venerdì 6 febbraio 2009

Dimanche 8 février 2009


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dimanche 8 février 2009
Jésus en prière


Saint Marc 1, 29-39
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais. »



Prière d’introduction Seigneur, merci de ce temps que nous allons passer ensemble. Aide-moi à bien en profiter. Que toutes mes pensées te soient agréables. Augmente le désir de mon cœur d’oublier le monde et toute son agitation, pour être seul avec toi. Enseigne-moi à prier.

Demande Seigneur, augmente mon amour de la prière et de la vie intérieure.

Points de réflexion
1. Un homme tourné vers les autres. Voici Jésus en pleine action. Il travaille inlassablement, du matin jusqu’au soir. Il ne pense jamais à lui-même. Il ne dit jamais qu’il est trop fatigué ou trop occupé pour servir quelqu’un ou pour donner de son temps. Il est là pour chacun, et il se pousse à faire de plus en plus. Il aime, et son amour le conduit à se donner sans en compter le coût. Toute la ville se rassemble pour le voir, et il ouvre son cœur à tous. Il enseigne. Il guérit les malades. Il chasse les démons. Il est un homme qui se livre aux autres.

2. Un homme de prière. Après une journée de travail, Jésus s’est reposé un moment et puis il s’est levé de bonne heure pour prier. Il y avait un équilibre entre son travail apostolique et sa vie de prière. Jésus n’était pas trop occupé pour chercher la solitude nécessaire à un dialogue en cœur à cœur avec son Père. Il trouve sa force dans la prière. Il raffermit sa résolution à suivre le plan de son Père dans la prière. Il était plongé dans la prière pendant si longtemps que les disciples sont venus à sa recherche. La prière n’était pas simplement une activité d’un moment ; elle faisait partie de son quotidien.

3. Tout le monde le cherche. " Tout le monde te cherche, " disent les disciples en trouvant le Christ. Ils expriment le désir de chacun. Nous avons tous besoin de Dieu. Il est le désir le plus profond du cœur humain. Dieu nous recherche, aussi. Jésus se lève et se dirige sans tarder vers la prochaine ville. Nous recherchons le Christ, et il nous recherche. Où le rencontrons-nous ? Dans la prière. Dans la prière nous parlons de manière intime à Celui qui, nous le savons, nous aime. Dans la prière nous pouvons parler des choses qui nous sont importantes et des choses qui sont importantes pour lui. Cette rencontre essentielle donne la lumière et la force à toute autre rencontre que nous aurons pendant le reste de la journée.

Dialogue avec le Christ Seigneur, apprends-moi à te mettre à la première place dans ma vie, en te donnant le meilleur de mon temps. Aide-moi à ne pas me laisser gagner par la paresse, mais à me lever assez tôt le matin pour passer un moment avec toi. J’ai besoin de toi dans ma vie. Aide-moi à faire l’expérience de ton amour afin de le partager avec ceux que je rencontre. Aide-moi à me donner entièrement à ton plan de salut et à toucher ceux qui te recherchent.

Résolution J’offrirai spirituellement ma journée à Dieu dès mon réveil.


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lundi 9 février 2009
Fais-moi connaître ton coeur !


Saint Marc 6, 53-56
Jésus et ses disciples, ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait sa présence. Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.



Prière d’introduction Seigneur, aujourd’hui, je veux passer un moment avec toi. Je sais que tu ne me rejetteras pas parce que c’est toi qui m’as inspiré cette pensée. Je sais que toi qui es toute bonté, tu veux que je m’approche de toi et que tu m’attends les bras grand ouverts. Seigneur, me voici.

Demande Ce que je demande ? La grâce de grandir dans la connaissance de ton cœur.

Points de réflexion
1. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. L’Evangile d’aujourd’hui nous présente le Christ se préoccupant des besoins des gens. Il s’écarte sans hésiter de son chemin pour aller vers ceux qui cherchent de l’aide. C’est ainsi qu’il agit avec chacun de nous. Il a pris la nature humaine pour s’occuper de nous. Il est le médecin de nos âmes. Lui, le Fils de Dieu, se met au service de l’homme. Il est venu pour servir et non pas pour être servi. Comment ne pas en être bouleversé ? Comment ne pas sentir qu’il ne devrait pas en être ainsi, comment ne pas faire comme Pierre quand le Seigneur s’apprêtait à lui laver les pieds ? (« Seigneur, tu ne vas pas me laver les pieds ! » Jean 13, 6). Il en est ainsi car Jésus est le médecin de nos âmes ; il vient à notre secours. Il est venu sauver ce qui était perdu, libérer les captifs et redonner vie aux morts. Est-ce que je me laisse toucher par le Christ ?

2. Les miens me connaissent. Dès que Jésus eut quitté la barque, les gens le reconnurent immédiatement. Et quand ils virent que c’était lui, ils se hâtèrent de lui apporter les malades. Ils savaient qui il était. Ils avaient été témoins de sa bonté auparavant et ils savaient qu’ils ne seraient pas renvoyés. Il est émouvant de constater la confiance immédiate et totale qu’ils font à Jésus. Ils ne lui demandent rien, ils n’interrogent pas les apôtres. En le voyant, tout de suite ils réagissent en allant vers lui. Est-ce que ce n’est pas là pour nous une invitation à lui amener, spécialement à la messe et à l’adoration eucharistique, les personnes que nous aimons et qui ont besoin de sa grâce salvatrice ? Croyons donc en lui et déposons toutes nos demandes devant Lui. Aucun de ceux qui ont voulu le toucher n’a été renvoyé : nous non plus, il ne nous renverra pas !

3. Suivez-moi. Quand le Christ prononça ces paroles devant les hommes qui devaient devenir les Douze, il voulait dire beaucoup plus que « Suivez-moi » maintenant. Il leur demandait d’être avec lui pour toujours. Il les invitait à demeurer dans son Amour. Ils seraient en sûreté avec lui, mais pour cela, ils devaient tout abandonner et faire confiance seulement à lui. Il leur demandait une foi sans faille, une espérance absolue et un amour total. Il ne les força jamais : il les respectait trop pour cela. Il les aimait d’un amour véritable, au point de les laisser libres. Il nous invite aussi, vous et moi à le suivre. Aujourd’hui, qu’est-ce que cela veut dire dans ma vie ? Qu’est-ce que cette invitation implique ? Qu’est-ce que je dois changer ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu es le médecin de mon âme. Tu me connais mieux que je ne me connais moi-même. Aide-moi à avoir une telle confiance en toi que je ne te quitte jamais. Aide-moi à être ferme quand les temps deviendront difficiles. Tu n’as jamais abandonné les tiens. Tu as toujours eu une place privilégiée pour ceux qui étaient dans le besoin. Seigneur, je sais que tu m’aimes.

Résolution Tout au long de la journée, je ferai des actes de foi répétés : ‘Seigneur, je crois en ton amour pour moi !, ‘Seigneur, montre-moi ton coeur !’


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mardi 10 février 2009
Le culte véritable


Saint Marc 7, 1-13
Les pharisiens et quelques scribes étaient venus de Jérusalem. Ils se réunissent autour de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. - Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, fidèles à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de cruches et de plats. - Alors les pharisiens et les scribes demandent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas sans s’être lavé les mains. » Jésus leur répond : « Isaïe a fait une bonne prophétie sur vous, hypocrites, dans ce passage de l’Écriture : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Il est inutile, le culte qu’ils me rendent ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes. » Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour observer votre tradition. En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort. Et vous, vous dites : ’Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont corbane, c’est-à-dire offrande sacrée.’ Vous l’autorisez à ne plus rien faire pour son père ou sa mère, et vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »



Prière d’introduction Seigneur, merci de nous avoir donné ton évangile et toute la vérité qu’il enseigne. Merci de m’avertir des attitudes et des dispositions qui pourraient devenir des tentations pour moi aussi. Je t’aime pour ta bonté et ta miséricorde et je te confie tout mon cœur, mon esprit, mon âme, mon corps et ma vie sans réserve.

Demande Seigneur, aide-moi à te servir avec sincérité, dans la vérité et dans l’amour.

Points de réflexion
1. “Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. ” Jésus appelle ses disciples à l’authenticité. Trop souvent, des prétendus disciples donnent l’impression de suivre le Christ tout en permettant que des amours et des convoitises sensuels habitent leur cœur. Bien que les Pharisiens affichent les signes extérieurs de la sainteté, la manière dont ils traitent Jésus et les autres personnes trahit leur vrai caractère. Jésus les appelle "des sépulcres blanchis," c’est-à-dire, propres et lumineux à l’extérieur, mais remplis d’os d’hommes morts à l’intérieur. Cette hypocrisie, que nous appelons justement le pharisaïsme, sera la cause de leur chute. De telles dispositions peuvent prêter à l’homme orgueilleux un certain sens de sécurité à court terme, mais ce sera toujours illusoire puisque ce n’est pas enraciné dans la vérité. Est-ce que j’honore Dieu des lèvres mais mon cœur dit autre chose ? Est-ce qu’il y a une cohérence entre l’hommage que je rends à Dieu, ce que je dis, et mes actions ?

2. “Il est inutile, le culte qu’ils me rendent. ” Le vrai culte commence par l’humilité, quand l’âme reconnait qu’elle ne possède aucun bien de ou par elle-même, mais que tout ce qu’elle a de bon vient de Dieu. Les Pharisiens n’offraient pas un vrai culte à Dieu puisqu’en fait ils s’adoraient eux-mêmes en comptant davantage sur leurs talents et leur propre altruisme que sur la bonté qui vient de Dieu. Remarquons que quand Jésus décrit la prière du Pharisien dans la parabole du Pharisien et le Publicain, il dit : "le Pharisien …priait ainsi en lui-même " (Luc 18,11). Comment m’assurer que ma prière soit réellement fervente, que je m’adresse au Seigneur avec les mots de mon cœur ?

3. “ Vous annulez la parole de Dieu. ” Les Pharisiens utilisaient les talents et les dons que Dieu leur a donnés, non pas pour la gloire de Dieu, mais pour leur propre gain personnel, que ce soit de l’éloge et de l’admiration ou le confort et la facilité personnels. Le vrai culte de Dieu, qui place Dieu au-dessus de tout, implique d’utiliser les choses créées par Dieu comme moyens pour l’atteindre. Le numéro 226 du Catéchisme de l’Eglise Catholique nous dit : ‘La foi en Dieu l’Unique nous amène à user de tout ce qui n’est pas Lui dans la mesure où cela nous rapproche de Lui, et à nous en détacher dans la mesure où cela nous détourne de Lui : Mon Seigneur et mon Dieu, prends-moi tout ce qui m’éloigne de Toi. Mon Seigneur et mon Dieu, donne-moi tout ce qui me rapproche de Toi. Mon Seigneur et mon Dieu, détache-moi de moi-même pour me donner tout à Toi’ (St. Nicolas de Flüe, prière).

Dialogue avec le Christ Seigneur, merci de m’avoir donné la vie et pour toutes les bonnes choses que tu m’as données. Aide-moi à me rendre compte que tu as tout créé et que tout ce que j’ai vient de toi. Apprends-moi à utiliser tout ce que j’ai pour servir mon prochain et à me rapprocher de toi, source de tout bien.

Résolution J’examinerai ma conscience pour voir si j’emploie même un seul de mes dons (ou talents) pour me servir moi-même, et si oui, je tâcherai de mettre ces mêmes dons au service de Dieu.


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mercredi 11 février 2009
Le mal vient du dedans


Saint Marc 7, 14 -23
Jésus appela la foule et lui dit : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parole énigmatique. Alors il leur dit : « Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre ? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du coeur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »



Prière d’introduction Mon Dieu, c’est toi qui m’as créé. Tu m’as donné mon corps, mon âme et ma liberté. La liberté, c’est le plus grand cadeau que tu aies pu donner à l’homme. Rempli de gratitude pour un tel don, je te le rends, Seigneur : tu me l’as donné, je te le rends, tout est tien.

Demande Apprends-moi, Seigneur, à faire bon usage de ma liberté.

Points de réflexion
1. Dieu a créé l’homme à son image et l’a constitué dans son amitié. L’homme fut créé sans péché. Son Créateur l’a placé dans le jardin d’Eden et lui a fait le don de la liberté. « Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin, à l’exception de l’arbre de la connaissance du bien et du Mal, parce que, le jour où vous en mangerez, vous mourrez. » (Gn 2, 17). " L’arbre de la connaissance du bien et du mal " évoque symboliquement la limite infranchissable que l’homme, en tant que créature, doit librement reconnaître et respecter avec confiance. L’homme dépend du Créateur, il est soumis aux lois de la création et aux normes morales qui règlent l’usage de la liberté (CEC 396). L’idée originelle pour l’homme fut celle-ci : user de sa liberté afin d’arriver au vrai bonheur.

2. Notre vie ne consiste pas à faire ce qui nous plaît à chaque instant. Notre existence ne se résume pas à passer d’un caprice futile à un autre. Notre vie a un but. Par le baptême, nous sommes devenus des enfants adoptifs de Dieu. Nous avons la mission de proclamer au monde entier que Jésus Christ est le Fils du Dieu Vivant, le seul Sauveur de l’humanité, et que l’homme atteindra la vie éternelle par Lui seul. Bien sûr, c’est une tâche difficile dans un monde qui se noie dans le matérialisme et qui perd le sens des valeurs. Néanmoins, c’est dans ce monde que le Seigneur veut que nous soyons des témoins. Nous ne sommes pas baptisés pour fuir le monde, mais plutôt pour le ramener au Christ. Cela implique de nous charger de la croix du Christ, comme Simon le Cyréen. Notre vie sera belle si elle se déroule aux côtés du Christ. Alors elle sera imprégnée de son amour.

3. Le monde nous présente toutes sortes de manières de vivre une soi-disant liberté. Le Prince du monde, le Prince du mensonge, veut orienter notre liberté en faisant miroiter un plus grand bien-être, une vie facile et des plaisirs immédiats. Pourtant, nous savons bien que ce n’est pas par ce chemin que nous arriverons au vrai bonheur. Gardons les idées claires et une volonté ferme pour ne pas succomber à de telles tentations. L’Eglise nous donne de précieux moyens pour nous y aider. Ainsi, le pape Benoît XVI, dans son Message pour le Carême 2009 fait remarquer : ’La pratique fidèle du jeûne contribue en outre à l’unification de la personne humaine, corps et âme, en l’aidant à éviter le péché et à croître dans l’intimité du Seigneur. ’ Cela peut être une pratique à redécouvrir à l’occasion du Carême.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je sais que sans toi je ne suis rien et je ne peux rien faire. Tu m’as donné la liberté comme outil merveilleux pour atteindre mon bonheur. Apprends-moi à guider ma vie selon les principes que tu m’as enseignés.

Résolution Ce soir, je prendrai cinq minutes pour examiner l’usage que je fais de ma liberté.


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jeudi 12 février 2009
Humilité et foi : la fondation et l’édifice


Saint Marc 7, 24-30
Jésus se rendit dans la région de Tyr. Il était entré dans une maison, et il voulait que personne ne sache qu’il était là ; mais il ne réussit pas à se cacher. En effet, la mère d’une petite fille possédée par un esprit mauvais avait appris sa présence, et aussitôt elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger à leur faim, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « C’est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants. » Alors il lui dit : « A cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.



Prière d’introduction Seigneur, je me mets devant toi aujourd’hui pour apprendre les leçons de foi que tu veux m’enseigner. Je veux apprendre à être patient quand tu mets ma foi à l’épreuve. Je sais que tu cherches seulement à la faire grandir et à porter plus de fruit dans ma vie. Par cette prière je désire te faire confiance et t’aimer comme tu mérites d’être aimé par moi.

Demande Seigneur, rends ma foi vibrante et persévérante.

Points de réflexion
1. Chercher les réalités d’en haut. Notre Seigneur est proche de nous dans toutes nos épreuves. Dans ce passage, la fille de cette femme souffre d’une possession démoniaque, et la mère souffre avec elle. Ce qui nous frappe dans ce passage est que les premières paroles de Jésus rajoutent une réprimande à la douleur de la mère. Cela semble très étrange de la part de celui qui est "doux et humble du cœur," de la part de Jésus, doux et sensible aux besoins de tous. Pourtant notre Seigneur était sur le point de lui conférer le plus grand don que puisse recevoir un être humain, le don du salut représenté par la guérison de sa fille. Puisque le don était si grand, il fallait préparer le vase qui devait le contenir.

2. Du pur sentiment. Il est important de se rappeler deux principes au sujet de nos sentiments. D’abord, nous ne devons pas les traiter comme s’ils étaient la boussole infaillible de notre vie spirituelle. En second lieu, quand nous ne trouvons pas de réconfort au niveau de nos sentiments, cela ne signifie pas que Jésus nous abandonne. Il est facile d’oublier ces principes et de suivre aveuglément nos sentiments. Nous pouvons incorrectement confondre les sentiments avec la foi. La femme dans ce récit montre admirablement l’attitude à avoir. Son exemple d’humilité face à la réprimande apparemment hostile de Jésus nous étonne vraiment. Aucune rébellion, aucune plainte, aucun ressentiment, aucun apitoiement. Elle a son cœur résolument fixé sur le Christ. Elle maintient un esprit d’humilité et de foi en lui qui a la puissance de délivrer sa fille du diable. Est-ce que je suis capable de persévérer dans ma prière même lorsqu’il me semble que Dieu me fait la sourde oreille ?

3. Un édifice de foi visible par tous. Si seulement nous pourrions apprendre de l’exemple de cette femme ! Sur une fondation de foi si forte, Jésus peut obtenir d’elle une foi encore plus grande – comme un grand édifice pour que le monde entier le voie. Quand nous souffrons un échec, contemplons les manières de faire, parfois mystérieuses, mais toujours sages de Dieu. Accrochons-nous à la vertu d’humilité, conscients que nous sommes des créatures toujours aimées par le Christ, notre Bon Berger. Il a promis qu’il ne nous laisserait pas orphelins. Pourquoi donc manquer de foi ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, apprends-moi à ne pas confondre la foi avec des sentiments. Que je ne confonde pas non plus la confiance avec un sentiment. Ne me laisse jamais réduire ma relation avec toi aux sentiments, peu importe combien ils me semblent agréables ou dignes sur le moment. Aide-moi à rester humble dans mes dispositions et ferme dans mes convictions, cherchant seulement à te faire confiance, à t’aimer et à te plaire.

Résolution Quand j’éprouve des sentiments agréables, dignes ou utiles, je remercierai et je louerai Dieu, en dirigeant ces sentiments vers ce qui est plus important : vivre la vertu plus profonde de la foi.


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vendredi 13 février 2009
Ecoutons pour parler clair


Saint Marc 7, 31-37
Jésus quitta la région de territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction du lac de Galilée et alla en plein territoire du Décapole. On lui amène un sourd, qui de plus parlait difficilement, et on le prie de lui imposer les mains. Le prenant hors de la foule, à part, il lui mit ses doigts dans les oreilles et avec sa salive lui toucha la langue. Puis, levant les yeux au ciel, il poussa un gémissement et lui dit : " Effata ! ", c’est-à-dire : " Ouvre-toi ! " Et ses oreilles s’ouvrirent et aussitôt le lien de sa langue se dénoua et il parlait correctement. Et Jésus leur recommanda de ne dire la chose à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient. Très vivement frappés, ils disaient : " Tout ce qu’il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets. "



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je viens à toi de nouveau dans la prière. Quoique je ne puisse pas te voir, ma foi me dit que tu es présent. Tu es prêt à m’écouter et tu me désires. Ta présence me donne de l’espoir parce que tu es le Dieu tout puissant, le créateur du ciel et de la terre. Tu es la source de tout ce qui est bien dans ma vie. Rien ne m’arrive sans que tu le saches et le permettes. Mon espérance me conduit à l’amour. Je veux faire un avec toi en esprit et avec mon cœur. Je désire m’identifier avec ta volonté et suivre tes critères. Seigneur, par cette méditation, je veux m’approcher plus près de toi.

Demande Seigneur Jésus, ouvre mon esprit et mon coeur de sorte que j’entende clairement ta parole et que je la proclame avec certitude.

Points de réflexion
1. Loin de la foule. Pourquoi est-ce que Jésus emmène l’homme sourd tout seul loin de la foule ? Jésus désire être seul avec lui, loin du bruit et de l’agitation de la foule. Il veut pouvoir communiquer avec lui dans le silence et la solitude. Jésus m’invite également à m’éloigner de la foule, de l’agitation et du bruit de la vie, loin des autres et des distractions, afin de prier. Jésus m’invite à être seul avec lui pour qu’il puisse se faire connaître à mon âme et guérir ce qui m’empêche de communiquer son amour et sa vérité aux autres.

2. L’effort nécessaire à la guérison. Il est rapporté souvent dans l’évangile que Jésus opère un miracle par une seule parole. Mais parfois il réalise des miracles par un acte physique, comme dans ce cas-ci, quand il met son doigt dans les oreilles de l’homme et touche sa langue avec de la salive. Quelle leçon pouvons-nous en tirer ? Souvent, notre guérison exige un effort humain. Une mesure doit être prise. Nous ne sommes pas des êtres purement spirituels, mais corps et esprit. Ainsi notre physique joue un rôle. Nous nous mettons à genoux pour prier. Nous nous mettons en présence du Saint Sacrement. Nous faisons l’effort de lire la Bible. Nous faisons toutes ces démarches physiques de sorte que notre être entier, corps et âme, puisse être guéri du péché et se rapprocher du Christ.

3. Pour parler clair. Tout comme le sourd du récit, nous avons du mal à entendre, et donc nous aurons certainement du mal à parler. Nous devons écouter Dieu dans la prière. Ce serait dangereux de parler beaucoup de Dieu si nous parlons peu avec lui. Notre vanité nous pousse à nous soucier de ce que nous allons dire, pourtant Jésus nous dit : « ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous aurez à dire, mais dites ce qui vous sera donné à l’heure même ; car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit Saint. » (Marc 13, 11) Nous saurons quoi dire et comment le dire si nous avons l’habitude d’écouter attentivement le Seigneur ; si nous laissons l’Esprit Saint toujours guider notre pensée et notre parole.

Dialogue avec le Christ Mon Seigneur et mon Maître, je veux être ton disciple. Je veux que ta vérité et ton amour brillent dans ma vie. Ouvre mon intelligence à ta vérité telle qu’elle est vraiment. Attendris mon coeur pour que je puisse t’aimer avec un amour pur qui déborde dans les coeurs de ceux qui m’entourent. Emmène moi loin, avec toi, dans un endroit isolé. Aide-moi à faire l’effort nécessaire pour opérer le miracle de ma transformation en toi.

Résolution Aujourd’hui je ferai l’effort de mettre de côté un temps pour prier, pour écouter Dieu dans le silence de mon coeur, loin des préoccupations de mon quotidien.


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samedi 14 février 2009
La bonté en abondance


Vous trouverez ci-dessous le texte de l’évangile de ce dimanche. En Europe, nous célébrons la fête des saints Cyrille et Méthode. L’Eglise nous propose pour cette occasion le récit selon saint Luc (10, 1-9) .

Saint Marc 8, 1-10
En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule de gens, et qu’ils n’avaient pas de quoi manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : « J’ai pitié de cette foule, car depuis trois jours déjà ils sont avec moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route ; or, quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu’ils en mangent à leur faim, dans ce désert ? » Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. On avait aussi quelques petits poissons. Il les bénit et les fit distribuer aussi. Ils mangèrent à leur faim, et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.



Prière d’introduction Seigneur, comme je suis rapide à perdre la foi et à faire confiance davantage aux choses que je peux toucher et voir qu’à tes promesses et à ta force. Pourtant, je crois en toi, je crois que tu es le Pain de la Vie, et c’est toi seul qui peux satisfaire les désirs les plus profonds de mon cœur. Parce que tu es mon Créateur, tu sais ce dont j’ai besoin et tu me le donnes chaque jour. Parce que tu es mon Rédempteur, tu me conduis sur le chemin de la croix et du pardon. Je veux te suivre de plus près.

Demande Seigneur, renforce ma foi, de sorte que je puisse être magnanime comme toi.

Points de réflexion
1. J’ai pitié de cette foule. Jésus éprouve de la compassion pour toutes ces personnes, même dans leurs besoins matériels. Il sait combien certains de nos soucis sont bassement matériels : satisfaire notre besoin de pain et d’eau. Dans un autre passage il dit, "Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. » (Mt 6,25-33) — des "païens" c’est-à-dire ceux qui ne mettent pas leur foi et leur confiance dans le Père. Jésus ne s’inquiète pas pour sa propre nourriture ni pour ses vêtements, bien qu’il cherche à en fournir aux autres. Mais sa charité ne s’arrête pas là. Il désire sincèrement le plus grand bien de chaque personne de cette foule immense, et pour cette raison il leur donne beaucoup plus qu’un simple repas provisoire. En même temps que le pain et l’eau, il leur donne le don de la foi. Après tout, l’homme ne vit pas seulement de pain (Luc 4,4).

2. Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu’ils en mangent à leur faim, dans ce désert ? Les apôtres posent une question très humaine, indiquant la pauvreté de leur foi en Jésus. Une telle question nous fait penser : puisque la tâche semble impossible, pourquoi essayer ? Combien de fois cette manière de penser nous empêche-t-elle de faire de grandes choses pour Dieu et d’attendre de grandes choses de lui ? Combien de fois nous résignons-nous à la défaite, nous contentant de déplorer des situations apparemment désespérées, comme si Dieu n’était pas tout-puissant et qu’il ne pouvait pas nous aider ? Ayons la foi de Marie, qui a cru en l’impossible et qui est devenue la mère de tous ceux qui croient.

3. Ils mangèrent à leur faim, et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles. Jésus offre la plénitude de la vie et de l’amour, une abondance de bonté et de grâce, à tous ceux qui le suivent. Ses chemins sont les chemins de la vie. S’il nous permet de souffrir d’un manque en cette vie, c’est pour que nous nous branchions sur la vraie source d’abondance : la foi, l’espérance et l’amour. Ceux qui se cherchent en cherchant des biens purement matériels — qui sont limités par définition — seront toujours en manque de quelque chose et sentiront toujours la menace de perdre ce qu’ils ont. Ceux qui cherchent le Christ et sa grâce — qui est illimitée par définition — ne craindront rien quand ils perdront leurs biens terrestres. C’est pourquoi Jésus dit qu’à celui qui a (la foi, l’espérance, l’amour, la grâce, les dons de la vie spirituelle), davantage sera donné, et qu’à celui qui n’a pas (aucun de ces dons spirituels), même ce qu’il semble avoir (des possessions matérielles qui passagers) lui seront enlevés. (Luc 8,18)

Dialogue avec le Christ Seigneur, accorde-moi le don de la compassion pour servir mes proches avec ton cœur. Donne-moi la foi, l’espérance et la charité afin de comprendre que ta bonté ne connait ni frontière ni limite, et que je sois un instrument plus docile de ta grâce.

Résolution Aujourd’hui je m’efforcerai à être magnanime en montrant de la charité envers mon prochain.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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