giovedì 5 marzo 2009

DIMANCHE 8 MARS 2009


Méditations de Catholique.org

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DIMANCHE 8 MARS 2009

Ecoutons-le !


Saint Marc 9, 2-13
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et ils s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».



Prière d’introduction Seigneur, quelle joie de me trouver en ta présence ce matin. J’élève mon cœur pour t’aimer et te demander de m’aider à faire grandir ma foi. Aujourd’hui je place toute ma confiance en toi, sachant bien que tu es toujours près de moi. Que cette journée soit remplie de joie en cherchant à suivre ta sainte volonté.

Demande Seigneur Jésus, ouvre mon cœur et emplis-moi de ton amour afin que je puisse le montrer par un sourire, une parole gentille ou un acte de charité.

Points de réflexion
1. « Maître, il est heureux que nous soyons ici ». Quelques fois Dieu nous accorde une grâce spéciale - un avant goût du ciel. Notre cœur se sent près de lui et nous ressentons une ferveur spéciale, de façon inexplicable. Ce sont des révélations personnelles de sa divinité, des gestes spéciaux de l’amour que nous envoie Dieu pour nous conforter et raffermir notre foi. Quand les moments de difficulté arrivent, ces expériences passées de la faveur divine deviennent des soutiens pour nous. Quand je rencontre de tels moments de grâce, comme Marie, je dois les méditer et garder ces trésors spirituels au fond de mon cœur.

2. « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le ». Dans cette théophanie, Dieu le Père nous fait connaître son amour infini et éternel pour son Fils. Il a une confiance absolue en lui. A travers l’histoire entière de l’univers et de notre salut, Dieu le Père demande une seule chose de ses créatures : que nous écoutions sa Parole - son Fils. Dieu dit une Parole et par elle toutes choses ont été créées. Par lui (le Verbe) tout a été restauré dans la splendeur et la gloire prévues depuis toute éternité avant que le péché n’entre dans le monde. Ecouter son Fils est la seule réponse adéquate que je puisse faire à Dieu. C’est l’obéissance de la foi - réponse enracinée dans l’amour.

3. « Elie est déjà revenu » (Mt. 17, 12). Généralement Dieu utilise des instruments humains pour faire connaître au monde sa volonté. Tout au long de l’histoire de l’humanité et du salut, Dieu a choisi de façon répétée des hommes ou des femmes pour être ses porte-parole, ses instruments de miracles. Combien de fois demandons-nous à Dieu d’envoyer un ange du ciel pour révéler sa volonté ou secouer nos obstinations ! Alors que nous avons du mal à reconnaître les murmures de la voix de Dieu qui s’adresse à moi tous les jours par les instruments qu’il a choisis : mon directeur spirituel, parents, prêtres, amis...

Dialogue avec le Christ Ouvre mon cœur, Seigneur Jésus, afin que j’entende ta voix qui me guide. Que les moments où j’entrevois le ciel, deviennent des soutiens qui m’aideront à supporter les temps difficiles et à faire grandir ma foi. Aide-moi à être fort afin de pouvoir aider ma famille et mes amis.

Résolution Aujourd’hui je ne me plaindrai pas, en acceptant tout d’un cœur joyeux, comme des signes de l’amour infini de Dieu pour moi.


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lundi 9 mars 2009
La juste mesure


Saint Luc 6, 36-38
Jésus disait à la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »



Prière d’introduction Jésus, je n’ai rien à te donner que tu ne m’as pas donné d’abord. Tout ce que j’ai de bien vient de toi. Accorde-moi la grâce de dialoguer avec toi aujourd’hui de la manière qui te donne la plus grande gloire. Que cette prière me rende davantage comme toi et m’aide à être plus compatissant et généreux dans mes relations avec les autres.

Demande Seigneur, donne-moi un cœur miséricordieux.

Points de réflexion
1. Une norme céleste. Dans ce récit, Jésus nous donne son Père en exemple et nous demande d’être comme Lui. Le grand péché d’Adam et d’Eve fut de succomber à la tentation du diable et de vouloir devenir comme Dieu. Ici, il ne s’agit pas d’une tentation, mais d’un commandement du Christ, le fils de Dieu lui-même. Dieu a toujours voulu que nous grandissions à son image et sa ressemblance... seulement, selon sa volonté et par amour pour lui.

2. Faire la guerre à notre nature humaine déchue. Il est facile d’ériger une norme humaine, fondée sur notre propre sens de la justice. Nous décidons jusqu’à quel point nous devons être indulgent. Ensuite, trop c’est trop. Cependant, Jésus nous demande de laisser de côté la règle qui mesure notre prochain en millimètres et d’adopter la mesure de Dieu, qui mesure en années lumières. Ce n’est qu’avec une humilité profonde et une immense confiance en Dieu que nous arriverons à surmonter notre mesquinerie naturelle pour devenir une personne de grand coeur.

3. Dieu répand ses bénédictions. " Des choses que l’œil n’a pas vues, que pas une oreille n’a entendues, qui ne sont venues à l’esprit de personne ; les choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment." (1 Cor 2,9). Quelle image riche Jésus nous donne ici de la réponse de Dieu à mes efforts généreux pour L’aimer en mon voisin. Cette image nous motive,bien qu’elle ne donne qu’une petite idée de la réalité. Dieu ne peut jamais être surpassé en générosité. Ainsi, si je lui donne tout de mon être fini, il me donnera tout de son être infini.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je reconnais ma capacité limitée à aimer. Forme en moi un coeur magnanime et riche en miséricorde, comme celui de notre Père.

Résolution Rien qu’aujourd’hui, là où il y a la division, je tâcherai d’apporter l’amour de Dieu. Là où il y a l’hostilité, je tâcherai d’apporter la bonté.


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mardi 10 mars 2009
Pratiquer ce que l’on prêche


Saint Matthieu 23, 1-12
Alors Jésus déclara à la foule et à ses disciples : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Pratiquez donc et observez tout ce qu’ils peuvent vous dire. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ; ils aiment les places d’honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues, les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul enseignant, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »



Prière d’introduction Je viens à toi, Seigneur. Je suis un pécheur qui admire ton grand amour et ta miséricorde infinie. Je crois en toi, et je t’ai mis au centre de ma vie. J’ai mis tout ce que je suis devant toi avec humilité et, comme les apôtres, je reconnais ma petitesse face à ta splendeur. Avec l’aide de Marie, notre sainte Mère, je place cette méditation entre tes mains, espérant que tu me donneras les grâces dont j’ai le plus besoin.

Demande Seigneur, aide-moi à reconnaitre ma dépendance complète à ton égard pour obtenir la grâce de vivre selon ta volonté. Aide-moi à me détacher plus chaque jour de l’esclavage du péché et du vice dans ma vie.

Points de réflexion
1. Dominer les autres. A l’époque de Jésus, les Pharisiens avait malheureusement développé quelques bien mauvaises habitudes. Ils savaient dire au peuple tout ce que la loi de Moïse leur prescrivait de faire, mais ils s’étaient déchargés du devoir de l’accomplir. Jésus le leur fait remarquer. Il n’enseigne pas aux foules et ni à ses disciples à se rebeller contre les Pharisiens, mais à faire ce qu’ils disent et non pas ce qu’ils font. Ce qu’ils disaient était exact. Cependant, Jésus nous invite à faire un pas de plus, et à mettre sa loi d’amour en pratique à tout moment et à ne pas vouloir dominer les autres. Parfois nous pouvons arrêter de vivre de cette manière, et quand nous le faisons, la première chose qui se perd est la loi de l’amour.

2. Un chrétien modèle. Pratiquer ce que nous prêchons signifie être cohérents en vivant ce que nous affirmons croire. Le Christ nous invite à aller bien au delà du mauvais exemple des Pharisiens. Ils comprenaient et ils avaient appris les enseignements, mais ils n’ont pas su les vivre. Pour être un chrétien modèle, il est absolument impératif d’aimer notre foi. Soyons sur nos gardes afin de ne pas considérer la foi comme une série de "faites ceci et ne faites pas cela ", des simples règles à suivre comme un robot. Cela suppose aimer Dieu par dessus tout afin de voir que tout ce qu’il nous demande est pour notre bien et est source de joie, car seule la vérité nous rendra libres.

3. Le don de la foi : un don pour nos frères. Le don de la foi qui nous a été donné est censé être donné. Nous sommes appelés à servir humblement et à le faire par amour. Cela est possible si nous sommes près du Christ et si nous tâchons de débarrasser nos vies des mauvaises habitudes - choisir nous-mêmes avant Dieu ou avant les autres, rechercher notre propre avantage, le confort, vouloir diriger coûte que coûte- tout ce qui nous empêche d’aimer Dieu par-dessus tout. En ce temps de Carême, l’Eglise nous donne l’occasion de former la vertu et de nous transformer davantage en Christ.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, la vie chrétienne est exigeante, pourtant les récompenses sont éternelles. Je suis si reconnaissant que tu exiges le meilleur de moi, parce que souvent je ne cherche que moi-même et mon confort. Je désire t’imiter avec chacune de mes actions en me donnant et en donnant l’amour que tu m’as donné. Que jamais je ne sois un obstacle à quelqu’un qui souhaite te connaître et t’aimer.

Résolution Aujourd’hui je servirai quelqu’un dans ma famille ou sur mon lieu de travail par un acte de la charité.


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mercredi 11 mars 2009
Faire un pas de plus pour le Christ


Saint Matthieu 20, 17-28
Au moment de monter à Jérusalem, Jésus prit à part les Douze et, pendant la route, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux païens pour qu’ils se moquent de lui, le flagellent et le crucifient, et, le troisième jour, il ressuscitera. » Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu’ils siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. » Les dix autres avaient entendu, et s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »



Prière d’introduction Je viens à toi, Seigneur, un pécheur qui admire ton grand amour et ta miséricorde infinie. Qui suis-je que tu me permettes de te connaître si intimement ? Tu t’es donné toi-même, que puis-je demander de plus ? J’ai mis tout ce que je suis devant toi avec humilité et, comme les apôtres, je reconnais ma petitesse devant ta splendeur. Avec l’aide de Marie, notre sainte Mère, je place cette méditation entre tes mains, espérant que tu me donneras les grâces dont j’ai le plus besoin.

Demande Seigneur, aide-moi à reconnaitre ma dépendance complète à ton égard pour obtenir la grâce de vivre selon ta volonté. Aide-moi à me détacher plus chaque jour de l’esclavage du péché et du vice dans ma vie.

Points de réflexion
1. La vie de sacrifice. Jésus avertit ses disciples qu’il devra souffrir et mourir aux mains des pécheurs, puis ressusciter le troisième jour. Pour les disciples c’est une annonce brutale. Est-ce lui le roi messianique ? Comment peut-il être roi et souffrir une mort si cruelle et humiliante ? Cela leur est incompréhensible. Dans un autre passage, saint Pierre va jusqu’à le reprocher au Seigneur (Mt 16, 22). Cependant, c’est la voie que le Messie doit suivre afin de vaincre le péché et la mort. Jésus ne dit pas ces choses-là pour nous impressionner, mais pour nous inviter à l’accompagner dans la foi et par amour afin de jouir du paradis, avec lui pour toujours.

2. Mis à l’épreuve. La mère de Jaques et Jean demande une faveur spéciale pour ses deux fils : qu’ils siègent un à la droite de Jésus et un à sa gauche dans son Royaume. Jésus les met à l’épreuve en leur demandant s’ils sont capables du boire du même calice de la souffrance pour le Royaume. Ils répondent "oui," mais c’est une leçon importante pour nous. Afin de porter un fruit abondant, nous devons embrasser la ’Via Crucis’ – le chemin de la croix - avec le Christ, nous devons nous unir à sa volonté. Ce ne sera pas facile, et nous entendrons souvent les paroles de Jésus résonner dans des nos oreilles : " m’aimes-tu vraiment ? Peux-tu boire à la coupe que je vais boire ? "

3. Dépendre de la grâce de Dieu. Si nous voulons faire quelque chose pour le Christ, nous devons être des hommes et des femmes de prière et de sacrifice. C’est seulement par la grâce de Dieu, que nous obtenons particulièrement de ces deux manières, que nous pouvons vraiment suivre et imiter le Christ dans nos vies. Seule une âme humble peut embrasser le défi du Christ, mais avec la grâce de Dieu nous pouvons être fidèles et persévérer dans cet engagement. La dépendance à l’égard du Christ n’est pas un signe de faiblesse ; c’est un signe de réalisme et d’honnêteté car il nous faut reconnaitre avec sincérité de cœur, que nous ne pouvons pas être des saints sans sa grâce et son aide.

Dialogue avec le Christ Jésus-Christ, tu as embrassé joyeusement la souffrance et la croix, et ainsi tu les as transformés en instruments de mon salut. Aide-moi à les embrasser généreusement, avec l’aide de ta grâce, afin de m’unir plus totalement à toi et de mourir à moi-même. Tu m’appelles à t’embrasser entièrement, sans limites. Je le désire de tout mon cœur. Je t’abandonne toutes mes craintes et mes insécurités de sorte que tu puisses me permettre de vivre entièrement pour toi.

Résolution J’offrirai les contrariétés de ce jour afin de de m’unir au Christ qui a souffert pour moi.


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jeudi 12 mars 2009
Choisir l’amour


Saint Luc 16, 19-31
Jésus disait cette parabole : « Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux. Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c’étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui. Alors il cria : ’Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. -Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c’est ton tour de souffrir. De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous. ’Le riche répliqua : ’Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. J’ai cinq frères : qu’il les avertisse pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture !’ Abraham lui dit : ’Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! ¦ Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.’ Abraham répondit : ’S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.’ »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je viens vers toi dans l’intention de mieux te connaître. Ma prière sera qu’en te connaissant mieux, je t’aime davantage et alors, je pourrai partager cet amour avec les autres et les amener à t’aimer comme moi je t’aime.

Demande Seigneur, aide-moi à être généreux et attentif aux besoins de mon prochain.

Points de réflexion
1. Jésus nous met en garde. Jésus, parce qu’il nous aime, nous révèle la possibilité bien réelle de perdre la béatitude éternelle et de souffrir les tourments de l’enfer. Dans ce récit, le riche va en enfer parce que durant sa vie il a profité avec excès des biens de la terre sans prêter attention à son frère qui était dans le besoin. Jésus veut attirer notre attention sur l’importance que nos choix d’ici-bas auront pour notre vie éternelle. La transcendance du commandement de Jésus d’aimer nos frères prend tout son relief à la lumière des fins dernières : la mort, le jugement, le ciel et l’enfer.

2. Qui est le pauvre ? Notre superficialité nous conduit souvent à trouver des excuses à notre indifférence. Nous nous donnons ainsi assez facilement des raisons pour justifier notre passivité devant la détresse des autres ou notre peu d’empressement à faire des bonnes œuvres. Or, Lazare se trouve à nos côtés, plongé dans la pauvreté matérielle. Lazare souffre, il est accablé de tristesse et de douleur, blessé par le péché. Lazare se sent seul. Personne ne s’intéresse à son existence et sa seule présence est une gêne. Reconnaissons-nous les « Lazare » de notre monde moderne : ces personnes âgées, malades ou infirmes ? Ces petits « Lazare » qui, dès le sein maternel, sont exclus de nos tables opulentes ? Ces « Lazare » qui vivent prostrés et sans espérance parce que personne ne s’est dérangé pour leur annoncer la bonne nouvelle et leur apprendre la foi catholique ?

3. Choisir l’amour. Tout comme dans le cas de cet homme riche, chaque jour nous donne l’occasion de choisir entre aimer Dieu et notre prochain ou s’aimer soi-même. L’homme riche choisit une vie centrée sur lui-même, négligeant les besoins de Lazare et probablement de bien d’autres. Il ne manifesta aucune compassion de sorte qu’aucune compassion ne lui fut manifestée. Est-ce un avertissement de Jésus ? Bien évidemment. Il veut que nous atteignions le ciel. Le chemin qui y conduit est pavé d’actes d’amour et de charité . Quand nous sommes compatissants, nous choisissons l’amour. Quand nous choisissons notre prochain, nous choisissons Dieu lui-même.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus je suis souvent aveuglé par mes propres raisonnements, par mon point de vue ou mon propre intérêt. Aide-moi à chercher la perfection en t’aimant, toi et mon prochain. Le chemin de l’amour et de la charité est celui que je veux parcourir car il conduit vers toi qui es la source de tout bonheur.

Résolution Aujourd’hui, je ferai un geste de charité, en soulageant une souffrance, si possible morale, d’un de mes frères.


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vendredi 13 mars 2009
Fertilité spirituelle


Saint Matthieu 21, 33-43 ; 45-46
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ’Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ’Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l’héritage !’ Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. Et tout homme qui tombera sur cette pierre sera brisé ; celui sur qui elle tombera, elle le pulvérisera ! » Les chefs des prêtres et les pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que Jésus parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu’elle le tenait pour un prophète.



Prière d’introduction Père céleste, tu es le maître de la vigne, c’est toi qui transformes le fruit de la vigne et le fais durer. Permets que nous soyons toujours attachés à la vigne et que nous portions beaucoup de fruit dans nos vies.

Demande Seigneur Jésus, augmente ma foi et mon amour.

Points de réflexion
1. Une vigne et ses sarments. Ce n’est pas la première fois que Jésus utilise cette image de la vigne et de ses sarments. Elle pouvait être facilement comprise par les gens de son époque, qui vivaient principalement des produits de la terre. Si des branches ne produisaient pas de fruit on les sectionnait, tout simplement. Il nous faut aussi produire des fruits « spirituels » dans notre vie.

2. Dieu désire notre fertilité. Notre vie spirituelle doit être fertile. Il nous faut cultiver notre vie spirituelle et beaucoup travailler à produire le fruit qui nous amènera plus près de Dieu. Notre Seigneur désire que nous soyons fertiles quand il déclare « par cela mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit » et aussi « Car je vous ai choisis et je vous ai envoyés pour que vous alliez et produisiez beaucoup de fruit. »

3. Cultiver le terreau de notre âme. Il nous faut donc labourer le sol de notre âme par les bonnes actions, la prière et une vie sacramentelle plus intense. Utiliser ces moyens dans notre vie spirituelle, nous fait ressembler au jardinier qui soigne son jardin. La prière est la semence, les sacrements nourrissent les plantes et les bonnes actions entretiennent les plantes qui grandissent. Il en résulte que la plante portera des fruits, avec la grâce de Dieu, en vue de la vie éternelle.

Dialogue avec le Christ Jardinier divin de mon âme, aide-moi à cultiver ma vie spirituelle afin de porter du fruit qui dure ; du fruit qui donnera de la gloire au Père et qui aidera au salut des âmes.

Résolution Aujourd’hui je vais essayer de mettre ces trois moyens (prière, partage et pénitence) en pratique dans ma vie spirituelle.


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samedi 14 mars 2009
Retourner chez le Père


Saint Luc 15, 1-3,11-32
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ’Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils...’ Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ’C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : ’Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ’Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »



Prière d’introduction Je viens à toi, Seigneur, comme un pécheur qui admire ton grand amour et ta miséricorde infinie. Je crois en toi, et je t’ai mis au centre de ma vie. J’ai mis tout ce que je suis devant toi avec humilité et, comme les apôtres, je reconnais ma petitesse devant ta splendeur. Avec l’aide de Marie, notre sainte Mère, je place cette méditation entre tes mains, espérant que tu me donneras les grâces dont j’ai le plus besoin.

Demande Seigneur, aide-moi à reconnaitre ma dépendance complète à ton égard pour obtenir la grâce de vivre selon ta volonté. Aide-moi à me détacher plus chaque jour de l’esclavage du péché et du vice dans ma vie.

Points de réflexion
1. Vivre pour le moment. Le fils cadet était persuadé qu’il était en train de gâcher son existence. Il a voulu être au centre de l’action, et il le voulait tout de suite. Beaucoup de ce qu’il a perçu comme bien était comme il l’imaginait, mais ce n’était guère plus que de passer du bon temps et faire tout ce qui lui passait par la tête. Il était insouciant, et ses actions ont causé beaucoup de mal. Dans la vie, il est si facile pour nous de nous mettre avant les autres et d’obtenir ce que nous voulons. Il arrive même que nous blessons ceux que nous aimons le plus. Le Christ nous appelle à voir notre vie non pas avec la disposition d’esprit de vivre le moment présent, mais avec les yeux de l’éternité.

2. L’épreuve de la réalité. Le jeune homme perd tout. Il touche le fond. Tout ce qu’il avait n’est plus qu’un lointain souvenir. Il se souvient à quel point il était en sécurité quand il vivait chez son père ; il se souvient combien même les ouvriers bénéficiaient des largesses de la maison paternelle. Il voit que rien ne le retient là où il est - hors de la grâce de son père - et il entreprend alors le chemin de retour vers son père. Quand nous nous trompons et nous péchons, ayons cette même attitude de contrition. Le Carême est le moment où nous pouvons renouveler notre relation avec le Christ par le sacrement de la confession. Comme le fils cadet, soyons humbles, rendons-nous compte que nous n’avons rien à perdre et tout à gagner, et reprenons le chemin de la maison du père.

3. Le Père nous accueille les bras ouverts. Le jeune homme n’avait même pas le temps de finir son discours que son père l’a couvert de baisers et l’a traité comme un roi. Le Père nous traite comme ceci chaque fois que nous revenons lui demander pardon. Il veut accueillir notre remords, mais plus que tout il veut nous reconstruire par sa grâce et sa présence en notre vie. C’est la plus grande joie du Père : nous avoir de retour, sain et sauf dans sa grâce. Il nous aime tellement qu’il nous a donné un sacrement disponible pour tous pour juste cette raison : regagner notre cœur.

Dialogue avec le Christ Jésus-Christ, je te rends grâce pour le sacrement de la réconciliation par lequel je me réunis au Père de miséricorde. Je suis pécheur et j’ai erré loin de toi dans ma vie. Pourtant tu ne m’abandonnes jamais ; tu me cherches et tu m’attires de nouveau à toi. Avec l’aide de ta grâce, je m’efforce de surmonter mes défauts, mes fautes et mes péchés.

Résolution Aujourd’hui je prendrai le temps nécessaire pour faire un bon examen de conscience.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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