lunedì 2 febbraio 2009

DIMANCHE 18 JANVIER 2009


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dimanche 18 janvier 2009
Le regard qui incite à un engagement plus profond


Saint Jean 1, 35-42
Jean Baptiste se trouvait de nouveau avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus. Celui-ci se retourna, vit qu’ils le suivaient, et leur dit : "Que cherchez-vous ?" Ils lui répondirent : « Rabbi (c’est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l’accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers quatre heures du soir. André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ). André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Képha » (ce qui veut dire : pierre).



Prière d’introduction Seigneur tu connais mon cœur. Tu connais toutes mes pensées, mes désirs et mes intentions, qu’ils soient bons ou mauvais. Tu m’aimes malgré toutes mes faiblesses et mes imperfections. Merci de ta patience et de ta bienveillance. Merci pour les grâces innombrables que tu déverses sur moi tous les jours, même si je ne m’en rends pas toujours compte. Merci de me faire ressentir ton amour. Cela m’aide à avancer et à garder l’espérance. Je te consacre ces moments précieux afin de mieux te connaître, t’aimer davantage et me laisser transformer par toi.

Demande Seigneur, accorde-moi une foi vivante qui recherche ta grâce et ta présence dans la routine du quotidien.

Points de réflexion
1. Cela vaut la peine d’attendre. Parfois il semble que Dieu mette très longtemps à répondre à notre prière. Cependant, quand il le fait les résultats excèdent toute attente. Depuis le temps d’Abraham, le monde attendait un sauveur. Le livre de la Genèse raconte comment Dieu a mis Abraham à l’épreuve, en lui demandant de sacrifier son fils unique, Isaac. Isaac, ignorant tout de l’intention de son père a demandé, "Mon père ! … voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ?" Abraham répondit : "C’est Dieu qui pourvoira à l’agneau pour l’holocauste, mon fils". En voyant le Christ sur les bords du Jourdain, Jean-Baptiste annonce la bonne nouvelle "Voici l’agneau de Dieu " (Jean 1,29). Les prières de la création déchue sont exaucées par la venue du Sauveur du monde - l’Agneau de Dieu. Ma foi en Dieu est-elle disposée à supporter l’épreuve du temps ? Est-ce que ma foi chancelle, lorsque mes prières ne sont pas exaucées aussi rapidement que je le voudrais ?

2. Que cherchez-vous ? Après la chute, Dieu a promis un sauveur qui rétablirait l’homme dans sa communion avec Dieu. "L’aspect le plus sublime de la dignité humaine se trouve dans cette vocation de l’homme à communier avec Dieu. Cette invitation que Dieu adresse à l’homme de dialoguer avec Lui commence avec l’existence humaine. Car si l’homme existe, c’est que Dieu l’a créé par Amour et, par Amour, ne cesse de lui donner l’être ; et l’homme ne vit pleinement selon la vérité que s’il reconnaît librement cet Amour et s’abandonne à son Créateur."(CEC ,no 27) Dans le passage d’évangile d’aujourd’hui, Simon Pierre et André se confient au Christ. Le cours de leurs vies subit un changement radical pour le meilleur. Est-ce que je cherche le Christ chaque jour ? Est-ce que je lui confie ma vie entière ? Y a-t-il des aspects de ma vie que je n’ai pas remis au Christ : mes soucis financiers, mon temps, ma famille ?

3. Le courage de se laisser soi-même en arrière. En abandonnant leur ancienne façon de vivre, Pierre et André ont fait l’expérience du Christ de manière plus profonde et plus intense. Trop souvent nous sommes démesurément attachés aux choses matérielles, à nos habitudes et à un mode de vie qui ne correspondent pas à notre foi catholique. Avons-nous le courage, comme Pierre et André, de renoncer à nos péchés passés et nos mauvaises habitudes ? Sommes-nous assez généreux pour abandonner même des choses bonnes en soi, de sorte de pouvoir suivre le Christ dans une relation qui exige un engagement plus profond de notre temps, de nos ressources ou de nos talents ? Qu’est-ce qui m’en empêche ? Est-ce que je manque de foi et de confiance en Christ ? Mon amour est-il à la mesure du défi ? L’invitation du Christ, " Venez et voyez " est pour nous tous. Elle est la promesse d’une nouvelle signification, d’une dimension sublime et inimaginable pour notre vie.

Dialogue avec le Christ Seigneur, enseigne-moi à ne pas avoir peur, mais à avoir le courage de prendre un vrai engagement et de donner de mon temps, de mes ressources et de mes talents. Je veux t’aider à étendre ton Royaume dans les cœurs de tous les hommes. Raffermi par la foi et encouragé par ton amour, je sais que je ne serai pas déçu.

Résolution Cette semaine je mettrai de côté un temps chaque jour pour m’asseoir et étudier ma foi davantage, particulièrement les domaines que je trouve difficiles à expliquer aux autres.


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lundi 19 janvier 2009
Dieu lit dans nos cœurs


Saint Marc 2, 18-22
Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ? » Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais un temps viendra où l’Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils jeûneront. Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire davantage. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves. »



Prière d’introduction Je crois que tu me connais mieux que je ne me connais moi-même. Je crois que tu es mon Dieu, mon tout. J’ai confiance en toi, car je sais que tu veux me guider et m’aider à être le saint que tu désires depuis ma création. Seigneur, je t’aime car tu as ouvert le ciel pour moi par tes souffrances et ta mort. J’ai confiance que tu m’aideras et me donneras ce dont j’ai besoin pour te suivre de plus près.

Demande Seigneur, donne-moi la grâce de purifier mes intentions.

Points de réflexion
1. Pourquoi jeûnons-nous ? On peut toujours mieux faire dans notre vie. Dieu lit dans nos cœurs et il nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Le jeûne nous « aide à maîtriser nos instincts et notre liberté de cœur » (CEC, 2043). Nous sommes les victimes du péché originel, et l’un de ses effets est la faiblesse de notre volonté. La volonté est l’un des composants fondamentaux pour la sainteté. Celui qui a une volonté bien formée établit les fondations de vie pour devenir saint. Nous ne pouvons atteindre la sainteté à moins d’encourager d’abord les vertus humaines par lesquelles Dieu peut nous apporter sa grâce et son amour. « D’abord l’homme, puis le saint. » Le jeûne peut nous aider à former notre volonté et notre maîtrise de nous-mêmes.

2. Est-ce que les invités de la noce jeûnent pendant que le marié est parmi eux ? Le Christ apporte bonheur et joie dans notre vie. Il accomplit tous nos espoirs et nos rêves. Il réalise tout ce que nous cherchons. Comment peut-on être triste quand on a le Christ ? Il est tout ce que nous cherchons, tout ce que nous désirons. Avec lui nous avons tout ce que nous voulons. Par lui nous sommes forts. Par lui nous sommes puissants. Quand le marié est avec nous, par sa grâce il travaille dans notre âme. Il amène la force spirituelle et la formation par les sacrements. La présence du Christ dans notre âme fait au plan spirituel ce que le jeûne accomplit au plan humain sur notre caractère : il renforce et purifie.

3. « Les jours viendront… où ils jeûneront. » Bien des fois nous faisons quelque chose car nous savons que c’est bien. D’autres fois, quand nous faisons quelque chose de bien, nous pouvons ne pas en être conscients, car on le fait par habitude et routine. Le sacrifice en lui-même n’a pas de valeur. Il doit être accompagné d’un amour personnel et enthousiaste pour Dieu. Il n’est pas suffisant de se sacrifier en soi-même, il faut avoir une juste motivation de le faire. Faire un sacrifice pour une intention particulière, telle que le Pape, l’Eglise, la fin de l’avortement, est une bonne chose.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je crois que tu connais mon cœur. Tu sais ce qui est en moi. Je veux purifier mes intentions par le sacrifice, et être rempli de ta grâce pour croître en sainteté. Agis en mon âme. Aide-moi à prendre avantage des occasions de sacrifice afin que je puisse grandir comme tu le désires.

Résolution Aujourd’hui je ferai un vrai sacrifice (par exemple ne pas regarder une émission de télévision, ne pas manger quelque chose que j’aime, un acte de charité envers quelqu’un) pour le Pape et ses intentions.


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mardi 20 janvier 2009
Jésus est Seigneur


Saint Marc 2, 23-28
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » Jésus leur répond : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui et ses compagnons ? Au temps du grand prêtre Abiathar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que seuls les prêtres peuvent manger, et il en donna aussi à ses compagnons. » Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »



Prière d’introduction Seigneur, je ne suis rien devant toi. Je te dois tout. Je crois que je suis une simple créature que tu as désiré racheter par bienveillance et bonté. Seigneur j’ai confiance en toi car tu es fidèle. Tu ne m’abandonneras jamais. Je t’aime, Seigneur parce que tu m’as aimé le premier. Augmente mon amour pour toi, Seigneur, parce que tu es mon Dieu.

Demande Seigneur, aide-moi à t’aimer plus.

Points de réflexion
1. Pourquoi faites-vous ce qui est illégal ? Nous vivons dans une société très légaliste et structurée. On doit faire les choses d’une certaine façon parce que cela nous a été indiqué. Si quelque chose se passe qui nous est étrangère ou différente de ce que nous attendons, nous avons un problème. Bien des lois prescrites par les Juifs étaient des applications pratiques des Dix Commandements à leur extrême. Cueillir des épis de blé et les manger était considéré comme du travail. C’est pourquoi il était défendu de le faire pendant le repos du Sabbat. Quelques fois des lois prescrites par les hommes sont superflues ou absurdes, mais « parce que c’est la loi », on y adhère même si elles contredisent des lois fondamentales inscrites en nos cœurs.

2. « Le Sabbat est fait pour l’homme ». Dieu est responsable. Tout ce qu’il nous a donné, il nous en a fait le don. Nous ne possédons rien. Tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, lui appartient. Dieu a créé le Sabbat pour que nous l’employions pour nos besoins spirituels. A cause de notre société si rapide et pleine de technologie beaucoup de gens pensent qu’ils ne doivent pas se plier au Sabbat. Aussi, au lieu d’être un jour de repos, un jour où nous glorifions Dieu en participant à la messe, en priant, en nous reposant et nous distrayant, beaucoup le considèrent comme un autre jour de travail. Ils ont perdu le sens du jour de repos, du jour mis de côté pour louer et glorifier Dieu.

3. Le Fils de l’Homme est le Maître du Sabbat. Jésus est responsable. Il est le Maître de tout. Déclarer qu’il est « le maître du Sabbat » indique qu’il est l’égal du Père. « La puissance, l’honneur et la gloire dûs au Père le sont aussi à Jésus » (CEC, 449) « L’affirmation de la seigneurie de Jésus sur le monde et l’histoire signifie aussi la reconnaissance que l’homme ne doit soumettre sa liberté personnelle, de façon absolue, à aucun pouvoir terrestre, mais seulement à Dieu le Père et au Seigneur Jésus-Christ : César n’est pas le ‘Seigneur’. » (CEC, 450) Je ne dois pas permettre que des problèmes matériels ou des seigneurs humains prennent le pas sur la souveraineté du Christ sur moi.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je crois que tu es grand, que tu domines tout. Parfois, Seigneur, je place d’autres préoccupations et soucis avant toi. Parfois je ne te donne pas ce qui t’est dû. Je sais que je devrais, et je voudrais vraiment le faire. Aide-moi à changer pour que tu deviennes vraiment le Seigneur de ma vie.

Résolution Je ferai une petite visite au Christ-Eucharistie ou je ferai une prière de communion spirituelle en le reconnaissant Seigneur et Sauveur.


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mercredi 21 janvier 2009
Le Christ me recherche


Saint Marc 3, 1-6
Un jour, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.



Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu attends de passer du temps avec moi pendant cette méditation. Je crois que tu désires me dire quelque chose. J’espère en toi, Seigneur, parce que je sais que tu veux le meilleur pour moi. Je t’aime, Seigneur, parce que tu m’as préservé et que tu m’as aidé à grandir dans la connaissance et dans l’amour que j’ai pour toi. Augmente mon amour pour toi, Seigneur. Permets-moi de t’aimer.

Demande Seigneur, guide-moi et veille sur moi.

Points de réflexion
1. Il entra dans la synagogue. Jésus a soif des âmes. Il veut que toutes soient sauvées. Jésus n’entre pas dans la synagogue par hasard, mais pour une bonne raison : il veut guérir l’homme à la main desséchée. Il le recherche parce qu’il veut le guérir. Le Christ a une mission. Sa mission est très simple, comme le décrivit Pierre à Corneille dans les Actes des Apôtres (10, 38) : « Dieu a oint de l’Esprit Saint et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait partout en faisant du bien et guérissant ceux qui étaient sous l’emprise du diable car Dieu était avec lui ». Le Christ entre dans la synagogue pour faire du bien. Sa mission, telle qu’il la voit est celle-ci : « Le Fils de l’Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19, 10)

2. Viens par ici. Le Christ cherche immédiatement l’homme à la main desséchée et l’appelle. Il ne perd pas de temps : il agit immédiatement. Il sait que nous avons besoin de lui et que sans lui nous ne pouvons rien faire. Il veut que nous allions vers lui. « Hors de moi vous ne pouvez rien faire ». (Jean 15, 5) S’il était simplement entré dans la synagogue, l’homme serait resté avec sa main desséchée. Jésus sait qu’il peut l’aider. Il aimerait que nous le recherchions, pourtant il sait bien que, s’il veut nous aider et nous guérir comme il le désire, il doit parfois nous rechercher auparavant.

3. « Sa main redevint normale ». L’homme à la main desséchée fut rétabli, mais pas complètement. Il avait besoin de l’aide de Notre Seigneur « le médecin de l’âme et du corps ». Le Christ désire m’apporter aussi cette guérison. Il veut que je sois bien. Il y aspire tellement qu’ « il a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres » (CEC, 1421) Le Christ prolonge ce pouvoir de guérison par l’intermédiaire de l’Eglise. Il m’aime et me recherche tellement qu’il m’offre les sacrements de Pénitence et des Malades pour que je puisse bénéficier de sa guérison.

Dialogue avec le Christ Merci, Seigneur, de ces cadeaux : les sacrements de Réconciliation et de l’onction des malades. Merci d’être venu me restaurer. Je t’ai beaucoup offensé, pourtant tu viens sans cesse me chercher, par amour pour moi, pour m’aider et me guérir.

Résolution Je vais faire un bon examen de conscience, ce soir, pour me préparer à rencontrer vraiment le Christ en confession.


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jeudi 22 janvier 2009
Le Christ est attirant


Saint Marc 3, 7-12
Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ; et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent ; et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce qu’il faisait, et ils vinrent à lui. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu’il ne soit pas écrasé par la foule. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.



Prière d’introduction Seigneur, je te remercie d’avoir choisi de venir parmi nous et de t’être fait homme. Je te remercie de t’être humilié à être quelqu’un comme moi. Je crois, Seigneur, que tu es le Fils de Dieu et le fils de Marie. J’espère en toi, Seigneur. J’espère en ta grandeur. Je t’aime, Seigneur, pour t’être révélé à moi. Augmente mon amour, Seigneur. Aide-moi à t’aimer plus.

Demande Seigneur, fais-moi la grâce de te suivre de plus près avec enthousiasme et joie.

Points de réflexion
1. Un grand nombre de personnes le suivaient. Le Christ comble nos espoirs et nos rêves. Tout ce que nous sommes, tout ce que nous espérons être, nous pouvons le trouver en lui. Les Galiléens et les Judéens le suivaient parce qu’il leur avait volé le cœur. Tout ce qu’ils désiraient, ils le trouvaient dans le Christ. Sans le Christ, nous n’avons aucun but dans nos vies. Ils l’avaient découvert : ils avaient rencontré un nouveau sens à leur existence, et c’était captivant. Quelle merveille de nous laisser captiver par le Christ ! Nous laissons le Christ régner dans nos vies et nous commençons à changer !

2. Le Christ est ma vie. Nous pouvons découvrir la richesse infinie de Dieu tous les jours. Nous sentons que rien, dans notre vie, ne peut se comparer à sa présence à nos côtés. Quelle certitude ! Quelle force en face de n’importe quel problème ! La plus grande richesse ou l’amour le plus doux ne peut se comparer au sentiment de sentir notre vie prise par lui. Nous pouvons comprendre les paroles de Saint Paul : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? » (Rom. 8, 35) Rien, absolument rien. A ses côtés tout s’évanouit ; nous sommes faits pour lui, à sa mesure, et rien dans la vie ne peut nous satisfaire complètement. Quand le Christ pénètre notre cœur, nous nous sentons enthousiasmés. La vie a du sens. La vie est satisfaisante et elle vaut la peine d’être vécue !

3. « Tu es le Fils de Dieu. » Ceux qui sont possédés par un démon reconnaissent que Jésus est Seigneur. Ils le reconnaissent comme le Messie. Quand nous reconnaissons le Christ comme Fils de Dieu, nous proclamons l’intimité qu’il a avec nous. Nous le reconnaissons comme Roi. Il est celui que nous avons attendu. Il est l’accomplissement de nos espoirs et rêves. Tout ce que nous voulons, tout ce que nous cherchons, nous le trouvons en lui. Nous ne pouvons rien demander de plus que d’être avec lui, car il est celui que nous attendions. Il est celui qui vient. Il est notre salut.

Dialogue avec le Christ Personne ne peut satisfaire les désirs de mon cœur comme toi. Tout ce que je cherche, tout ce que je désire, je le trouve en toi. Mon cœur est sans repos, mais en toi, Seigneur, mon cœur trouve tout ce qu’il désire.

Résolution Je ferai une visite à Jésus, dans le tabernacle.


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vendredi 23 janvier 2009
Le Christ me choisit


Saint Marc 3, 13-19
Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais. Donc, il institua les Douze : Pierre (c’est le nom qu’il donna à Simon), Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques (il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre »), André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.



Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu m’as invité à partager ton amitié par le baptême. J’ai confiance en ton Eglise. Tu nous as donné cette institution comme guide pour nous aider à faire notre salut. Je t’aime, Seigneur, parce que tu m’as aimé le premier. Je t’aime Seigneur, car tu m’as appelé à être ton ami et apôtre. Je peux bien être un pécheur, mais avec toi, Seigneur, je peux accomplir de grandes choses.

Demande Seigneur, Fais-moi la grâce de te suivre fidèlement jusqu’à ma mort.

Points de réflexion
1. Jésus appela ceux qu’il voulait. Jésus a choisi d’avoir besoin de nous. Il veut notre aide dans la grande tâche de la Nouvelle Évangélisation. Aussi grand et puissant qu’il soit, le Christ a voulu que l’homme collabore à son plan de salut. Il veut entraîner les autres à aider les gens à le connaître, l’aimer et le servir. Il utilise normalement la collaboration libre et responsable de l’homme pour accomplir ses plans. Par conséquent, bien que l’homme soit une créature aux possibilités très limitées, il peut accomplir des choses vraiment inimaginables quand il vit et travaille pour Dieu.

2. Il m’appelle par mon nom. Le Christ ne me choisit pas par hasard, pour collaborer avec lui à la Nouvelle Évangélisation. Il me connaît. Il me connaît mieux que je ne me connais moi-même et il m’invite, par amour, à être avec lui. Quand il m’appelle par mon nom il atteint le fond de mon cœur et de mon âme. Il va au plus profond de moi et il s’identifie avec moi. Quand il m’appelle par mon nom, il le fait par amour ; « il m’appelle à partager sa propre vie divine » (Lumen Gentium, 2). Il m’appelle par mon nom car il sait comme le cadeau qu’il veut partager avec moi, est grand.

3. Il me donne une mission. "Il les envoya prêcher avec la puissance de chasser les démons." (Marc 3, 14-15) Le Christ ne m’appelle pas seulement pour jouir de la vie présente. Il m’a créé dans un but. Il m’a donné une vocation spéciale que je suis le seul à accomplir. Je suis irremplaçable ; il n’y aura jamais un autre moi. La possibilité que j’ai de partager l’amitié du Christ est une invitation à faire quelque chose avec lui et pour lui. L’amour du Christ m’invite et me réclame de collaborer avec lui. Qui peut résister à une invitation de collaborer avec quelqu’un de si grand, et par une offre si stimulante et si satisfaisante.

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu désires que j’entre dans ton amitié. Tu m’as appelé par mon nom pour être ton ami. Tu m’as invité à t’aider dans la Nouvelle Évangélisation. Je veux t’aider et accomplir ma part. Donne-moi la force d’être proche de toi et de collaborer avec toi dans cette grande entreprise.

Résolution Je mettrai la conversation sur la foi avec quelqu’un.


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samedi 24 janvier 2009
Nous servirons le Seigneur


Saint Marc 3, 20-21
Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était pas possible de manger. Sa famille, l’apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »



Prière d’introduction Seigneur, je te remercie de marcher à mes côtés sur cette terre. Je crois, Seigneur, que tu es venu pour me racheter de mes péchés. J’espère en toi, Seigneur, parce que tu m’as aimé le premier. Augmente mon amour, Seigneur.

Demande Seigneur, fais-moi la grâce de reconnaître que je n’ai qu’une vie à vivre.

Points de réflexion
1. L’importance du temps. Le temps est un cadeau précieux de la part de Dieu. Nous ne saurons jamais son importance avant d’être arrivé au bout de notre temps. Les gens approchent du Christ pour lui demander la guérison, un avis, une aide et sa direction. Le Christ peut se rendre compte que c’est la seule façon de les rencontrer. Il doit les aider à ce moment-là. Il sait, lui, l’importance de ce moment. Les gens donnent beaucoup d’importance à la possibilité de développer leur intelligence, ou leurs capacités artistiques ou sportives, beaucoup aussi à savoir comment utiliser leurs possessions pour servir les autres. Cependant ils ne donnent pas la même importance, et sûrement pas plus d’importance, à savoir comment utiliser avec zèle le temps dont ils disposent. Pourtant, quand nous paraîtrons devant le Seigneur, un des premiers points que nous aurons à présenter sera l’usage que nous avons fait du temps que nous avions, le profit que nous aurons gagné, les recettes et intérêts que nous aurons obtenus pour Dieu, en investissant notre temps.

2. Le Christ a compris l’importance du temps. Le Christ est venu sur la terre pour sauver ce qui était perdu et nous racheter de nos péchés. Il savait que le temps sur terre est court. Il ne serait là que pour trente-trois années, dont il n’utiliserait que trois pour son ministère public. Il voulait accomplir beaucoup. Il ne pouvait pas revenir en arrière. Il avait voulu vivre parmi nous comme un homme, en acceptant tout ce que signifie l’humanité. Son temps était limité et sa mission lui demandait de le mettre à profit pour nous aider à atteindre le ciel. Le Christ nous enseigne par son exemple que la vie terrestre amène vers l’éternité. Il existe une proportion entre la façon dont nous administrons notre vie présente et le bonheur ou le malheur de notre vie à venir. De plus, le degré de bonheur que nous atteindrons dans l’éternité sera proportionnel à la façon dont nous nous comportons dans ce monde.

3. « Il a perdu la tête. » Beaucoup de gens ne voient pas la relation entre ce monde et l’autre. Ils pensent que le seul qui vaut la peine est celui d’ici-bas. Vivre pour l’éternité leur est étranger. Ils ne comprennent pas qu’ils sont ici dans un but, qu’ils ont une mission, une mission qui les prépare pour l’éternité. Le Christ, par contre, le comprenait fort bien, et il lui était égal de déranger les autres, même sa famille, pour son évangile. Le Christ nous enseigne que quelqu’un de vraiment saint est celui qui sait utiliser les quelques années qui lui sont données pour assimiler en profondeur que Dieu lit dans notre cœur.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je te remercie de marcher à mes côtés sur cette terre et de me montrer la valeur du temps. Tu n’avais que trente-trois ans pour nous faire connaître ton royaume. Je réalise que le temps est si court pour se préparer au ciel. Je n’ai que ce temps pour faire quelque chose pour toi, quelque chose que je pourrai emporter dans l’éternité.

Résolution Je laisserai de côté quelque chose qui pourrait être considéré comme une perte de temps : programme de télévision, bavardage inutile, ou jeu de vidéo.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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