lunedì 2 febbraio 2009

Dimanche 1er février 2009


Dimanche - Lundi - Mardi - Mercredi - Jeudi - Vendredi - Samedi




dimanche 1er février 2009
Jésus et le Mauvais : un antagonisme irrémédiable


Saint Marc 1, 21-28
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. » L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.



Prière d’introduction « Tu es Le Saint, le Saint de Dieu, que nous veux-tu ? » Nous savons que tu as les paroles de la vie éternelle et que tu peux chasser le Mauvais. Tu as pouvoir sur tout mal et tu peux conquérir tout péché. Tu es prêt à le faire en raison de ton amour sans condition pour nous. Je suis prêt à écouter humblement ta parole et à répondre, de sorte que je sois guéri et que je vive avec toi pour toujours.

Demande Jésus, aide-moi à faire confiance en ton pouvoir de me guérir de mon péché.

Points de réflexion
1. Sa manière d’enseigner. Jésus enseigne avec autorité – c’est tout naturel puis qu’il est le Fils de Dieu ! Il est celui qui a les paroles de la vie éternelle, nous dit Simon Pierre. (Jn 6, 68) Il est aux côtés du Père, depuis toute l’éternité. Il est venu pour nous montrer le chemin vers le Royaume du ciel. Dans le monde d’aujourd’hui tant de voix nous troublent et nous font douter de notre foi !Pourquoi ne pas simplement écouter avec notre cœur le message simple que Jésus Christ est le Chemin, la Vérité, et la Vie ?

2. Jésus est le plus fort. Jésus donne un ordre au Mauvais, et il le soumet. Le Mauvais craint la puissance du Christ. Il est réduit au silence et chassé par une seule parole du Christ. Souvent nous nous inquiétons et nous craignons que le péché et le mal aient prise sur nous et que nous ne puissions pas y échapper. Nous pensons que nous ne pouvons pas vivre comme le Seigneur nous le demande. Et pourtant, sa parole fait fuir le mal sur le champ. Il peut faire la même chose en nos vies, si nous mettons toute notre confiance en lui.

3. Le mal que je ne peux pas surmonter. Quel est le mal ou le péché principal que je n’arrive pas à éliminer ? Quel est mon défaut ou ma faiblesse la plus importante ? Tous mes efforts pour progresser ont été bloqués par une puissance insidieuse, plus forte que ma vertu. Je dois me tourner vers le Christ et mettre ma confiance en sa parole de vie. Je dois lui demander de me libérer de cette force pernicieuse qui me ronge et qui m’empêche d’aimer et de me donner à Dieu et aux autres, de tout mon cœur.

Dialogue avec le Christ Fais-moi entendre ta parole de vie, Seigneur. Libère-moi du pouvoir du mal. Ne le laisse pas diriger ma vie ni m’éloigner de ton amour. Donne-moi ta grâce : cela me suffit.

Résolution Je ferai confiance au Seigneur avec courage pour m’aider à surmonter mes défauts et l’influence du mal dans ma vie.


--------------------------------------------------------------------------------



lundi 2 février 2009
Surprise et étonnement


Saint Luc 2, 22-40
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Siméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Siméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.



Prière d’introduction Seigneur, que mes yeux te voient comme le véritable Sauveur, l’unique Rédempteur et la Parole coéternelle du Père. Puissé-je comprendre pleinement que tu es un trésor de la plus haute valeur, le suprême, le Tout-Puissant, le créateur et le maître de l’univers et mon Seigneur et mon Dieu. Fais croître ma foi et mon amour pour toi.

Demande Puisse cette connaissance profonde de celui que tu es me conduise à t’obéir dans la joie,- et parfois l’héroïsme,- par amour pour toi.

Points de réflexion
1. La vertu de religion. Marie et Joseph pratiquaient la vertu de religion, accomplissant tout ce qui était exigé par la religion juive, conduisant Jésus à Jérusalem pour l’offrir à Dieu et lui offrir deux tourterelles ou deux pigeons en sacrifice. L’obéissance à la religion et à l’autorité religieuse était une façon concrète de plaire au Père du ciel et de vivre leur foi d’une manière vraie et réelle. La vraie foi conduit à l’humilité et soutient l’effort d’obéir à Dieu en tout ce qu’il me demande. Ils sont nombreux parmi ceux qui m’entourent à accomplir leurs devoirs et leurs engagements religieux pour des raisons dénuées de sens. Une foi vivante conduit à une obéissance sans contrainte et aide à remplir ses obligations par amour. Seigneur, fais que je te demeure fidèle, à toi, à ma foi catholique et à tout ce qu’elle exige de moi.

2. Mes yeux l’ont vu. « Mes yeux ont vu le salut ». Est-ce là une exagération de la part de Siméon ? Cet enfant est-il vraiment celui, l’unique Sauveur qui doit sauver le monde ? Qu’est-ce que l’Eglise enseigne ? « La doctrine de la foi doit être crue fermement qui proclame que Jésus de Nazareth, fils de Marie, et lui seul, est le Fils et le Verbe du Père. La Parole qui ‘ était auprès de Dieu depuis le commencement’ (Jean 1,2) est le même que celui ‘qui s’est fait chair ’(Jean 1 :4). En Jésus, ‘le Christ, le fils du Dieu vivant’ (Mt 16,16) ,’ la plénitude de la divinité habite en Lui corporellement’(Col 2,9). Il est le Fils en qui se trouve la Rédemption….. Car il a plu à Dieu de faire habiter en Lui toute plénitude et de tout réconcilier par lui et pour lui sur la terre et dans les cieux par le sang de sa croix’ (Col 1 ,13-14 ; 19-20).

3. Je crois en Jésus-Christ. Seigneur, je veux m’arrêter pour méditer lentement, attentivement, sur ce qu’on dit de toi tel qu’enseigné par les paroles du Symbole de Nicée. Puisse la vérité de ta nature engendrer en mon cœur un amour humble et déférent. « Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré, non pas créé, de même nature que le Père et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel. Par l’Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme. »

Dialogue avec le Christ Seigneur, tout est en toi. Tu es toutes choses pour moi, personnellement. Chaque heure passée à chercher d’autres sources de bonheur est du temps perdu. Je veux t’aimer par-dessus tout et d’une façon intime et personnelle.

Résolution Tout au long de la journée aujourd’hui, je remercierai le Christ de s’être fait homme pour me sauver et je rappellerai cette grande vérité de foi à quelqu’un de mon entourage.


--------------------------------------------------------------------------------



mardi 3 février 2009
Levons-nous !


Saint Marc 5, 21-43
Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... - Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré - ... cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » A l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : ’Qui m’a touché ?’ » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher-elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.



Prière d’introduction Seigneur, la foi, l’espérance et la charité sont des dons que tu répands en ceux qui te suivent. Infuse-les en mon âme. Unis-moi plus fermement à toi.

Demande Seigneur, augmente ma foi, mon espérance et mon amour pour toi.

Points de réflexion
1. Grâce en attente. Jésus, réalisant immédiatement qu’une force était sortie de lui, se retourna et demanda : “qui a touché mes vêtements ?” Le catéchisme nous enseigne que la foi, l’espérance et la charité, les vertus théologales, sont “infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle.” (CEC 1813). La grâce de Dieu est en attente. Elle a juste besoin de la même foi que nous voyons chez cette femme de l’Evangile qui aperçut le Christ et crut en sa puissance.

2. Puissance et Foi. La femme de l’Evangile provoqua une réponse de la part de Seigneur. Il se retourne et redirige toute son attention vers elle. Toute l’attention divine était pour elle seule. Est-ce que je prends souvent l’initiative de faire appel au Seigneur pour qu’il dirige son attention sur moi ? Est-ce que je lui tends souvent la main dans la foi pour être guéri et recevoir sa force ? Un simple acte de foi peut amener le regard du Christ jusqu’à moi.

3. Se transcender. Elle a beaucoup souffert entre les mains de beaucoup de médecins et a dépensé tout ce qu’elle avait. Cette femme ressemble beaucoup aux personnes qui souffrent autour de moi. Peut-être ai-je demandé à Dieu pourquoi permet-il toujours la souffrance. Pourquoi n’intervient-il ni ne guérit-il pas plus tôt ? Pourquoi attend-il ? Cela restera toujours un mystère, mais il y a une certitude : quand nous souffrons, nous pouvons nous transcender nous-mêmes, nous pouvons laisser de coté notre égocentrisme pour appeler au secours. Tournons-nous vers Celui, le seul, qui est plus grand que la souffrance et nous apprendrons à accepter sa volonté avec amour.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je crois en ta force. Je veux vivre ce jour avec foi en toi et en ta puissance. Parfois, ma foi en toi parait faible. Je ne constate pas toujours de résultat immédiat. Je me décourage et recherche autre chose avec des résultats plus immédiats. Aide-moi à te faire confiance, en sachant que je récolterai le bon fruit au moment venu.

Résolution Aujourd’hui je surmonterai ma peur et mon anxiété en mettant ma confiance dans le Christ avec foi.


--------------------------------------------------------------------------------



mercredi 4 février 2009
Christ caché et honoré


Saint Marc 6, 1-6
Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s’étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d’alentour en enseignant.



Prière d’introduction Seigneur, enseigne-moi la vertu d’humilité. Je sais que l’humilité suppose souvent d’accepter la sécheresse et la souffrance à la place des consolations et gratifications immédiates. Ma nature recherche le confort et la facilité. Pour te suivre, je dois souvent renoncer à ces consolations. Cela n’est pas facile, mais par la prière et en restant uni à toi, cela devient possible. Fais que je puisse t’aimer jusqu’à choisir la croix pour t’imiter et pour te plaire.

Demande Aide-moi, Seigneur, à me réjouir d’être caché aux yeux des autres et à être oublié par amour pour toi.

Points de réflexion
1. Vie cachée. D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? Les proches de Jésus sont stupéfaits et troublés. Ils l’ont connu depuis qu’il est enfant et l’ont rencontré maintes fois alors qu’il grandissait. Il n’avait jamais montré une telle sagesse et un tel savoir. Rien d’extraordinaire ne s’était passé à son sujet. Le Christ était heureux de faire la volonté de son Père en silence, avec obéissance et austérité. Il n’a pas montré sa gloire avant le moment voulu, et alors, quand il le fit, ce fut dans la seule intention d’accomplir la volonté de son Père.

2. Disparaître. Saint Jean, dans sa première épitre, nous alerte sur le désir excessif de plaire aux autres et de vivre exclusivement pour l’apparence extérieure. Ces attirances font partie de l’esprit du monde qui peut corrompre notre amour pour Dieu. Nous sommes exhortés : “n’aimez ni le monde ni les choses du monde” (1Jean 2,15), parce que “le monde et sa séduction passeront” (1 Jean 2,17). Quand nous vivons pour l’apparence extérieure, ou seulement pour plaire aux autres, nous vivons pour une rémunération personnelle. Nous ne vivons plus pour Dieu ou pour le bien authentique des autres. Cette passion pour être vu et aimé peut nous dévorer entièrement, éteignant notre désir de suivre le Christ. Notre but devrait être de ne plaire qu’au Christ et de ne suivre que lui car “quiconque fait la volonté de Dieu vivra éternellement” (1Jean 2,17).

3. Honorer le Christ dans ma maison. Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. .Quel risque nous prenons en considérant le Christ et notre foi comme un dû ! Notre Seigneur nous a tout donné, même la possibilité de recevoir son corps et son sang chaque jour par l’Eucharistie. Notre nature est lente à croire et souvent aussi froide que la glace quand il s’agit d’aimer et d’être reconnaissant. Nous devons casser les chaînes de nos habitudes et de notre médiocrité et rallumer notre amour pour lui ainsi que notre sincère reconnaissance pour ses dons, particulièrement pour le don de l’Eucharistie. Puisse le Seigneur toujours être honoré dans ma maison et dans mon cœur.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je crois en toi et je t’aime. D’autres, peut-être, ne te manifestent que peu de respect ou d’amour, mais je me refuse à être si insensible. Mon cœur est ton trône et mon âme ton temple. Viens, demeure en moi et règne en maître absolu.

Résolution Je purifierai mes pensées afin que le Christ puisse toujours régner dans mon cœur et dans mon âme. Aujourd’hui, je louerai le Christ dans mes pensées et dans mes actes.


--------------------------------------------------------------------------------



jeudi 5 février 2009
Un esprit conquérant


Saint Marc 6, 7-13
Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux. Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais, et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n’est un bâton ; de n’avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.



Prière d’introduction Seigneur, je crois en ton amour pour moi. Ton amour pour moi est si grand que tu m’acceptes comme je suis. En même temps, tu attends de moi que je sois meilleur, que j’aime davantage. Tu veux que ma capacité à aimer augmente afin que tu me remplisses davantage. Viens, Seigneur, agrandis mon âme par ton amour.

Demande Seigneur, éclaire mon intelligence. Aide-moi à voir les aspects de ma vie où ton royaume ne règne pas en maître. Puis donne-moi la grâce de changer.

Points de réflexion
1. Tout risquer pour lui. Jésus a donné aux Douze l’autorité sur les esprits mauvais et leur a appris à ne rien emmener en voyage. Il les a envoyés dehors à la rencontre d’un ennemi puissant, armés uniquement de leur foi et de leur confiance en lui. Le Christ demande à ses disciples de prendre de gros risques, jusqu’à souffrir par amour pour lui : manque de confort, être incompris, etc. Comme ses disciples, nous devons aller de l’avant, en répandant son message et en construisant son royaume, sans s’inquiéter du sacrifice que cela nous coûte. Suis-je motivé à me sacrifier pour l’Evangile ? Est-ce que la peur de ce que disent ou pensent les autres me retient ? Est-ce que je prends souvent des risques pour le Seigneur ? Chaque jour ? Chaque semaine ? Presque jamais ? Demandons au Christ d’augmenter notre foi.

2. Les richesses de la pauvreté. Le christianisme a toujours estimé la vertu de la pauvreté évangélique dans l’imitation de notre Seigneur Jésus Christ. Même les laïques qui possèdent des biens matériels devraient faire grandir en eux cette vertu. Jésus enseigne que les pauvres en esprit sont “heureux, ”, ajoutant que “le royaume des cieux est à eux.” (Mt 5,3). La pauvreté évangélique est la disposition intérieure et la conviction que la santé et les biens matériels, ainsi que tous les biens du monde (talents, qualités, etc...) sont des dons de Dieu et devraient être employés pour le rejoindre et accomplir son plan. Soyons prêts à les mettre de coté pour l’amour de Dieu et sa volonté dans ma vie. Cela exige souvent d’accepter la pauvreté et la souffrance intérieures que ressenti au moment d’y renoncer. La pauvreté évangélique purifie mes motivations égoïstes et mes idéaux personnels et renforce mon amour pour Dieu et pour les autres.

3. Conquérir avec le Christ. Quand, pour l’amour de Dieu, je renonce à l’utilisation de certaines de mes capacités, je ressens une souffrance intérieure et de la nostalgie. Peut-être que j’aime diriger les autres et je réalise que je dois abandonner cette habitude. Je fais l’effort – mais je sens immédiatement la tentation de revenir à ce “mode de contrôle”. Je me tourne vers le Christ dans la prière et je lui demande sa grâce. Si je persévère et continue de prier, je recevrai la grâce de surmonter et de maîtriser cette tendance. En fait, mon amour pour le Christ grandira et deviendra une compensation suffisante pour m’aider à rompre avec mon ancienne habitude. Que dois-je maîtriser dans ma vie ? Que ferai-je aujourd’hui pour commencer ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, toi seul peut vaincre mes inclinations négatives. Tu connais leur force et combien je suis démuni pour les surmonter. Aide-moi à persévérer dans la prière et l’effort, afin, qu’ensemble, nous puissions réaliser la victoire de l’acquisition d’une nouvelle vertu en moi.

Résolution Aujourd’hui je déciderai de vaincre une de mes tendances négatives et je mettrai “la main à la charrue” pour commencer.


--------------------------------------------------------------------------------



vendredi 6 février 2009
Témoin de la Vérité


Saint Marc 6, 14-29
Comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean le Baptiste qui est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait fait arrêter Jean et l’avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » 1 Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n’y arrivait pas parce qu’Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l’entendre. Cependant, une occasion favorable se présenta lorsqu’Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l’armée et aux notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta 1a tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.



Prière d’introduction Seigneur Dieu, ouvre mon esprit afin d’entendre ta parole et de le recevoir dans mon cœur. Qu’elle soit pour moi la parole qui donne la vie et qui guide mes actions ce jour et chaque jour de ma vie. Que ma contemplation de ta parole me mette sur le chemin sûr et certain de la vie éternelle.

Demande Seigneur, que mon amour pour toi soit fort et courageux et me permette de témoigner de la vérité. Donne-moi la force de ne jamais craindre les conséquences de mon engagement à tes côtés.

Points de réflexion
1. Parler vrai face au pouvoir. Bien qu’Hérode fût un tyran cruel, Jean-Baptiste n’a pas hésité à condamner sa conduite adultère et à dénoncer son péché publiquement. Jean a été mu par l’Esprit Saint pour donner un témoignage et enseigner au peuple que personne ne peut violer légitimement les commandements de Dieu, même pas un roi. Jean n’a pas craint les conséquences de ses actions. Il savait que s’il était fidèle, Dieu serait de son côté et que jamais il ne le laisserait tomber, même s’il devait souffrir à cause de la vérité. Soyons courageux, nous aussi, dans le témoignage que nous donnons dans notre famille, avec nos amis et dans la société dans son ensemble. Quand nous le ferons, Dieu sera avec nous et nous n’aurons rien à craindre.

2. La parole qui touche. Marc nous dit qu’Hérode, bien qu’il fût offensé quand Jean l’a accusé d’adultère, " aimait l’entendre." et " était très embarrassé." Dans sa faiblesse morale, il a persisté dans son péché, pourtant l’appel au repentir du prophète a touché sa conscience. Hérode était dans la confusion. Quelque chose remuait dans sa conscience. l’Esprit Saint parlait à son for intérieur afin de l’emmener à regretter son péché. Dieu n’abandonne jamais le pécheur, mais lui donne la grâce de se tourner de nouveau vers lui. Il ne faut jamais perdre espoir pour quel qu’un qui semble être perdu et errant dans le péché. Continuons à dire la vérité avec amour et à prier pour sa pleine conversion. Dieu peut changer le cœur du plus endurcis des pécheurs. Il nous a tellement pardonné, et il peut pardonner aux autres aussi.

3. Une conversion coupée court. L’évangile nous dit qu’Hérode, dans une promesse imprudente à la fille d’Hérodias, s’est trouvé compromis et par peur de perdre la face, il a ordonné la décapitation de Jean-Baptiste. Ici sa faiblesse morale a dominé les premiers élans de la grâce de la conversion. Il a fermé son cœur à l’action de Dieu à cause de sa convoitise et de sa vanité, et il a commis le crime terrible du meurtre d’un homme innocent. Dans un cœur livré à ses propres passions le péché obscurcit la conscience et étouffe la grâce de Dieu.

Dialogue avec le Christ Seigneur, donne-moi la grâce d’une bonne conscience afin de toujours présenter la vérité avec rectitude et amour pour ta loi.

Résolution Je prierai pour la grâce de témoigner de la vérité "à temps et à contretemps", sans avoir peur des conséquences, et toujours avec beaucoup de charité.


--------------------------------------------------------------------------------



samedi 7 février 2009
Jésus, Seigneur et Ami.


Saint Marc 6, 30-34
Après leur première mission, les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu’ils ont fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.



Prière d’introduction Seigneur Jésus, tu es le seul vrai Seigneur. Tu es celui qui sait aimer tous les hommes. Cependant, ton amour n’est jamais impersonnel. Tu recherches une relation très proche, très personnelle comme la relation que tu avais avec Pierre et avec les apôtres. Aide-moi à percevoir ton désir et à conserver intact mon amour initial pour toi. Puisse ma foi, mon espérance et mon amour être très personnels et intimes.

Demande Seigneur, aide-moi à comprendre l’amitié personnelle que tu désires avoir avec moi. Puisse notre relation ne jamais refroidir ou devenir routinière à cause d’un manque d’effort de ma part.

Points de réflexion
1. Donner des ailes à l’amour. Jésus Christ se concentre et se comporte selon la mission confiée par le Père. Peu approchent de ce niveau de détermination et de si forte résolution qui donnent de tels résultats dans les tâches confiées – dans son cas, la gloire de Dieu et le salut des âmes. Pourtant, Notre Seigneur est différent de beaucoup de chefs d’entreprise hyper énergiques et super efficaces ou d’autres hommes comblés de réussites dans ce monde. Jésus n’utilise jamais personne pour parvenir à ses fins. Il recherche d’abord le bien temporel et éternel de chacun puis se contente de les inviter à partager avec lui sa mission. Envahis par l’attention personnelle que le Christ leur porte, ses disciples deviennent personnellement convaincus et motivés pour partager sa mission. Quand les apôtres reviennent de leur envoi en mission, en se réjouissant de leur succès, Jésus se réjouit aussi. Mais il est plus préoccupé pour eux : Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. .

2. Prendre soin des siens. Quand on lit les Evangiles entre les lignes, on constate que le Christ se donne sans réserve à ceux qui viennent à lui pour des guérisons spirituelles ou physiques. Nous découvrons qu’il a pitié des grandes foules qu’il compare à “un troupeau sans berger”. Cependant, même son amour et son attention illimités pour les foules ne l’empêche pas de s’occuper de ses apôtres, qui ont certainement leurs propres limites et leurs besoins humains. Dans l’Evangile d’aujourd’hui, nous lisons : “les gens allaient et venaient en grand nombre et n’avaient même pas la possibilité de manger.” Jésus invite les Douze à partir avec lui en bateau vers un endroit désert. Il sait qu’ils ont besoin d’un temps pour se reposer et pour retrouver des forces. Il se donne totalement pour ceux qui lui sont proches.

3. Veiller sur les siens. Essayons d’imaginer Jésus Christ travaillant sans relâche pour les autres, prêchant, enseignant et guérissant, avec ses apôtres, au milieu d’une grande foule. Tout en se mettant au service de tous, il est particulièrement attentif aux siens, à ses apôtres. Il remarque immédiatement quand, à cause de leur grande fatigue, leur énergie commence à faiblir et leur enthousiasme à refroidir. Immédiatement, il cherche une occasion pour les amener à se reposer. Comment est-ce que je m’occupe de ceux qui me sont confiés ? Les enfants, mon épouse, un employé. Est-ce que je me sens responsable de leur bien matériel et spirituel ? Est-ce que je veille sur eux comme un père ou une mère de la même manière que Jésus avec les siens ? Contemplons le Seigneur afin d’apprendre comment lui ressembler davantage.

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu es pour les âmes, la mère, le père et l’ami modèle. Tu sais comment tirer le meilleur de nous-mêmes par ton attention et ton amour personnalisés. Enseigne-moi à mettre en premier les besoins des autres avec un véritable amour chrétien.

Résolution Je prendrai du temps aujourd’hui pour réfléchir sur la manière dont je veille sur ceux dont je suis responsable. Aujourd’hui, je m’occuperai avec délicatesse de leur besoins physiques et spirituels.

Nous sommes heureux de joindre à la méditation de ce jour une lettre du Directeur Général de la congrégation des Légionnaires du Christ et du Mouvement Regnum Christi, le Père Alvaro Corcuera, L.C., adressée à l’occasion de la nouvelle année 2009 à tous les amis et membres du Mouvement Regnum Christi. Vous pouvez la lire ici : Lettre du Père Alvaro Corcuera, L.C.


--------------------------------------------------------------------------------

Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
Copyright 2002, Legion of Christ. All rights reserved.

Nessun commento: