lunedì 2 febbraio 2009

DIMANCHE 11 JANVIER 2009


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dimanche 11 janvier 2009
Esprit de Dieu descend sur moi


Saint Marc 1, 7-11
Jean-Baptiste proclamait dans le désert : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. »



Prière d’introduction Seigneur, tu as été baptisé dans le Jourdain pour sanctifier les eaux du baptême et pour illustrer, pour nous notre propre besoin, ce sacrement d’initiation chrétienne. Augmente ma foi dans les grâces que mon baptême me donne, et aide-moi à les faire vivre par un amour actif pour toi.

Demande Seigneur donne-moi la foi et l’humilité nécessaires pour faire confiance en toi plus qu’en moi-même pour accomplir la mission pour laquelle tu m’as créé.

Points de réflexion
1. Aimé par le Tout-Puissant. « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. »La parole de Dieu nous apprend que la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse (ps 111). La crainte du Seigneur commence quand je reconnais qu’il existe quelqu’un de plus puissant que moi et que cette personne désire entretenir une relation personnelle avec moi. Le Christ est plus puissant que moi et il m’aime de toutes ses forces. Ma seule crainte doit être mon manque de réponse, de confiance et de don de moi-même envers lui.

2. Mon plus grand bien. « Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. » En prononçant ces paroles il n’y a ni crainte ni insécurité dans la voix de Jean. Au lieu de cela, il y a la joie et la conviction. La vraie humilité stimule la force de l’âme et la paix intérieure, nous permettant de nous réjouir de la grandeur de Dieu. En effet, rien de sa grandeur ne m’échappe ; il est tout à moi. Plus je me vide de moi-même, plus il me remplit de ses dons. En faisant des actes d’humilité, je t’adore toi, le Seigneur, et je travaille pour mon plus grand bien.

3. Viens Esprit dans nos cœurs. « L’Esprit descend sur lui comme une colombe. » L’Esprit Saint est avec notre Seigneur à chaque instant de sa vie. Il pose son ombre sur la Vierge quand elle conçoit Jésus en son sein. Il accompagne Jésus pendant toute son enfance. Il le conduit dans le désert pour le préparer à sa vie publique par des épreuves et des tentations. Il descend sur lui au moment de son baptême. De même, par notre propre baptême l’Esprit Saint descend sur nous, nous préparant pour la mission que Dieu nous a donnée. "Viens Esprit Saint, remplir les cœurs de tes fidèles, et allume en eux le feu de ton amour."

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu désires entretenir une relation personnelle avec moi. Pour cela, tu m’as donné le don du baptême pour m’introduire dans la vie de grâce et d’amitié avec toi. Tu es tout-puissant pourtant tu recherches mon amitié. Accorde-moi le don de savoir correspondre à ton amour. Que je ne perde pas la plus grande occasion de la vie : te connaître, t’aimer et te servir afin de me préparer à être avec toi pour toujours dans l’éternité.

Résolution Je passerai la journée en remerciant Dieu pour mon baptême et pour toutes les grâces qu’il me donne jour après jour.


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lundi 12 janvier 2009
Proclamer la Bonne Nouvelle


Saint Marc 1, 14-20
Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent. Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets. Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.



Prière d’introduction Seigneur, je te remercie pour ce moment avec toi. Aide-moi à bien en profiter. Augmente ma foi de sorte que je puisse voir ta main diriger ma vie. Augmente mon espérance de sorte que je te fasse confiance en tout. Augmente mon amour de sorte que je te sois fidèle dans les plus petits détails de ma vie. Ne me laisse jamais être séparé de toi.

Demande Seigneur, accorde-moi de cheminer joyeusement vers le ciel.

Points de réflexion
1. La Bonne Nouvelle. Jésus est venu proclamer de bonnes nouvelles. Le message chrétien est éminemment positif. C’est un message d’espoir pour l’homme déchu, emprisonné dans le péché et la mort. En Christ nos péchés sont enlevés, et nos âmes sont inondées de grâce. Nous sommes devenus des enfants de Dieu. Nous avons reçu les dons de l’Esprit Saint afin de pouvoir suivre ses inspirations plus étroitement. Le Christ a triomphé du mal et de la mort et il nous a libèré du péché. La réalité de notre condition dans le Christ devrait être une source éternelle de joie et de paix pour nous. Il ne devrait avoir de chrétien ni triste ni sombre. Le monde a besoin du témoignage de notre joie chrétienne. C’est ce qui attirera des personnes au Christ. Nous ne pouvons imaginer le Christ sombre et abattu, ne voyant que des problèmes, des difficultés et des échecs. Non. Il a attiré des personnes à lui parce qu’il avait une personnalité attrayante, une joie irrésistible. Comment est-ce que je cherche à cultiver ces qualités ?

2. Jésus nomme son équipe. Jésus ne s’est pas mis à racheter le monde tout seul. Il a choisi un groupe de douze hommes pour participer à son œuvre de salut. Il leur a donné le meilleur de son temps et de son énergie pour qu’ils puissent continuer le travail après son départ vers le Père. Ils ont été choisi pour prêcher la bonne nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre. Tout comme il travaillait à travers eux, Jésus continue à travailler à travers nous aujourd’hui. Quel travail concret me demande-t-il ? Comment veut-il m’employer pour toucher des âmes et les conduire à lui ?

3. Ils ont jeté leurs filets. Contemplons la réponse des disciples. Ils ont tout laissé tomber pour suivre le Christ. Ils ont laissé leurs affaires, leurs maisons, et leurs familles. Ils n’ont pas hésité. Jésus a appelé, et ils ont répondu. Les disciples nous montrent le chemin. D’abord, ils ont écouté l’appel : ils étaient ouverts et ils se sont rendus disponibles. Aujourd’hui, c’est dans la méditation que nous pouvons discerner l’appel de Dieu dans notre vie. Trop souvent, cependant, nous sommes si occupés que nous ne faisons pas un effort soutenu pour prier. Soyons attentifs et écoutons. Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. Jésus veut être très proche de nous. Il veut que nous le suivions et que nous continuions son travail. Il nous appelle à être des pêcheurs d’hommes. Est-ce que je l’écoute ?

Dialogue avec le Christ Me voici, Seigneur. Je viens faire ta volonté. Parle-moi, et donne-moi la grâce de te suivre avec joie. Je ne veux pas vivre ma vie juste pour moi seul. Ouvre mon cœur à toi. Quelles sont les choses dans ma vie qui me retiennent ? Qui m’empêche de tout te donner, de donner le "oui" définitif à ta volonté dans ma vie ? Aide-moi à voir et à répondre.

Résolution Aujourd’hui je parlerai à quelqu’un de la joie que ma foi m’apporte.


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mardi 13 janvier 2009
La route raide et épineuse de la vérité


Saint Marc 1, 21-28
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. » L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.



Prière d’introduction Seigneur, dispose mon cœur à bien méditer, non pas simplement à formuler des pensées pieuses, mais à contempler tes vérités en ta présence. Prier c’est jouir de ta présence, te regarder dans les yeux, me laisser aimer par toi.

Demande Seigneur, fais moi comprendre que tu es la vérité. Aide-moi à t’aimer en tant que la Vérité incarnée dans mon cœur.

Points de réflexion
1. La vérité et le bien entrelacés. "Car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes." Dans son encyclique ‘Splendeur de la Vérité’, le pape Jean Paul II nous rappelle le lien nécessaire entre la liberté, la vérité et le bien. Il est allé jusqu’à dire qu’une compréhension correcte de ce lien est essentiel pour le salut du monde car la vérité éclaire l’intelligence et donne sa forme à la liberté de l’homme, qui, de cette façon, est amené à connaître et à aimer le Seigneur. Jésus enseignait avec autorité parce qu’il était à la fois la Vérité et le Bien. Notre liberté consiste à le reconnaitre et à vivre en conséquence.

2. Multiplier le Bien. "Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ?" Quand notre liberté refuse d’admettre que Jésus est la Vérité et que notre plus grand bien est de l’aimer et de le suivre, nous nous sentons menacés. Nous nous accrochons au bien que nous imaginons avoir en dehors du Christ. Il ne veut pas enlever le bien que nous avons, il désire plutôt l’augmenter et le multiplier. Comme l’a dit Benoît XVI : « Le Christ …‘n’enlève rien ; il donne tout. »(Homélie du 24 avril 2005) Mais pour y arriver, il est nécessaire de renoncer aux biens inférieurs auxquels nous tenons de sorte que de plus grands biens puissent se lever avec force. "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit". (Jn 12,24).

3. Les exigences de la Vérité. ‘Tous s’interrogeaient : " Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! "’ Aujourd’hui nous vivons dans un monde relativiste, où chacun choisit la vérité qui lui convient. "Pourvu que tu sois heureux" est la devise du jour. Nous sommes stupéfiés quand Jésus brise le moule du relativisme, quand il révèle le mensonge qui s’y cache et il proclame qu’il est la Vérité. Quand le choix de l’exigence de l’évangile surgit dans ma vie, est-ce que je me réfugie dans le relativisme en prétendant que comment ou si j’y réponds n’importe pas ? Si le message évangélique va dans mon sens, j’y obéis, mais si cela devient inconfortable.... La vérité peut déranger, mais quelle bénédiction de savoir que dans la personne du Christ, la vérité est aussi amour, miséricorde, bonté et joie.

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu sais avec quelle facilité j’évite de satisfaire tes désirs pour ma vie. Je me justifie tout en sachant que quand j’accomplis ta volonté, je découvre toujours en moi une nouvelle force, une énergie cachée et des ressources inexploitées d’amour. Aide-moi à me donner à toi dans l’amour, à satisfaire tes demandes, et à éprouver la puissance de ta grâce déversée en moi.

Résolution Aujourd’hui je ferai un sacrifice difficile par amour pour le Christ, celui qui, je le sais, le satisfera le plus.


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mercredi 14 janvier 2009
Intervenir


Saint Marc 1, 29-39
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais. »



Prière d’introduction Père du ciel, donne-nous ton aide divine pour que nous ayons le courage spirituel d’être fidèles à ton service et victorieux dans nos épreuves et souffrances. Accorde-le nous par le Christ Notre Seigneur.

Demande Jésus, accrois mon amour pour la mission.

Points de réflexion
1. Il guérit de nombreuses personnes et il chassa beaucoup de démons. La paralysie et la possession sont deux matières différentes, mais elles se croisent de façon inattendue quand Jésus les guérit. La guérison physique est un procédé naturel qui peut aussi impliquer bien des niveaux d’interventions médicale et technologique. Faire sortir des démons impliquera toujours une médiation surnaturelle puissante. Jésus est le maître de ces deux procédés. Un jour il accomplit un miracle à la demande de sa mère (Jn. 2, 1-12). En un instant quelques jarres d’eau furent remplies de vin – un miracle assurément par n’importe quel standard rigoureux. Le procédé est naturel, mais l’intervention est surnaturelle. L’eau est absorbée naturellement par les plantes et dans ce cas-là par les vignes. Les vignes attirent l’eau qui ira éventuellement dans les grappes de raisin. Ces grappes sont récoltées, pressées et mises à fermenter, ce qui produira le vin. Le procédé est naturel. Jésus, simplement, se mit au milieu, pour ainsi dire, et accéléra le procédé. Ainsi quand il guérit les malades, il montre que c’est un procédé dont lui, en tant que Dieu, est l’auteur. Il l’a simplement fait aboutir plus rapidement que ce qui est normal. « Le Royaume de Dieu est proche ».

2. Se lever très tôt, avant l’aurore. Peut-on avoir aucun doute sur l’importance de la prière si celui qui est capable de guérir les malades et de chasser les démons fait tout ce qu’il peut pour s’assurer d’avoir le temps de prier ? L’effort de prier et de prendre le temps de prier demandera une décision consciente de ma part pour avoir lieu. Je ne deviendrai pas saint s’il n’y a pas de décision de commencer par prier. Certainement Jésus pourrait « intervenir » et – « Bingo ! » - je deviendrais une personne différente. De temps en temps cela arrive – des conversions majeures. Mais même si cela arrivait, la prière doit commencer ou alors je reviendrais à l’état antérieur. Le procédé normal est une décision quotidienne de prier, d’être avec Dieu et de le laisser me parler dans la prière. Le fruit est une croissance en sainteté parce que la prière est un des moyens ordinaires par lequel Dieu me communique sa vie, même si ma prière semble aride. Prier c’est ouvrir grand la porte de ma vie à Dieu et à sa grâce. Avec sa grâce dans ma vie, ma vie commence à changer, à se transformer et à grandir. Dans la prière je permets au Royaume de Dieu de s’enraciner profondément et de se fonder solidement.

3. C’est pour cela que je suis venu. Jésus n’a pas d’agenda personnel en dehors de la volonté du Père. Tout tourne autour de la mission pour laquelle il est venu dans le monde : pour annoncer et établir le royaume et pour racheter l’humanité. Ma vie et surtout mon activité apostolique devrait s’intégrer au plan de Dieu. En tant que chrétien je dois faire attention à ne rien chercher en dehors de ce qui devrait me guider, la volonté de Dieu. Mais si nous voulons que notre activité soit efficace, il faut d’abord être contemplatif. C’est seulement en contemplant le mystère du Christ en prière que nous pouvons l’exprimer aux autres avec conviction. Voilà pourquoi, comme on le dit classiquement, l’apostolat c’est de donner aux autres ce que nous avons déjà nous-mêmes contemplé dans notre prière personnelle.. Nous devons être les disciples du Christ afin de devenir ses apôtres. Nous apprenons à connaître Jésus en méditant sur lui dans la prière et en l’imitant dans notre vie de tous les jours.. Quand je médite sur les Ecritures, je devrais me demander quelle attitude de Jésus je découvre dans ce passage. Quels sont ses critères ? Que ferait Jésus dans ces circonstances ? Alors je peux aller et faire de même.

Dialogue avec le Christ Ô Seigneur, tu as donné beaucoup d’indications de ton royaume parmi les hommes. La transformation continuelle de ma vie révèle ta main qui me guide et la grâce qui me donne la vie. Aide-moi à bien prier et à le faire souvent au cours de la journée en m’efforçant d’unir mon travail et ma vie avec toi. Ouvre mes yeux sur les besoins de ceux qui m’entourent.

Résolution Aujourd’hui je dirai une dizaine de chapelet pour quelqu’un qui a besoin de la grâce de Dieu pour revenir à lui.


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jeudi 15 janvier 2009
Choisir la fidelité


Saint Marc 1, 40-45
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu’il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d’éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.



Prière d’introduction Seigneur Dieu tout-puissant, rien de ce qui est contre ta volonté ne peut être bon, et tout ce qui vient de toi a de la valeur. Mets en nos cœurs un désir de te plaire, et remplis nos esprits d’amour, de sorte que chacune de nos pensées grandisse en sagesse et que tous nos efforts soient remplis de ta paix. Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur.

Demande Seigneur, que je sois toujours au service de ta volonté.

Points de réflexion
1. « Attention, ne dis rien à personne. » Le lépreux s’approche de Jésus rempli d’une humilité profonde et d’une grande foi. En d’autres termes, il est un homme spirituel. Il est également un homme de prière ; sa prière touche le cœur de Jésus qui le guérit de son infirmité. Mais Jésus demande quelque chose de lui que l’homme ne comprend pas, qui parait inconcevable étant donné les circonstances. Qui d’entre nous, libéré d’une maladie débilitante et désespérante, ne voudrait pas raconter à tous son histoire ? Pourtant Jésus demande seulement une chose en échange pour le miracle opéré : l’obéissance. Parfois nous avons du mal à comprendre ce que Jésus essaye d’accomplir dans ma vie, où il me mène ou pourquoi il me demande certaines choses. L’homme a eu assez de foi en Jésus pour être guéri de sa lèpre. Une fois guéri, pourquoi ne lui ferait- il pas confiance quand Jésus lui demande d’obéir ?

2. L’homme est parti et a commencé à répandre la nouvelle. Un des grands dangers de la vie spirituelle est l’orgueil. Plus nous avançons dans notre vie spirituelle, plus nous sommes tentés de dépendre davantage de notre propre jugement que de celui des autorités légitimes - y compris des enseignements de l’Eglise. Nous pouvons être pieux et actifs dans notre foi, mais nous pouvons également nous attacher à la manière dont nous voulons que les choses soient. Jésus demande une chose seulement de cet homme, pourtant l’homme considère que sa propre perception de la situation est supérieure à la demande du Christ. "Sûrement il n’a pas vraiment voulu dire ce qu’il a dit !" "S’il connaissait les circonstances il n’aurait jamais fait cette demande !" Aujourd’hui nous entendons les mêmes arguments dans des commentaires de ce genre : "L’Eglise est en dehors du siècle. Ses enseignements doivent être modernisés. Elle ne comprend pas la nature humaine, etc.. ... " Si par notre foi nous croyons en Jésus-Christ, alors nous devons également embrasser les enseignements de l’Eglise même qu’il a établie.

3. Il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville. Ce sera toujours ainsi quand nous voulons faire les choses à notre façon. La désobéissance diminue l’efficacité de l’action de la grâce de Dieu dans ma vie et l’efficacité de la mission apostolique de l’Eglise. L’homme dans ce récit a choisi de faire ce qu’il voulait et non pas ce que Jésus lui avait demandé. Il n’est pas rare de trouver des personnes qui, après des années à avoir fait les choses à leur manière, découvrent les répercussions douloureuses d’une vie de péché. Ils pensaient que l’Eglise était vieillotte. Avec le temps, ils ont vu que ses enseignements se sont avérés sages. En plus des conseils de l’Esprit Saint, l’Eglise a 2.000 ans d’expérience à son actif. Nous apportons 100 d’expérience au plus. Le plus souvent nous ne voyons que les circonstances immédiates de notre vie quotidienne. L’Eglise voit tout le panorama de l’histoire depuis ses origines. Il a été dit que c’est celui qui aime le moins qui contrôle la relation. Si je n’embrasse pas les enseignements de l’Eglise avec l’obéissance de la foi, il sera impossible pour Jésus d’entrer dans ma vie comme il le désire. La balle est dans mon camp.

Dialogue avec le Christ Seigneur, merci du don de l’Eglise et merci de me demander des efforts pour faire grandir ma foi, mon espérance et mon amour. Tu m’as dit que si je voulais te suivre je devais porter ma croix. Mais tu m’as également promis de m’accorder ta grâce. Aide-moi à aimer ma Mère l’Eglise.

Résolution Aujourd’hui je prierai une dizaine de chapelet pour le pape, pour mon évêque et pour tous les évêques et les prêtres.


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vendredi 16 janvier 2009
La puissance de pardonner


Saint Marc 2, 1-12
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait dans l’assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : ’Tes péchés sont pardonnés’, ou bien de dire : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l’ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » L’homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »



Prière d’introduction Dieu tout puissant, éloigne de nous ce qui nous empêche de recevoir le Christ avec joie. Que la noirceur de l’orgueil ne voile pas la vision de la sagesse qui emplit les esprits de ceux qui Le trouve. Accorde-nous cela par notre Seigneur Jésus Christ.

Demande Seigneur, augmente ma foi dans la prière.

Points de réflexion
1. Jésus vit leur foi. Voici la puissance de la prière d’intercession ! « Par l’intercession, celui qui prie cherche ‘pas seulement son propre intérêt, mais l’intérêt des autres’ jusqu’à prier pour ceux qui lui font du mal » (CEC, no. 2635). Dans cette scène nous découvrons ce que la prière d’intercession accomplit à un niveau spirituel. Les quatre hommes amènent leur ami à Jésus, poussés par leur foi dans la puissance du Christ et par l’amour pour celui qu’il porte. Quand nous intercédons pour les autres nous les portons à Jésus. Remarquez que ce n’était pas facile. On peut penser qu’ils l’ont porté sur une certaine distance. Quand ils arrivèrent ils rencontrèrent immédiatement des obstacles. L’endroit était bourré, aussi ne pouvaient-ils pas passer par la porte. Leur amour et leur foi étaient suffisamment forts pour les pousser à trouver une solution – pour continuer à intercéder pour leur ami, en quelque sorte – malgré la distance déjà parcourue pour lui. Parfois nous avons l’impression de ne pas être entendus, que notre prière n’a pas d’impact. Quand cette tentation se fait sentir, c’est précisément quand nous avons besoin de détermination pour continuer à amener cette personne par notre prière et nos sacrifices spirituels.

2. Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. La plus grande des guérisons ! Jésus commence par la partie la plus importante de la personne : son âme. « Je désire donc encourager la promotion du sacrement de pénitence. Alors que ce sacrement est souvent considéré avec indifférence, il a trait précisément à la plénitude de la guérison à laquelle nous aspirons. Une appréciation renouvelée de ce sacrement confirmera que le temps passé dans le confessionnal retire le bon à partir du mal, restaure la vie de la mort, et révèle à nouveau l’aspect miséricordieux du Père. » (Benoît XVI, s’adressant aux évêques du Canada occidental, 9 Octobre 2006). Moi, prêtre j’ai souvent été le témoin d’un changement profond apporté à la vie d’une personne par la phrase de Jésus – « vos péchés sont pardonnés » -. Parfois des péchés sont traînés pendant des années ou des dizaines d’années. Ils blessent sérieusement et paralysent des individus dans leur relation à Dieu, vis-à-vis de leur conjoints ou membres de leur famille, même vis-à-vis d’eux-mêmes. Quand ces personnes reviennent finalement se confesser et retrouvent la vie de grâce, cela vient souvent parce que quelqu’un d’autre a prié constamment pour leur conversion. Nous ne saurons jamais tout à fait comment Dieu appliquera nos prières d’intercession, mais nous sommes assurés qu’il les applique à la personne qui en a besoin : aussi continuons à prier !

3. Qui peut, sinon Dieu, pardonner les péchés ? Leur question n’est pas seulement valide, mais la réponse attendue est exacte. Seul Dieu peut pardonner les péchés ! Jésus ira même plus loin. Comme les scribes associent le péché et la maladie, Jésus montrera qu’il a l’autorité de pardonner les péché en guérissant la maladie. La guérison physique devient une indication du pouvoir de pardonner les péchés et une preuve que le Royaume de Dieu est à la portée de cette personne même. Pourtant leur cœur ne change pas. Ils sont fermés à la vérité parce que l’orgueil qui mène leur vie a entraîné leur pharisaïsme et les a aveuglés. C’est eux, en fait, qui sont paralysés – paralysés par le poids de leur orgueil. Finalement c’est vraiment le pire de tous les péchés. Il peut nous fermer à la grâce de Dieu et à son plan sur notre vie, nous faisant mépriser le bien que Dieu offre aux autres. Ils n’étaient pas ouverts à la vérité parce qu’ils n’étaient pas ouverts à Dieu. Une des meilleures façons de soigner ce cancer de l’orgueil c’est de s’en repentir souvent en confession. Dans ce sacrement, Dieu qui pardonne les péchés, répand la grâce de la guérison pour que nous combattions l’orgueil qui cherche à étouffer la vie de Dieu en nous, si nous le laissons agir.

Dialogue avec le Christ Ô Seigneur, loin de ta grâce je serais toujours satisfait de moi-même. Tu sais la lutte que je ressens en moi entre les choses que je voudrais et la voie que tu veux que je suive. Donne-moi la sagesse et la force de prendre les armes contre mon orgueil pour suivre ton exemple d’humilité et de charité. En toi seul se trouvent paix et joie durable.

Résolution Aujourd’hui je rendrai visite au Saint Sacrement pour prier pour ces personnes qui ont vraiment besoin de mes prières.


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samedi 17 janvier 2009
Être disciple


Saint Marc 2, 13-17
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples : « Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »



Prière d’introduction Père de l’amour, source de toutes les bénédictions, aide-nous à passer de notre ancienne vie de péché à une nouvelle vie de grâce. Prépare-nous pour la gloire de ton royaume. Agis par le Christ, notre Seigneur.

Demande Seigneur, donne-moi un cœur généreux.

Points de réflexion
1. Il se leva et le suivit. « Il se leva et le suivit ». La brièveté de la phrase souligne clairement la promptitude de Matthieu à répondre à l’appel…Dans ce geste on peut voir le détachement d’une situation de péché et, en même temps, l’adhésion consciente à une nouvelle vie, debout, en communion avec Jésus » (Benoît XVI, audience générale, 30 Août 2006). La sainteté de vie n’est pas simplement une séparation de ce qui est péché mais, plus encore, une participation à l’amour et à la sainteté de Dieu. Ce n’est pas seulement la séparation de quelque chose mais la transformation en celui que Dieu a créé, pour que je le devienne. Quand Dieu appelle, il ne donne jamais de carte, mais une boussole. Nous ne voyons pas la pleine image, nous ne connaissons que la direction. Tous les jours il nous invite à le suivre, à approfondir une communion d’amour avec lui, et à garder nos yeux fixés sur lui comme une lampe qui brille dans un lieu obscur (2 Pierre 1,19) Matthieu n’a vraiment aucune idée de comment va finir sa vie. Mais il savait qu’elle devait changer et où ce changement devait commencer. Matthieu était tellement sûr que Jésus en valait la peine qu’il lui fit confiance et lui remit sa vie. C’est pourquoi il se leva et le suivit, jusqu’au martyre, comme le montra l’histoire. Vous et moi devons choisir tous les jours de suivre l’exemple de Matthieu sur comment suivre Jésus.

2. Lorsqu’il était à table chez lui. « Attention ! Je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre, j’entrerai chez lui et nous dînerons en tête à tête. » (Apocalypse 3, 20). Ils célèbrent la vocation de Matthieu qui suit Jésus. Il aurait pu dire « non » ou « pas encore » ou « pas maintenant ». Mais réfléchissez aux effets si un tel refus avait eu lieu. Tout d’abord il n’y aurait pas eu de dîner et en conséquence beaucoup des amis de Matthieu auraient manqué la rencontre intime avec Jésus ce soir-là : une rencontre qui a changé définitivement certaines de leurs vies. Jésus a frappé à la porte de la vie de Matthieu et Matthieu l’a ouverte toute grande. Puis, comme la Samaritaine, il courut chercher d’autres gens afin qu’ils puissent rencontrer Jésus. Grâce au « oui » de Matthieu, Jésus commença à toucher la vie d’autres personnes. Chaque fois que nous disons « oui » à Jésus il n’agit pas seulement en nous mais par nous. Aujourd’hui encore il m’invite à dire « oui » à sa volonté et à être donc son instrument de grâce pour les autres. « Je me tiens à la porte et je frappe… »

3. Pourquoi est-ce que votre maître mange avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? Pour que nous puissions recevoir deux leçons : la profondeur de son amour pour chaque âme et comment nous devons aimer les autres sans condition. « Dieu prouve son amour pour nous car au temps où nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous » (Romains 5, 8). Aimer les autres sans conditions ne signifie pas que nous acceptions joyeusement leur péché. Nous les aimons malgré leur péché et en espérant qu’ils mettront de côté, un jour, leur façon de vivre. La miséricorde est la forme de l’amour que nous ne pouvons jamais exercer directement envers Dieu. Pourtant c’est sa plus grande expression d’amour pour chacun de nous. Par le fait que Jésus est mort sur la croix pour le pardon de nos péchés, Dieu nous a révélé le summum de l’amour. Ainsi, quand nous sommes miséricordieux, que nous pratiquons le pardon, la patience envers ceux qui nous entourent, nous imitons la plus haute forme de l’amour. Jésus a mangé avec eux pour la même raison qu’il avait appelé Matthieu à le suivre : parce qu’il nous aime et qu’il veut partager sa vie avec nous.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, l’appel à te suivre est un appel à la conversion du cœur. Touche mon cœur par ta grâce de façon à ce que mes pensées et actions puissent toujours refléter mon désir d’imiter ton exemple d’amour. Rends-moi patient dans toutes les circonstances et capable de pardonner à ceux qui peuvent me faire du mal ou créer des difficultés.

Résolution Aujourd’hui je ferai un sacrifice et je l’offrirai pour les vocations.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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