en prière. Je crois et j’ai confiance dans ton désir de m’accorder toutes grâces dont je puis avoir besoin aujourd’hui. Merci pour ton amour. Merci pour ton immense générosité envers moi. En retour, je te remets ma vie et tout mon amour.
Demande Seigneur, je veux que grandisse ma foi en toi. Aide-moi à supprimer tout obstacle sur ce chemin et à croire davantage en toi.
Points de réflexion
1. Voici le temps de la réconciliation Quand saint Paul écrit aux Corinthiens au sujet de la dernière Cène, il leur rappelle le besoin de bien s’examiner avant de recevoir le pain et de boire à la coupe (Cor,11 :28-29) C’est ce que nous faisons au début de chaque messe dans le rite pénitentiel. Nous nous arrêtons pour reconnaître et demander pardon de nos péchés, commis contre Dieu et notre prochain. Car quand nous recevons le Christ à la communion, nous le recevons dans notre cœur tout entier et non pas « dans cette partie et pas celle-là » de notre cœur. Le Christ ne l’entend pas ainsi. Il nous veut tout entier. Si nous avons fermé notre cœur au Christ par une faute grave, il nous faut alors lui demander pardon par le sacrement de réconciliation avant de s’approcher de la communion ( CEC § 1457)
2. « Je suis votre nourriture » Ces paroles du Christ font sursauter notre sensibilité. Elles évoquent une image très visuelle et plus parlante qu’on ne le voudrait. Mais la traduction de « celui qui mange ma chair » correspond au texte original en grec ‘trogein’ : mâché, dévoré. Nous voyons bien que le Christ ne parle pas ici de cannibalisme, mais il veut nous signifier par là sa présence réelle dans l’Eucharistie. Ceux qui cherchent sa présence la trouveront dans la foi et ceux qui n’ont pas la foi et qui ne la cherchent pas ne le trouverons pas. C’est une grâce à demander que de pouvoir affermir sa foi en la présence réelle dans l’Eucharistie. Cette grâce est extraordinaire car elle nous permet d’être face-à-face avec le Dieu Très Saint, notre Sauveur.
3. Jour de tristesse à Capharnaüm Jésus vient à Capharnaüm après avoir été rejeté dans son propre village. C’est à Capharnaüm que Jésus a appelé ses premiers et ses plus proches amis : Pierre, andré, Jacques et Jean. Il a accompli ici de nombreux miracles et fait son discours sur l’Eucharistie qui a été l’Evangile de ces derniers jours à la Messe. Par malheur, c’est aussi la ville qui a reçu les paroles les plus dures de Notre Seigneur : « Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. Aussi bien, je vous le déclare, au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité avec moins de rigueur que toi. » (Mt 11, 23-24) Pour s’éviter de tels reproches, les gens de Capharnaüm n’avaient qu’une seule chose à faire : croire en Lui. « Telle est en effet la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en Lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6 ,40)
Dialogue avec le Christ Oui, Seigneur, je crois en toi. J’aspire au jour où je serai avec toi pour la vie éternelle. Je sais que je peux connaître partiellement cette joie dès maintenant par ta présence dans l’Eucharistie. Je n’ai qu’à te chercher là dans la foi.
Résolution Aujourd’hui j’offrirai un sacrifice pour une âme de purgatoire.
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samedi 2 mai 2009
La foi chrétienne est faite de conviction et non de compréhension
Saint Jean 6, 60-69
Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s’écrièrent : « Ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter ! » Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant ?... C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. »
Prière d’introduction Seigneur, je crois en toi. Tu es mon Seigneur et mon Dieu. Tu es ma vie et ma force. Sans toi, je ne peux rien faire de bien. Aide-moi à te faire confiance et à chercher ton aide en toutes choses. Ouvre mon cœur à ta volonté. Là est mon bonheur et mon épanouissement. Sois aujourd’hui avec moi et aide-moi à prier.
Demande Seigneur, accorde-moi la foi qui m’ouvrira à tes mystères.
Points de réflexion
1. La raison ne suffit pas quand il s’agit de l’Eucharistie Jean nous dit que Jésus connait les cœurs de ses disciples. Il dit que Jésus savait depuis le "commencement" lesquels d’entre eux ne croiraient pas. Leur incrédulité a commencé quand Jésus a parlé de la nécessité de manger son corps et de boire son sang. Pour bon nombre d’entre eux, c’était la première fois qu’ils avaient du mal à accepter les paroles de Jésus. Jusqu’ici, son enseignement était utile et facile à comprendre ; ils l’acceptaient bien volontiers. Depuis longtemps, ils "comprenaient" ce que Jésus leur disait, mais la compréhension ne les aidera pas ici. Ils ont besoin de la foi et ils ne l’ont pas. Beaucoup de disciples s’en allèrent.
2. La foi chrétienne vient de Dieu seul Jésus va plus loin en disant que seul le Père accorde la foi. Entendons bien. Trop souvent, nous pensons que nous pouvons arranger les choses tout seul. Nous nous faisons confiance à nous-mêmes. Puis nous arrivons à un point de nos vies comme celui atteint par les disciples aujourd’hui. Nous ne pouvons plus continuer à avancer en comptant simplement sur nos propres talents et capacités. Il n’y a rien que nous puissions faire dans l’ordre de la grâce si nous ne comptons pas sur Dieu. La foi ne vient pas de moi. Elle vient seulement de Dieu. Si nous ne voulons pas terminer comme les disciples dans le récit d’évangile d’aujourd’hui, cessons de compter sur nous-mêmes et comptons sur Dieu et sur sa grâce.
3. La chute de Judas Pourquoi Jean fait-il référence à la trahison de Judas dans la même phrase que celle où il évoque l’incrédulité des disciples ? C’est parce que les deux ont la même cause. Ceux qui quittent Jésus ne pouvaient pas accepter le "discours du Pain de Vie ». Ils essayaient de comprendre alors qu’ ils ne disposaient pas des outils nécessaires à la compréhension. Plus tard Judas trahira Jésus parce que lui non plus ne pouvait accepter le "discours du Pain de Vie". Il s’entêtait à vouloir comprendre et il n’a pas pu ; il lui manquait la foi. Judas reste avec le groupe, pourtant convaincu que Jésus n’est pas le Messie tel qu’il l’attendait. Judas devient alors un hypocrite et prend le chemin qui le mènera à sa chute. Demandons au Seigneur de nous sauver de l’hypocrisie en nous ouvrant à la foi.
Dialogue avec le Christ Seigneur, souvent je t’approche d’une manière non-spirituelle, essayant de comprendre immédiatement tout ce que tu me dis. Aide-moi à être patient. Aide-moi à être humble. Je sais qu’une créature humaine ne peut pas comprendre tout à ton sujet, ni toutes les merveilles et les mystères que tu as en vue pour nous. Accorde-moi la foi nécessaire pour accepter tout ce que tu enseignes, avec simplicité et cohérence.
Résolution J’examinerai ma conscience pour découvrir s’il y a des parties de l’enseignement de l’Eglise que je refuse d’accepter dans la foi et j’en prendrai note afin de m’en confesser à la prochaine occasion. Même si je n’ai aucun doute ou difficulté en ce domaine, je tâcherai de recevoir le sacrement de réconciliation prochainement, convaincu que la confession fréquente est une bonne pratique pour soutenir ma foi.
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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.
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