sabato 28 febbraio 2009

Dimanche 1er mars 2009


Méditations de Catholique.org

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Dimanche 1er mars 2009
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle !







Saint Marc 1, 12-15
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, sois à mes côtés pendant ce temps de prière. Que ton Esprit Saint m’éclaire et m’aide à prier avec ferveur et amour.

Demande Seigneur Jésus, aide-moi à resister à l’heure de la tentation.

Points de réflexion
1. Le rôle de la tentation. La vie publique de Jésus commence par un duel avec Satan. Avant de faire de miracles, avant de raconter des paraboles, avant de choisir ses disciples, le Seigneur nous indique clairement sa mission. Il est venu sur la terre pour détruire les oeuvres du diable et établir le royaume de la grâce. Pour le faire, Jésus a confronté la plus grande arme de Satan : la tentation. Satan séduit la volonté de l’homme pour le faire tomber dans une vie de péché. Jésus rencontre le diable sur son propre terrain et — face à une tentation mystérieuse - ne se détourne pas de la volonté de son Père. La tentation joue un rôle important dans le plan du rachat. Elle nous aide à nous définir en dirigeant nos vies vers Dieu par une étreinte de la grâce ou vers le péché par une étreinte de nous-même. Chaque fois que la tentation lève sa tête - sous des formes multiples — nous atteignons un point déterminant. La liberté humaine laisse toujours l’homme libre d’accepter ou de rejeter la tentation et sa décision détermine le caractère de sa personne. Nous marchons en équilibre entre le bien et le mal à chaque moment, nous sommes en permanence face au choix de devenir un saint ou un criminel.

2. Des bêtes sauvages et des anges. Nous avons en nous-mêmes le potentiel de devenir des saints ou des pécheurs. Personne n’a de destin prédéterminé. Même les anges ont dû faire un choix libre pour le bien ou pour le mal, et par ce choix, ils ont forgé leurs destins personnels. L’amour et le dévouement des anges qui ont choisi le bien ont fait d’eux des instruments fidèles à la volonté et au plan de Dieu. L’égocentrisme des démons les a transformés en des bêtes affamées sans cesse à la recherche d’âmes à dévorer. Nous, par nos choix même les plus intimes et secrets, sommes acteurs de cette lutte continue et cosmique entre le bien et le mal. L’heure de la tentation est l’heure du choix et de la décision. Plus la tentation est forte, plus la décision sera forte. Un choix répété en faveur du bien nous donne une habitude de faire le bien. Beaucoup de bonnes habitudes forgent un caractère vertueux. Avoir un caractère vertueux, ouvert à la grâce de Dieu, est la définition de la sainteté.

3. Ici et maintenant. La présence de Jésus en Galilée a été marquée par un appel à la décision. Personne ne peut rester indifférent face au Christ ; personne n’entend son message sans prendre une décision conséquente. Jésus appelle tous les hommes et toutes les femmes à faire partie de son royaume, et cet appel force constamment des personnes à choisir : ou bien de se rapprocher de lui, ou bien de s’en éloigner. Le meilleur moment est le moment présent, et le meilleur endroit est toujours ici où nous nous trouvons. Si non maintenant, quand ? Si non ici, où ?

‘L’Eglise comprend donc le temps de carême comme un défi spécial à combattre le mal, à ses racines mêmes. La tentation est non seulement une occasion de péché, mais c’est également une racine du péché. L’homme est non seulement attiré par le mal, mais parfois il est également entouré par le mal. Le Christ met en garde l’homme de tout cela dès le début de ce chemin qui est le carême. En même temps il met au courant chacun de nous de la puissance salvatrice de l’évangile’ (Homélie du pape Jean Paul II, 24 fév., 1985).

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, donne-moi la force à l’heure de la tentation. Que les tentations que j’arrive à surmonter deviennent les pierres de touche d’ une vie sainte.

Résolution Aujourd’hui je serai attentif aux manières subtiles par lesquelles je suis tenté à centrer ma vie sur moi-même. Quand ces tentations viennent, je m’engage fermement à choisir la volonté de Dieu et non la mienne.


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lundi 2 mars 2009
Rentrer à la maison


Saint Matthieu 25, 31-46
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ’Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui répondront : ’Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ’Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ’Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’ Alors ils répondront, eux aussi : ’Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’ Il leur répondra : ’Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »



Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu m’as créé pour toi. J’espère en toi parce que toi seul es le garant de mon bonheur vrai et éternel. Je t’aime et je sais que c’est seulement en t’aimant que je puisse atteindre le ciel.

Demande Seigneur, que je vive la charité envers tous.

Points de réflexion
1. Jésus tel qu’il est vraiment. Il est impossible de bien connaître une personne simplement en regardant sa photo. Il faut faire connaissance de sa personne. Le jour viendra quand le Christ se présentera à nous. Nous ne le verrons plus comme un homme, comme quand il a vécu sur la terre. Nous ne le verrons plus par intermittence, comme au moment de la Résurrection quand les apôtres ont eu des aperçus de sa gloire. Nous ne le verrons plus sous l’aspect du pain et du vin, comme dans le sacrement de l’Eucharistie. Nous le verrons tel qu’il est dans sa gloire. Nous préparons-nous pour cette rencontre définitive et merveilleuse ? Nous nous préparons à cette rencontre en rencontrant le Christ dans notre prochain. Aimer ceux qui sont dans le besoin, c’est aimer le Christ lui-même.

2. Nos actions ont de l’importance. Notre vie sur terre est un cheminement vers Dieu, et nos actions sont les moyens que nous prenons pour atteindre le but final. Le Christ nous jugera non seulement pour le mal que nous avons fait, mais surtout pour le bien que nous n’avons pas fait. Le péché d’omission est le péché le plus grave : c’est s’obstiner à ne pas faire le bien que nous pouvons faire. Saint Grégoire le Grand a écrit, "Bien sot est l’homme qui sur son chemin oublie où il se dirige." Sur notre chemin vers Dieu, le péché d’omission équivaut à ne pas vouloir avancer ou à marcher dans la mauvaise direction. C’est en pensant aux autres plus qu’à nous-mêmes que nous faisons des pas de géant vers notre destination finale.

3. Rentrer à la maison. Dans ses "Confessions," saint Augustin a écrit que Dieu nous a faits pour lui et que nos cœurs ne trouvent de repos qu’en lui. Dieu est notre maison. Nous serons heureux seulement avec lui. Mais il faut vouloir arriver à cette maison. À notre mort, Jésus ne nous posera qu’une question, et notre entrée dans notre maison éternelle dépendra de notre réponse. Jésus nous demandera si nous avons aimé les autres comme il nous a aimés. La volonté de Dieu est que nous soyons ses enfants dans le Christ. C’est le "royaume" préparé pour nous depuis le commencement du monde. Ne pas vivre de manière à atteindre ce royaume est comme ne pas vouloir rentrer à la maison.

Dialogue avec le Christ Seigneur, aide-moi à me rendre compte que la vie est courte et que mes actions me conduiront ou bien vers toi ou loin de toi. Je veux atteindre cet état dans lequel je serai en pleine communion avec toi. Ne me laisse jamais oublier que le chemin qui m’y emmène est celui de l’amour, et qu’aimer c’est se donner aux autres, en cherchant toujours à faire ce qui est bien.

Résolution Aujourd’hui, je tirerai profit de toutes les occasions qui se présenteront pour aider les autres. Je me rendrai compte qu’en faisant ainsi, je rencontre le Christ lui-même.


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mardi 3 mars 2009
Une leçon de prière


Saint Matthieu 6, 7-15
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié. Que ton Règne vienne ; que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes. »



Prière d’introduction Seigneur, je me rends compte que tu sais ce qui est le meilleur pour moi, et c’est pour cela que je crois en toi. Tu es plus intéressé par mon bien-être spirituel que je ne le suis moi-même, et c’est pour cela que je te fais confiance. Tu me donnes toujours ton pardon affectueux malgré mes péchés, et c’est pour cela que je t’aime.

Demande Seigneur, enseigne-moi à prier.

Points de réflexion
1. Ne rabâchez pas. Certaines personnes aiment parler. Elles veulent qu’on les écoute, mais elles n’ont pas autant d’intérêt pour écouter les autres. Cependant, il est difficile d’écouter si on n’est pas habitué au silence. Sainte Thérèse de Calcutta a dit que la prière est le fruit du silence. Jésus veut nous faire comprendre que pour prier, il s’agit plus d’écouter que de parler. Quand je suis avec quelqu’un qui en sait beaucoup plus que moi sur un sujet qui m’intéresse, je ne pose pas trop de questions : je me contente d’écouter. Jésus nous révèle Dieu le Père. Notre prière consistera donc à nous mettre à l’écoute de Jésus, notre Seigneur, qui nous parle de son Père.

2. Le Père de toutes choses. Jésus nous assure que Dieu le Père sait ce dont nous avons besoin, avant que nous ne le lui demandions. Toutefois, il faut demander, parce que par notre demande nous nous rendons compte que nous avons des besoins que seul Dieu notre Père peut nous accorder. Nous apprenons à demander à Dieu ce dont nous avons le plus besoin pour notre salut. C’est pourquoi Jésus nous a enseigné le "Notre Père." La prière du "Notre Père" nous rappelle que Dieu est le Père de tous et de toutes choses, et donc que chaque personne humaine est vraiment notre frère. En priant le "Notre Père," nous demandons essentiellement trois choses : que Dieu ait la première place dans notre vie, qu’il satisfasse nos besoins matériels et spirituels, et qu’il nous accorde son pardon.

3. Pardonner et être pardonné. Jésus souligne ici l’importance du pardon. La première lettre de Jean nous rappelle que nous sommes tous des pécheurs (1 Jn 1,8). Une des caractéristiques essentielles de la vie chrétienne est la recherche de la miséricorde affectueuse du Christ. Nous pouvons l’éprouver seulement si nous la mettons en pratique nous-mêmes. Nous pouvons admirer une personne qui saute en parachute d’un avion, mais nous ne comprendrons pas vraiment l’expérience avant de l’avoir faite nous-mêmes. Nous saisissons la vraie signification de la miséricorde quand nous pardonnons à une autre personne. Notre miséricorde ne sera pas comme celle du Christ : lui n’a jamais péché, et il nous pardonne alors que nous ne le méritons pas. Si le Christ nous a pardonnés, comment ne pas pardonner aux autres ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, je te remercie de m’avoir enseigné à prier le Père. Je ne prie pas toujours autant que je le devrais. Le pape Jean Paul II a dit : ‘Celui qui prie peu, aime peu’. Aide-moi à prier plus et mieux. Aide-moi à vouloir de tout mon cœur donner à Dieu la première place dans ma vie, préférer sa volonté à la mienne. Apprends-moi à traiter mes proches comme je voudrais qu’ils me traitent, en leur pardonnant quand ils m’offensent.

Résolution Je choisirai un moment spécifique que je consacrerai à la prière chaque jour.


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mercredi 4 mars 2009
Mettons notre lampe sur le boisseau


Saint Luc 11, 29-32
Comme la foule s’amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.



Prière d’introduction Père éternel et tout-puissant, en ta présence j’ouvre mon cœur pour recevoir ta grâce et ta force. Tous mes désirs les plus profonds sont entre tes mains. Tu m’entoures de ton amour infini. J’ai confiance en toi et je t’offre avant tout le renouvellement de mon propre amour pour toi et de mon engagement pour établir ton royaume dans la société. Amen.

Demande Père, donne-moi la grâce d’être une vraie lumière pour tous ceux qui m’entourent.

Points de réflexion
1. Les marques d’une génération mauvaise. Le mal existe à chaque génération. Une manifestation particulièrement sinistre est celle de la résistance à Dieu et de l’aversion pour la bonté morale sous toutes ses formes : l’apathie religieuse, le cynisme intellectuel qui empoisonne tout geste de bonté chrétienne, l’idole omniprésente du consumérisme, une industrie de biotechnologie qui refuse des paramètres moraux, un système d’éducation dont l’"orthodoxie" est le relativisme moral et qui permet aux générations successives d’adolescents de patauger dans l’incohérence la plus néfaste Telles sont les marques d’une génération mauvaise.

2. Appelé à être un signe. Quel signe sommes-nous appelés à être pour "cette génération mauvaise" ? Si nous regardons l’exemple de Jésus, nous constatons qu’il n’a pas donné aux hommes et aux femmes de sa génération le "signe" qu’ils voulaient : l’effacement de tous leurs problèmes, un redressement miraculeux de leurs dettes, une pluie de pièces d’or. Jésus n’a pas dit aux foules ce qu’elles voulaient entendre ; il leur a dit ce qu’elles devaient entendre. Qu’est-ce que notre génération a besoin d’entendre de la part de catholiques engagés et fidèles ? Quel est le "message " que je suis appelé à donner à mes proches jour après jour ?

3. La torche est entre mes mains. Pour beaucoup des personnes qui m’entourent, je suis peut-être le seul lien possible avec Jésus Christ, avec son Eglise, avec la vérité morale, avec la vérité qui libère l’homme. Par mon baptême, je suis engagé à transmettre cette vérité, de la manière la plus efficace possible, à ceux que je rencontre. Le Christ compte sur moi. Le Christ peut-il compter sur moi pour être son porte-parole ? J’ai reçu le plus grand des dons - le don de la foi en Christ et son Eglise. Qu’est-ce que je fais au quotidien pour partager ce don avec mes frères et mes sœurs ?

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, une des plus grandes joies dans ma vie est d’être un canal par lequel tu communiques ta lumière et ta vérité à quelqu’un qui est perdu dans l’obscurité d’un âge mauvais. Rends-moi de mieux en mieux disposé à parler de toi, à inviter d’autres à ouvrir leur cœur pour te recevoir. Enlève toutes les craintes que je pourrais avoir de donner un témoignage décisif de ma foi en toi, quand l’occasion se présente, et par ce pauvre instrument, attire beaucoup de personnes à toi. Amen.

Résolution Je trouverai une manière, dans mes paroles ou par mes actions, d’être un témoin de ma foi en Jésus le Christ auprès de quelqu’un, aujourd’hui.


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jeudi 5 mars 2009
Demandons ce dont nous avons vraiment besoin


Saint Matthieu 7, 7-12
« Demandez, on vous donnera ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira. Ou encore, qui d’entre vous si son fils lui demande du pain lui donnera une pierre ? Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux, donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent. »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, souvent dans ma prière je me trompe de demande. Apprends-moi à te demander ce qui est vraiment important pour moi : t’aimer par-dessus toutes choses. Je crois que toi seul sais ce qui est le mieux pour moi. J’espère en toi parce que tu es fidèle à tes promesses, et tu nous as promis que tu nous donneras ce que nous demandons. Que mes besoins matériels ne me fassent jamais oublier mes besoins spirituels, qui sont beaucoup plus importants.

Demande Seigneur, accorde-moi la grâce de vouloir ce que Dieu veut pour moi et de lui demander avec insistance de me l’accorder.

Points de réflexion
1. La prière exige un effort. Parfois nous voudrions avoir des choses sans avoir à exercer un effort pour les obtenir. Ceci peut être possible à un niveau matériel ou humain, mais cela ne fonctionne pas au niveau spirituel. À un niveau humain, il nous arrive d’attacher une telle valeur à certaines choses que nous sommes disposés à exercer tout l’effort nécessaire pour les obtenir. Les athlètes, par exemple, sacrifient leur temps et leur énergie à l’entrainement afin de gagner une médaille olympique. Dieu sait que ce dont nous avons besoin est d’utiliser notre liberté correctement afin de chercher le plus grand bien possible. Dieu veut nous donner ce dont nous avons le plus besoin, mais il veut que nous le lui demandions. Jésus nous assure que Dieu ne nous laissera jamais sans réponse.

2. Dieu est un bon père. Jésus affirme que, à la différence de nous-mêmes, Dieu est bon et ne peut pas être mauvais. Les gens deviennent fâchés avec Dieu quand, à leur avis, les choses vont mal. Dieu ne fait pas de mauvaises choses ; le problème est que nous ne voyons pas les choses comme lui. Quand on est enrhumé et que l’on sort au soleil, la lumière du soleil fait mal aux yeux. Le soleil n’a pas changé ; le froid a rendu les yeux incapables de recevoir la lumière du soleil comme d’habitude. Quand nous pensons que Dieu nous blesse, ce n’est pas parce que Dieu n’est plus bon, c’est parce que nous ne vivons pas avec foi.

3. La règle d’or. Le fait que Dieu soit notre père implique que nous sommes tous des frères et sœurs. La dignité humaine réside dans le fait que Dieu a créé chacun de nous à son image et à sa ressemblance. Ce dont nous avons tous vraiment besoin, et que nous devrions demander, c’est amour. Nous ne pouvons pas vraiment aimer Dieu si, en même temps, nous n’aimons pas les autres. Dans sa première lettre, saint Jean nous le rappelle : "Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère."(1 Jn 4, 20-21). Notre amour se montre par nos actions. Le premier niveau de l’amour est de faire aux autres ce que nous voudrions qu’ils nous fassent. Sans ce premier niveau, ce serait une illusion de penser que nous aimons nos frères.

Dialogue avec le Christ Jésus-Christ, garde-moi de l’attitude dangereuse de penser à moi-même plus qu’à mon bien-être spirituel ou à celui de mes frères. Aide-moi à comprendre que me chercher conduira inéluctablement à me perdre. C’est seulement en te cherchant par-dessus toutes choses que je te trouverai et que je me trouverai moi-même.

Résolution Aujourd’hui je chercherai à imiter Dieu en faisant du bien à ceux qui m’entourent.


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vendredi 6 mars 2009
Le christianisme : une école de dépassement


Saint Matthieu 5, 20-26
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu’un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu’un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »



Prière d’introduction Je crois en toi, Seigneur, parce que ta doctrine n’est pas purement humaine. Je crois en toi, parce que tu as pratiqué ce que tu as prêché. J’espère en toi parce que, bien que je trouve difficile de vivre ton enseignement, tu me donnes la force que je ne peux pas trouver en moi-même. Je t’aime, parce qu’alors même que je t’ai souvent offensé, tu me pardonnes toujours, tu m’élèves vers le haut et tu me donnes une autre chance.

Demande Seigneur, donne-moi la grâce de pardonner à ceux qui m’ont blessé.

Points de réflexion
1. Mieux que les Pharisiens. Le christianisme demande d’aller plus loin : au delà de ce qui est prévu, au delà de ce qui est normal. Les Pharisiens étaient les modèles de la religion juive, mais le Christ demande à ses auditeurs de les surpasser. Ceci signifie que la religion est plus que des formalités. A quoi bon accomplir une pratique religieuse loyalement, s’il n’y a pas l’amour ? Le royaume de Dieu est un royaume d’amour. Pratiquer notre religion sans grandir dans l’amour vrai revient à ne pas la pratiquer du tout. Les justes sont ceux qui préfèrent faire les choses comme Dieu veut qu’elles soient faites. Le psaume 73 commence avec l’exclamation : " Oui, Dieu est bon pour ceux qui ont le cœur pur !"

2. Se fâcher. Il est facile de se fâcher, parce que la colère est un sentiment qui survient quand nous sommes confrontés à un mal difficile à surmonter. Ainsi, si nous pensons que quelqu’un veut nous nuire, nos actions seront guidées par la colère. Cependant il y a un problème : nous nous fâchons souvent au sujet de choses qui ne sont pas vraiment un mal en elles-mêmes, mais seulement un mal pour nous. Quand nous recherchons le silence, n’importe quel bruit nous irrite. Quand nous avons faim, un réfrigérateur vide nous exaspère. Jésus va jusqu’à enseigner que tuer un homme et se fâcher avec lui sont des maux analogues. C’est parce que notre tendance à la colère réside dans l’égocentrisme, et quand nous nous fâchons avec une personne, nous le traitons d’une manière qui nie sa dignité.

3. La réconciliation. La haine produit une réponse de haine. La colère produit une réponse de colère. La violence engendre la violence. Afin de casser ce cycle négatif, il est nécessaire "de faire le contraire". Quand on nous déteste, aimer. Quand on nous provoque, être doux. Quand on nous blesse, pardonner. Quand quelqu’un me fait du mal, je réponds en faisant le bien, par une bénédiction. Beaucoup de conflits dans la société et dans le monde sont dus au fait que l’homme ne sait pas toujours chercher la réconciliation. Demander pardon ou pardonner de bon cœur est fréquemment perçu comme de la faiblesse. Ce n’est pas du tout une faiblesse ! Le pardon est quelque chose qui exige une grande force. Était-ce facile pour Jésus de pardonner à ceux qui l’ont crucifié ?

Dialogue avec le Christ Jésus, enseigne-moi comment aller au delà de mes tendances naturelles, au delà de mes désirs personnels, au delà de mes préoccupations, de sorte que je puisse être un vrai chrétien et te suivre avec un cœur pur et contrit. Que je te démontre combien j’apprécie ton pardon en pardonnant aux autres. Remplis-moi de ton amour et de ta force de sorte que je puisse vivre de manière véritablement chrétienne.

Résolution Face à une contrariété, je dominerai ma colère et je réagirai de manière aimable.


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samedi 7 mars 2009
Vivre à un niveau surnaturel


Saint Matthieu 5, 43-48
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »



Prière d’introduction Seigneur, je crois en toi parce que tu es la vérité même. Je ne comprends pas toujours tes paroles, mais ce sont tes paroles, et je veux les accomplir. J’ai confiance en toi parce que tu me donnes la force pour faire ce que tu me demandes. Aide-moi à ne jamais l’oublier. Seigneur, je t’aime parce que tu désires ce qui est le meilleur pour moi.

Demande Seigneur, augmente mon désir de mettre tes enseignements en pratique.

Points de réflexion
1. Une tendance naturelle. Il nous est facile d’aimer ceux qui nous aiment et de dédaigner ceux qui nous dédaignent. Mais le christianisme nous invite à aller au delà de ce qui est "facile". C’est pourquoi Jésus nous demande d’aimer nos ennemis et de prier pour ceux qui nous persécutent. Si ce n’était pas le Christ qui avait prononcé ces mots, avec son autorité extraordinaire, sûrement nous ne les prendrions pas au sérieux. À un niveau naturel, l’amour exige la réciprocité de celui que nous aimons ; à un niveau surnaturel, ce n’est pas le cas - ou plutôt, l’amour de Dieu suffit pour que nous aimions même nos ennemis. Le Christ ne fait pas que suggérer une attitude ou une action possible à ses auditeurs. Il énonce ce qui est nécessaire pour vivre en plénitude d’enfants de Dieu notre Père.

2. Vivre de manière surnaturelle. Jésus se rend compte que nous ne pouvons pas aller au delà du naturel sans son aide. S’il nous demande de vivre de manière surnaturelle –aimer nos ennemis signifie aimer de manière surnaturelle - il nous donnera la grâce nécessaire pour le faire. Marcher sur l’eau ne vient pas naturellement à l’homme. Pourtant dans l’évangile il y a un moment où Pierre marche sur l’eau. Il le fait aussi longtemps qu’il pose son attention sur le Christ. Quand il cesse de regarder le Christ, il commence à couler. La même chose se produit quand nous essayons de vivre de manière surnaturelle. Aussi longtemps que nous cherchons la grâce par les sacrements et que nous nous centrons sur le Christ davantage que sur nous-mêmes, nous pourrons vivre de manière surnaturelle. C’est quand nous devenons capables d’aimer ceux qui ne nous aiment pas que nous sommes sûrs d’aimer de manière surnaturelle.

3. Devenir parfait. C’est un fait qu’aucune personne humaine n’est parfaite ; mais, chaque personne humaine peut et doit se perfectionner. La perfection implique atteindre un état pas encore atteint. Elle signifie atteindre le but pour lequel nous avons été créés. Nous en trouvons l’illustration dans le monde de la technique. Les consommateurs de projecteurs vidéos exigent une plus grande résolution, ceux qui achètent des ordinateurs demande des ordinateurs toujours plus rapides et efficaces - la liste continue. Ne soyons pas étonnés que le Christ nous demande d’être parfaits. Certainement nous ne pouvons pas être parfaits de la même manière que Dieu - Dieu est Dieu et nous ne le sommes pas. Le Christ nous demande de réaliser notre perfection humaine et spirituelle à travers les actions qui nous font le plus porgresser. Ces actions sont les vertus. La vertu qui nous conduit le mieux à la perfection est la charité.

Dialogue avec le Christ Seigneur, le plus je lis et je médite sur ton évangile, le plus je me rends compte que tu m’appelle à la perfection spirituelle. Donne-moi la grâce de comprendre que je ne peux pas et que je ne dois pas chercher cette perfection par mes propres efforts humains. J’ai besoin de ta grâce. Je te fais confiance, Seigneur, parce que je sais que tu es plus intéressé par ma perfection que je ne le suis moi-même, et donc que tu es disposé à m’aider à l’atteindre.

Résolution Aujourd’hui, j’essayerai d’aimer mon prochain sans me chercher moi-même.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
Copyright 2002, Legion of Christ. All rights reserved.

giovedì 26 febbraio 2009

Directrice de l'INAR appelle les "Tocoistes" d'abandonner l'individualisme

25/02/09 16:19

Ephéméride
Directrice de l'INAR appelle les "Tocoistes" d'abandonner l'individualisme


Luanda – La directrice de l’Institut nationale pour les affaires religieux (INAR), Fátima Viegas, a exhorté mercredi, à Luanda, à tous les fidèles de l’Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ au Monde (Tocoiste) à mettre fin à l’individualisme et à lutter pour l’unité de l’église.


La responsable a lancé cet appel durant un culte d’action de grâce à l’occasion du 91è anniversaire de la naissance du prophète Simão Gonçalves Toco, célébré le 24 Février.


"L'Eglise Tocoiste est une confession religieuse qui a une grande responsabilité dans la société angolaise en particulier et dans le monde, en générale, raison pour laquelle ses fidèles doivent éviter l’individualisme et égoïsme.", a affirmé Fátima Viegas.


Selon elle, en commémorant le 91è anniversaire du prophète Simão Toco démontre une fois de plus que son oeuvre est vivante, et que malgré sa disparition, ses fidèles restent actifs.


Elle a souhaité du succès aux leaders de l’Eglise Tocoiste dans leur mission de propager la bonne nouvelle dans le monde.


Dans le culte assisté par 110 mille fidèles, des églises invitées et différents organes ont lu des messages dont le point commun était la reconnaissance de la personnalité de Simão Gonçalves Toco.


Durant ce culté assisté par 110 mille fidèles, ont été lus des messages des Eglises invitées et de différentes commissions de cette confession religieuse.


Simão Gonçalves Toco est né le 24 Février 1918 dans la municipalité Maquela do Zombo, province de Uíge, il a été formé par la mission évangélique. Le 25 Juillet 1959, il fonda l’Eglise de Notre Seigneur Jésus Christ dans le Monde.


L’église de Notre Seigneur Jésus Christ dans le Monde est reconnue par l’Etat angolais et est installée dans divers pays africains, européens, latino-américains et asiatiques.




http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_fr/noticias/lazer-e-cultura/Directrice-INAR-appelle-les-Tocoistes-abandonner-individualisme,d98772b2-472c-41f9-8355-a6c17714ceca.html

lunedì 23 febbraio 2009

Dimanche 22 février 2009


Méditations de Catholique.org

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dimanche 22 février 2009
Le Christ élève le niveau de foi de ses disciples


Saint Luc 6, 27-38
Jésus déclarait à la foule : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. A celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu’on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu Très-Haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »



Prière d’introduction Seigneur, tu sais combien je crois fermement en toi et que je m’en remets à toi pour tout. C’est pourquoi j’ai confiance dans ta grâce. Aide-moi à augmenter ma confiance et à mettre tout mon espoir dans ton amour et ta miséricorde, dans ma vie de tous les jours. Fais que j’apprenne à m’appuyer chaque jour sur ta puissance, ta promesse et ta grâce. Que j’aime mon prochain comme tu m’as aimé depuis le commencement et que je vois chacun comme mes frères et mes sœurs puisque tu es Dieu, Père de nous tous.

Demande Seigneur, apprends-moi à accueillir toute la vérité de ton message pour que je puisse aimer les autres en toute la charité, jusqu’à l’héroïsme.

Points de réflexion
1. « Mais moi vous je vous dis… » Les disciples avaient du mal à observer l’ancienne Loi et même à aimer leur prochain. Subitement, et d’une façon surprenante, Jésus élève la qualité de leur foi. Il ne suffit plus d’aimer ceux qui nous aiment, il faut maintenant aimer ceux qui ne nous aiment pas. Voilà la nouvelle loi de l’amour que Jésus enseigne. Ce n’est pas facile pour notre nature humaine alourdie par l’orgueil et l’égoïsme et pourtant l’Evangile nous appelle à gravir un sentier plus élevé vers un amour purifié. Souvent, cela va à l’encontre de notre culture et du sens commun mais c’est le véritable chemin vers le Père. Car si nous l’appelons « Père » c’est que nous sommes tous frères et sœurs en lui.

2. Il est si difficile de pardonner et d’oublier…Evidemment, il est facile de pardonner à ceux qui nous demandent pardon ou à ceux qui expriment du regret. Il est facile d’avoir pitié de quelqu’un qui a une figure sympathique. Mais quand il nous faut pardonner à quelqu’un qui continue à nous faire du mal et à nous blesser, il faut la grâce de Dieu. Jésus nous dit que nous serons pardonnés que si nous pardonnons. Combien de fois disons-nous dans le Notre Père –« pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »- sans vraiment y croire ? Puisons dans la grâce de Dieu, sa miséricorde et son amour pour accorder ce pardon que nous avons nous-mêmes reçu. Cela changera nos cœurs, le cœur de notre prochain et finalement, cela changera le monde.

3. Ce qui circule nous revient. Comme il est difficile d’avoir un cœur magnanime et généreux avec tous ceux qui nous entourent. Comme il est difficile de s’élever au-dessus des mesquineries et des querelles dans lesquelles on se trouve souvent. Mais comme elle est différente la figure du vrai disciple, de celui qui suit vraiment le Christ, qui avance dans la vie en répandant le pardon et la miséricorde, la réconciliation et la joie. Ce disciple-là jouit dans son âme d’une paix profonde sachant qu’il marche vraiment dans les pas du Christ. Il apporte à ceux qui ont besoin d’amour et de miséricorde ce même amour que le Christ a eu pour nous. Tâchons d’être ce genre de disciple à compter d’aujourd’hui.

Dialogue avec le Christ Jésus, accorde-moi le don de la générosité et de la miséricorde afin que je puisse pardonner, aimer et servir mon prochain comme tu l’as fait. Enseigne-moi à voir les autres comme des frères et des sœurs qui sont aussi les tiens, des membres de la famille de Dieu, notre Père.

Résolution Il y a certainement une personne à qui je dois encore pardonner. Je chercherai façon de me réconcilier avec elle.


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lundi 23 février 2009
Une possession qui se guérit par la prière


Saint Marc 9, 14-29
Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples, virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’ont pas réussi. » Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. » On l’amena auprès de lui. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit secoua violemment l’enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! » Jésus reprit : « Pourquoi dire : ‘Si tu peux’... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! » Jésus, voyant que la foule s’attroupait, interpella vivement l’esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! » L’esprit poussa des cris, secoua violemment l’enfant et sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l’interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas pu l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière. »



Prière d’introduction Seigneur, tu sais combien je crois fermement en toi et que je m’en remets à toi pour tout. C’est pourquoi j’ai confiance dans la grâce. Aide-moi à augmenter ma confiance et à mettre tout mon espoir dans ton amour et ta miséricorde, dans ma vie de tous les jours.

Demande Seigneur, aide-moi à faire toute chose en faisant confiance à ta grâce et à ta puissance. Que ma prière s’élève vers toi dans un esprit d’abandon.

Points de réflexion
1. En descendant la montagne. Jésus et les trois apôtres descendaient la montagne de la Transfiguration où ils avaient vécu une incroyable expérience mystique. Et elle ne devait pas être la dernière, car le Malin était toujours là. Il fallait le combattre dans les âmes troublées, impuissantes face aux esprits mauvais. Jésus devait continuer à dominer les puissances du Mal et plus tard, seulement plus tard, pourrait-il retourner vers son Père. Nous aussi nous devons chaque jour continuer le combat dans la prière et l’union à Dieu afin que nous puissions à notre tour nous consacrer à la tâche d’édifier son Royaume dans le monde. L’heure du repos viendra dans la vie future.

2. « Viens au secours de ma faiblesse ». Si souvent, comme l’homme de l’Evangile, nous souhaitons avoir une entière confiance dans la capacité de Dieu à nous aider, mais quelque chose nous retient, quelque chose qui nous empêche de nous abandonner à Lui. Cet homme, comme son fils, avait longtemps souffert et pourtant, sachant que le Christ est présent, il prie, il Le supplie d’augmenter sa foi, de venir au secours de sa faiblesse. Nous aussi, nous lui demandons constamment d’augmenter notre foi, afin, qu’en dépit des épreuves de chaque jour, nous conservions la paix et la sérénité dans nos cœurs, sachant que le Christ marche avec nous. « Tout est possible à celui qui croit. » Croyons-nous cela ?

3. Les échecs. Voyant qu’ils n’ont pas pu chasser le démon, les disciples sont perplexes. Jésus ne leur avait-il pas donné le pouvoir de chasser les démons et n’avaient-ils pas souvent réussi ? Mais, là, ils sont devant un échec. Dieu nous donne la grâce nécessaire pour faire face aux défis et pour surmonter le mal et le péché, mais en avançant dans la vie, il nous faut aussi croître dans la foi, l’espérance et la charité et non pas demeurer figés sur place. Nous devons prier, toujours davantage, pour demander des grâces car le diable nous assaillira (tentera) chaque fois avec plus de force et de violence. La prière, une prière vraie, confiante, doit être notre arme privilégiée dans les épreuves et les tentations de chaque jour.

Dialogue avec le Christ Jésus, augmente ma foi en toi à chaque jour de ma vie. Que je sois une personne de prière qui mette toute sa confiance en toi et ta présence. Dis-moi que lorsque tu es proche de moi, je ne peux pas succomber au mal.

Résolution Je chercherai à donner de la profondeur à ma prière, ne me contentant pas de sursauts spirituels mais en priant vraiment avec foi, espérance et charité.


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mardi 24 février 2009
Serviteur des serviteurs de Dieu


Saint Marc 9, 30-37
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache. Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »



Prière d’introduction Seigneur, tu sais combien j’ai besoin de toi et que je dépends de toi pour tout. Tu connais mes fautes et mes faiblesses. Aide-moi à faire grandir ma confiance et à mettre tout mes espoirs en ton amour et ta miséricorde dans mes actions de chaque jour. Fais que j’apprenne à m’en remettre chaque jour à ta puissance, ta promesse et ta grâce.

Demande Seigneur, enseigne-moi à aimer en vérité, selon l’exemple d’amour inconditionnel que tu nous as donné. Aide-moi à perdre ce sentiment d’égoïsme et d’importance pour que servir mon prochain par amour devienne ma façon de vivre.

Points de réflexion
1. L’annonce. Jésus est venu en ce monde pour mourir à cause de nos péchés et des péchés du monde. Ici, il annonce qu’il va bientôt souffrir car il est venu pour cette unique raison : s’offrir en agréable sacrifice à son Père, prenant sur lui le fardeau de nos péchés. Voilà le geste du plus grand amour : donner sa vie pour ceux qu’on aime. Jésus calmement accepte le dessin de son Père et commence à préparer ses disciples à l’épreuve qui doit venir. Pourtant, leurs cœurs n’est pas prêts à comprendre le sens de son enseignement. Ces bons moments avec Jésus leur plaisent et ils ne peuvent s’imaginer ce qui est à venir, comment il se propose de sauver le monde et le réconcilier avec son Père. Ils ne saisissent pas que c’est ainsi que Dieu veut révéler son amour.

2. Surpris à chercher qui est le plus grand. Comme il nous arrive souvent, nous cherchons à être près du Christ mais au même moment, nous trouvons que notre égoïsme et notre autosuffisance prédominent. Ici, nous voyons les apôtres discuter pour savoir lequel est le plus grand. Il leur fallait encore apprendre comment imiter le Christ ; aimer, s’abandonner aux autres, ne rien chercher pour soi-même. « Si le grain de blé ne tombe en terre, il demeure seul. »(Jn 12,24) Combien de fois ne faut-il pas réapprendre, répéter cette vérité fondamentale, pour marcher à la suite du Christ. Comme il est facile de revenir en arrière, de retomber dans la recherche de soi-même. !

3. Serviteur de tous. Être chrétien c’est être le serviteur de tous, avec humilité, simplicité, détachement et charité. Le Christ nous a donné un exemple parfait de cela quand il a quitté le ciel pour prendre notre humanité et mourir pour nous. Il nous a montré le chemin quand il a lavé les pieds de ses disciples, sachant qu’ils allaient le quitter et que Judas allait le trahir. Comme il est difficile de vivre constamment dans un esprit de service et de générosité. Nous avons terriblement besoin de retrouver cette attitude, de vivre avec cet amour désintéressé que le Christ nous demande.

Dialogue avec le Christ Jésus, enseigne-moi à ne jamais me soucier de ma personne ou de mon importance. Que je trouve ma joie à donner et à répandre l’amour que tu as apporté en ce monde. Je désire servir mes frères et mes sœurs comme tu nous as servis, même, s’il le fallait, jusqu’ au sacrifice héroïque. Que j’apprenne enfin que c’est là le plus grand paradoxe de notre foi, à savoir que « l’homme qui perd sa vie pour toi la retrouvera » (Mt 16,25)

Résolution J’examinerai ma conscience aujourd’hui pour voir si je n’ai pas quelque relation sociale qui soit intéressée, plus centrée sur moi qu’empreinte d’une pure intention de charité et de service.


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mercredi 25 février 2009
La joie du Carême


Saint Matthieu 6, 1-6 ; 16-18
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »



Prière d’introduction Seigneur, tu sais combien j’ai besoin de toi et que je compte sur toi pour tout. Tu connais mes fautes et mes faiblesses. Fais grandir ma confiance et que je mette mon espoir dans ton amour et ta miséricorde, lors de mes activités quotidiennes . Permets que j’apprenne à me confier chaque jour à ta puissance, ta promesse et ta grâce. Seigneur, fais que je commence cette saison de carême avec le désir sincère de grandir en amour, me préparant ainsi dignement à célébrer les saints mystères de ta passion, ta mort et ta résurrection.

Demande Seigneur, apprends-moi à changer ce qui doit l’être dans ma vie et à faire pénitence pour mes fautes et mes offenses afin que je puisse t’accompagner sur le chemin de la Croix pendant la Semaine Sainte.

Points de réflexion
1. La prière, le jeûne et l’aumône. En commençant ce carême, il nous est rappelé le besoin de réparation de nos péchés et d’une sincère réconciliation avec Dieu. Tenter de construire une vie spirituelle en négligeant ces piliers que sont la prière, le jeûne et l’aumône, c’est construire sur le sable. La prière purifie nos intentions et élève tout ce que nous faisons vers Dieu. Le jeûne nous détache du confort et de nous-mêmes. L’aumône nous rappelle notre solidarité avec les pauvres de la grande famille de Jésus et que la vraie richesse n’est pas dans les choses mais dans l’amour de Dieu. Nous avons tous besoin de vérifier l’authenticité de nos vies spirituelles pour savoir où nous en sommes dans la prière, le jeûne et l’aumône.

2. Ne pas se donner en spectacle. Jésus est sévère dans sa critique des hypocrites qui font parade de leurs œuvres devant les autres pour attirer leur attention. Ces œuvres ne plaisent pas à Dieu et sont d’aucun secours pour la rémission de nos péchés : elles ne font qu’augmenter notre état de pécheur. Il nous encourage à prier discrètement, de jeûner et de faire l’aumône en secret, sans attirer l’attention de notre entourage sur nos faits et gestes. Ainsi, nous aurons l’assurance de tout faire uniquement pour Dieu et non pour notre satisfaction. Ceux qui exhibent leur piété et leur générosité « ont déjà reçu leur récompense » en ce monde et n’accumulent pas un trésor pour le ciel. Travaillons dans le silence et la discrétion sans autre intention que de plaire à Dieu seul.

3. Le sacrifice dans la joie. Rien ne nous rapproche davantage du Christ que de marcher à ses côtés et de faire ce qu’il a fait pour l’amour de Dieu son Père. Pendant le carême, Dieu nous invite à purifier nos cœurs et nos esprits et à fixer nos regards sur lui, à nous tourner vers lui. Dans sa vie publique, le Christ a vécu chaque jour dans l’obéissance à son Père et l’amour de sa volonté. Nos résolutions de carême doivent refléter cette même obéissance et ce même amour : cela paraît simple, mais comme c’est exigeant ! Que puis-je faire pour Dieu aujourd’hui ? Quel sacrifice puis-je lui offrir qui lui soit agréable ? Quand je l’aurai déterminé, que je l’accomplisse discrètement, sans que personne ne le sache.

Dialogue avec le Christ Seigneur, accorde-moi de commencer ce Carême avec ferveur, amour et enthousiasme. Aide-moi à le vivre avec joie sachant que je le vis en ta présence pour te plaire, toi et toi seul.

Résolution Pour ce Carême, je me ferai un programme de prière, de jeûne et d’aumône.


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jeudi 26 février 2009
Prendre sa croix chaque jour


Saint Luc 9, 22-25
Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence ? »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, j’ai un grand désir de faire un saint carême mais je sais aussi que, chemin faisant, mes résolutions peuvent faiblir. Je veux être fidèle à mes résolutions dans l’espoir de me rapprocher de toi. Cela exige sacrifice et oubli de moi-même. Que par la méditation de tes paroles je trouve la grâce et les motivations nécessaires pour te demeurer fidèle. Je crois fermement que tu es présent dans ma vie et que par le secours de ta grâce je pourrai prendre ma croix et te suivre.

Demande Seigneur Jésus, aide-moi à comprendre ce que veut dire ‘porter sa croix’.

Points de réflexion
1. La croix de chaque jour. Le Christ dit qu’on doit prendre sa croix chaque jour. La vraie croix est toujours présente dans nos vies sous une forme ou une autre. Je dois être prêt à un long parcours. La vie éternelle ne s’acquiert pas par un simple acte de vertu ou un sacrifice ponctuel. Ce n’est pas non plus quelque chose que je peux repousser indéfiniment, jusqu’à la dernière minute et espérer par un sursaut soudain d’énergie effacer une vie entière de médiocrité. Chaque jour est une nouvelle occasion pour cheminer fidèlement dans l’oubli de soi avec générosité et sincérité.

2. Le Christ, lui, l’a portée. Face à la perspective peu réjouissante de porter ma croix, je dois me rappeler que le Christ l’a portée avant moi. Je marche dans les pas du Christ ou, pour être plus exact, je porte la croix avec le Christ. Le mystère de la croix du Christ transcende les siècles. Ma croix, c’est celle du Christ et nous la portons ensemble. Suivre le Christ, ce n’est pas refaire ce qu’il a fait il y a deux mille ans. Suivre le Christ, c’est m’unir au don qu’il fait de lui-même et qui traverse les siècles.

3. Que y a-t-il à gagner ? Est-ce que je veux vraiment me sauver ? Avant de penser à prendre et à porter ma croix, je dois me demander si je veux vraiment sauver ma vie. Si je ne vois pas clairement ce que signifie « sauver ma vie », si je n’ai pas un ardent désir de le faire, je vais vraisemblablement rejeter ma croix ou la porter avec peu de zèle. Voilà la question fondamentale que je dois me poser et à laquelle je dois répondre avant d’aller plus avant. Est-ce que je veux vraiment sauver mon âme du péché et de la mort ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, toi seul sait combien de fois je t’ai offensé. De même, toi seul sait combien de fois j’ai voulu revenir à toi. C’est si difficile de revenir parfois. Aide-moi à faire les sacrifices nécessaires pour demeurer dans la voie de la conversion. J’ai besoin de sentir ta présence. Garde-moi sur le bon chemin.

Résolution Aujourd’hui, je ferai un examen sérieux de la sincérité de ma conscience. Suis-je toujours sincère dans mon désir de progresser dans la vie spirituelle ? Si non, pourquoi ?


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vendredi 27 février 2009
Un temps pour jeûner


Saint Matthieu 9,14-15
Les disciples de Jean Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l’Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. »



Prière d’introduction Seigneur, tu sais combien j’ai besoin de toi et que pour tout, je dépends de toi. Tu connais mes fautes et mes faiblesses. Aide-moi à faire grandir ma confiance et à mettre tout mon espoir dans ton amour et ta miséricorde tout au long de mes activités quotidiennes. Fais que j’apprenne à me confier chaque jour en ta puissance, ta promesse et ta grâce. Laisse-moi te suivre avec amour et générosité le long du chemin qui te conduit à la croix pour que je sois toujours plus près de toi.

Demande Seigneur, je veux apprendre de toi à marcher sur tes pas et à aimer le sacrifice qui est le chemin de la réparation et de la purification.

Points de réflexion
1. Voici les jours… Jésus a dit que viendrait le temps où ses disciples jeûneraient. Maintenant que le Seigneur est retourné dans la gloire vers son Père, c’est à nous de continuer l’œuvre du salut, « ce qui manque à la Passion du Christ pour son corps qui est l’Eglise » (Col 1,24) comme l’écrit saint Paul. Nous unissons notre sacrifice à celui de Jésus pour l’imiter et pour qu’il déverse ses grâces sur nous et notre prochain. Toute vie chrétienne requiert un esprit de sacrifice et d’oubli de soi.

2. Sentir la faim. Cette faim que nous éprouvons par le jeûne représente cette faim plus profonde que nous devons ressentir pour Dieu et le ciel. Cette vie est parfois confortable au point d’oublier facilement qu’elle n’est pas notre véritable demeure. Nous sommes des pèlerins qui traversons une terre étrangère, loin de notre destination finale. Le jeûne nous rappelle l’envie qu’éprouve le voyageur d’atteindre sain et sauf sa destination et de pouvoir enfin se réjouir d’être chez lui. Le véritable chrétien regarde avec espoir vers le ciel où il reposera en Dieu pour toujours dans un bonheur total. Il sait que toutes les bonnes choses que ce monde peut offrir ne sont que l’ombre des merveilles que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment (Romains 8 ,28).

3. La soif des âmes. Sur la croix, Jésus disait : « J’ai soif. » Il avait soif de voir tout homme réconcilié avec son Père. C’était le désir de voir les âmes retourner dans l’amour du Père et prendre le chemin qui conduit vers le Royaume du ciel. L’offrande de nos sacrifices et de nos efforts offerts pour la conversion des cœurs apportera la grâce dont nous avons tous besoin pour retourner vers Dieu. Personne ne peut se convertir de lui-même et personne en état de péché ne peut mériter de retrouver l’état de grâce avec Dieu. Nous devons intercéder par nos prières et nos sacrifices pour que ces âmes puissent obtenir la grâce surnaturelle dont elles ont besoin pour surmonter les obstacles. Le plus grand acte de charité que nous puissions accomplir et la plus grande joie que nous puissions connaître est de ramener une âme au Seigneur. Combien y a-t-il d’âmes qui attendent notre prière et nos sacrifices ?

Dialogue avec le Christ Jésus-Christ, rends-moi joyeux et bienveillant sachant que mon sacrifice me rapproche de toi et que j’obtiens ainsi la grâce de la conversion de beaucoup d’âmes que tu aimes et pour lesquelles tu es mort.

Résolution Je penserai à une personne qui a besoin de la grâce de Dieu et j’offrirai pour elle mes sacrifices de la journée.


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samedi 28 février 2009
Une conversion véritable et décisive


Saint Luc 5, 27-32
Jésus remarqua un publicain (collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva et se mit à le suivre. Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ; il y avait une grande foule de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »



Prière d’introduction Seigneur, nous sommes déjà en Carême depuis quelques jours. Je voudrais connaître une véritable conversion et à la fin de ce temps de Carême, pouvoir te dire que j’ai fait un long chemin pour arriver où je suis. Je veux perdre mes mauvaises habitudes, je veux vivre d’une vie nouvelle. Je sais que chaque jour je dois travailler dans ce but. Reçois ma prière ce matin comme un premier effort pour l’atteindre. J’ai confiance qu’avec ta grâce et ma coopération j’avancerai sur le chemin de la sainteté.

Demande Seigneur, accorde-moi une conversion véritable et décisive comme celle de Lévi.

Points de réflexion
1. Laisser tout derrière nous. Il est frappant que Lévi ait tout abandonné sur cette simple invitation : « Viens, suis-moi. » A n’en pas douter, Dieu avait déjà préparé cette âme. Il avait peut-être été témoin d’un des miracles de Jésus ou entendu certaines de ses paroles. Sans doute, Dieu avait-il préparé son âme à sa rencontre avec le Christ de sorte qu’en le rencontrant il serait prêt à répondre à son invitation. Il a peut-être aussi réfléchi sur l’inutilité de son métier et sur les malversations auxquelles il a dû être confronté. Quand le Christ croise son chemin, il a déjà réfléchi et il est prêt à le suivre.

2. La foule qui suivit. Quand Lévi reçoit le Christ chez lui, il semble naturel qu’il invite ses amis, les gens avec qui il a travaillé et fait des affaires. Voilà le premier fruit de sa conversion et de sa nouvelle vocation comme apôtre. Il conduit les âmes vers le Christ. Lévi aurait voulu que ses amis connaissent comme lui la joie de la conversion et, pour cela, qu’ils rencontrent le Christ et qu’ils soient transformés par lui. Très certainement, ma conversion et ma vocation comme apôtre du Christ impliquent que je dois conduire mes amis, les membres de ma famille à le connaître.

3. Le médecin. Aux paroles du Christ, nous pourrions ajouter ces mots : « Ceux qui se croient en bonne santé ne pensent pas avoir besoin du médecin ; ceux qui se savent malades appellent le médecin. » Le premier pas est toujours de reconnaître notre état de pécheur et notre besoin du Christ. Lévi a dû le ressentir de sorte que quand le Christ est passé sur son chemin, il a reconnu le besoin de le suivre. De même que quand on est malade on est disposé à suivre les conseils du médecin, ainsi, Lévi, se sachant homme pécheur était tout disposé à suivre le Christ.

Dialogue avec le Christ Seigneur, aide-moi à prendre conscience de mon péché. Inspire-moi la ferme conviction que tu es le divin médecin qui peut guérir toutes mes imperfections et mes faiblesses. Donne-moi le courage de te suivre sans hésitation, comme Lévi. Pendant ce Carême, déverse ta grâce dans mon âme. Je veux vraiment être ton apôtre et conduire beaucoup d’âmes vers toi mais je sais que j’en suis incapable si je ne change pas de vie, si je n’abandonne pas mes mauvaises habitudes. Je sais que tu opères dans ma vie et c’est pourquoi je suis disposé à recevoir ta grâce. Continue l’ouvrage de tes mains jusqu’à ce qu’elle donne beaucoup de fruit.

Résolution Aujourd’hui je consacrerai du temps à réfléchir sur ce que Dieu a fait dans ma vie et à lui rendre grâce avec un coeur humble.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
Copyright 2002, Legion of Christ. All rights reserved.

Dimanche 15 février 2009


Méditations de Catholique.org

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dimanche 15 février 2009
Ta guérison sera pour les gens un témoignage


Saint Marc 1, 40-45
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu’il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d’éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.



Prière d’introduction Seigneur Dieu tout-puissant, rien de ce qui est contre ta volonté ne peut être bon, et tout ce qui vient de toi a de la valeur. Mets en nos cœurs un désir de te plaire, et remplis nos esprits d’amour, de sorte que chacune de nos pensées grandisse en sagesse et que tous nos efforts soient remplis de ta paix. Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur.

Demande Seigneur, que je sois toujours au service de ta volonté.

Points de réflexion
1. « Attention, ne dis rien à personne. » Le lépreux s’approche de Jésus rempli d’une humilité profonde et d’une grande foi. En d’autres termes, il est un homme spirituel. Il est également un homme de prière ; sa prière touche le cœur de Jésus qui le guérit de son infirmité. Mais Jésus demande quelque chose de lui que l’homme ne comprend pas, qui parait inconcevable étant donné les circonstances. Qui d’entre nous, libéré d’une maladie débilitante et désespérante, ne voudrait pas raconter à tous son histoire ? Pourtant Jésus demande seulement une chose en échange pour le miracle opéré : l’obéissance. Parfois nous avons du mal à comprendre ce que Jésus essaye d’accomplir dans ma vie, où il me mène ou pourquoi il me demande certaines choses. L’homme a eu assez de foi en Jésus pour être guéri de sa lèpre. Une fois guéri, pourquoi ne lui ferait- il pas confiance quand Jésus lui demande d’obéir ?

2. L’homme est parti et a commencé à répandre la nouvelle. Un des grands dangers de la vie spirituelle est l’orgueil. Plus nous avançons dans notre vie spirituelle, plus nous sommes tentés de dépendre davantage de notre propre jugement que de celui des autorités légitimes - y compris des enseignements de l’Eglise. Nous pouvons être pieux et actifs dans notre foi, mais nous pouvons également nous attacher à la manière dont nous voulons que les choses soient. Jésus demande une chose seulement de cet homme, pourtant l’homme considère que sa propre perception de la situation est supérieure à la demande du Christ. "Sûrement il n’a pas vraiment voulu dire ce qu’il a dit !" "S’il connaissait les circonstances il n’aurait jamais fait cette demande !" Aujourd’hui nous entendons les mêmes arguments dans des commentaires de ce genre : "L’Eglise est en dehors du siècle. Ses enseignements doivent être modernisés. Elle ne comprend pas la nature humaine, etc.. ... " Si par notre foi nous croyons en Jésus-Christ, alors nous devons également embrasser les enseignements de l’Eglise même qu’il a établie.

3. Il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville. Ce sera toujours ainsi quand nous voulons faire les choses à notre façon. La désobéissance diminue l’efficacité de l’action de la grâce de Dieu dans ma vie et l’efficacité de la mission apostolique de l’Eglise. L’homme dans ce récit a choisi de faire ce qu’il voulait et non pas ce que Jésus lui avait demandé. Il n’est pas rare de trouver des personnes qui, après des années à avoir fait les choses à leur manière, découvrent les répercussions douloureuses d’une vie de péché. Ils pensaient que l’Eglise était vieillotte. Avec le temps, ils ont vu que ses enseignements se sont avérés sages. En plus des conseils de l’Esprit Saint, l’Eglise a 2.000 ans d’expérience à son actif. Nous apportons 100 d’expérience au plus. Le plus souvent nous ne voyons que les circonstances immédiates de notre vie quotidienne. L’Eglise voit tout le panorama de l’histoire depuis ses origines. Il a été dit que c’est celui qui aime le moins qui contrôle la relation. Si je n’embrasse pas les enseignements de l’Eglise avec l’obéissance de la foi, il sera impossible pour Jésus d’entrer dans ma vie comme il le désire. La balle est dans mon camp.

Dialogue avec le Christ Seigneur, merci du don de l’Eglise et merci de me demander des efforts pour faire grandir ma foi, mon espérance et mon amour. Tu m’as dit que si je voulais te suivre je devais porter ma croix. Mais tu m’as également promis de m’accorder ta grâce. Aide-moi à aimer ma Mère l’Eglise.

Résolution Aujourd’hui je prierai une dizaine de chapelet pour le pape, pour mon évêque et pour les prêtres


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lundi 16 février 2009
Les signes des temps


Saint Marc 8, 11-13
Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel. Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.



Prière d’introduction Seigneur Jésus je crois que tu me connais par mon nom et que tu m’as créé par amour afin que je vive en communion avec toi. Je t’aime parce que tu m’as aimé le premier et je veux aujourd’hui exprimer mon amour pour toi en t’imitant. Permets que je progresse aujourd’hui dans mon amour pour toi et pour les hommes afin de faire avancer ton royaume.

Demande Seigneur Jésus, aide-moi à lire les « signes des temps » et de répondre aux besoins de l’Eglise et de la société.

Points de réflexion
1. Que Dieu soit Dieu. Les Pharisiens de l’Evangile étaient des hypocrites sûrs d’eux-mêmes qui éloignaient de Dieu plus de gens qu’ils n’en rapprochaient. Ils cherchaient toujours la discussion avec Jésus. Ils n’aimaient pas ce qu’il disait d’eux et du peuple d’Israël. Ils n’appréciaient pas son style et ses mises en garde. Pourtant combien de fois avons-nous discuté avec Dieu ? Combien de fois l’avons-nous accusé de ne pas être raisonnable ? Combien de fois nous sommes-nous justifiés pour ne pas obéir aux enseignements de L’Eglise ? Plutôt que d’être prompts à juger les autres, assurons-nous assurer que les défauts que nous voyons chez les autres ne couvent pas en nous. Apprenons à laisser Dieu être Dieu.

2. Pourquoi cherchez-vous un signe ? La volonté de Dieu n’est pas si difficile à deviner une fois que nous avons reconnu et embrassé notre vocation ou état de vie. Bien sûr, la vie peut devenir compliquée et parfois nous nous demandons que faire. Cependant nous n’avons pas besoin de signes spéciaux venant du ciel pour savoir comment agir. Nous avons les commandements. Nous savons ce que le Christ a prêché dans les évangiles. Nous savons ce que l’Eglise enseigne sur presque tous les sujets. Il nous a donné les moyens de trouver les réponses dont nous avons besoin. Pourtant, ne cherchons-nous souvent la solution de facilité ? Essayons-nous de trouver des faiblesses dans le système, afin de nous en sortir ? Le Christ nous invite à ne pas chercher la facilité. Si nous voulons être les amis fidèles du Christ, il nous faut partager ses souffrances et porter nos croix avec amour. Pas de douleur, pas de gain. Pas de courage, pas de gloire.

3. Les signes des temps. Quels sont les signes des temps ? Il y a encore des guerres. Il y a encore des innocents qui meurent. Il y a encore des couples qui divorcent. Il y a encore des gens qui meurent de faim ou qui vivent dans les rues. Bref, il y a encore des gens qui ne connaissent pas l’amour de Dieu parce que l’humanité entière n’a pas accepté sérieusement le message du Christ. Pouvons-nous aider à faire changer les choses ? Peut-être n’avons-nous pas investi tous les talents que Dieu nous a donnés pour construire une nouvelle civilisation de justice et d’amour. Pouvons-nous le faire ? Maintenant que nous avons ouvert les yeux de notre cœur et vu les signes, il est temps de nous retrousser les manches et d’agir.

Dialogue avec le Christ Ô Seigneur, mon Dieu, pardonne-moi d’être aveugle aux besoins de mon conjoint, de mes parents, de mes enfants et de mes voisins. Aide-moi à répondre généreusement aux besoins de l’Eglise et de la communauté où je vis. Que je tende la main à ceux dans le besoin, et que je sois fier de t’aimer dans tous ceux que tu as mis sur ma route.

Résolution Je prendrai le temps aujourd’hui de m’occuper de ceux que j’aime.


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mardi 17 février 2009
On ne peut pas toujours obtenir ce qu’on veut


Saint Marc 8, 14-21
Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d’Hérode ! » Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain. Il s’en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ? Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n’écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : Douze.- « Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : Sept. Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois que tu me connais par mon nom et que tu m’as créé par amour afin que je vive avec toi. J’espère pouvoir vivre ce jour et tous les jours de ma vie uni avec toi en accomplissant ta sainte volonté. Permets que je progresse aujourd’hui dans mon amour pour toi et pour les hommes afin de faire avancer ton royaume.

Demande Esprit Saint, donne-moi la grâce de comprendre les enseignements de Jésus et aide-moi à les mettre en pratique.

Points de réflexion
1. Les ruses des méchants. Jésus ne veut pas dire que les Pharisiens ou Hérode ne savaient pas faire du bon pain. Il met plutôt en garde ses disciples et leur conseille de ne pas suivre leur exemple ni se laisser entraîner par leur style de vie apparemment séduisant. Jésus veut que nous nous souvenions que la vie ne dépend pas seulement de la nourriture et de la boisson. Il ne suffit pas de nous amuser. De plus le Christ veut que nous sachions qu’il veillera toujours sur nous. Si nous cherchons d’abord le Royaume de Dieu, alors Dieu veillera sur nous et s’assurera que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour devenir ce à quoi il nous a appelés en nous créant. Plutôt que d’envier ceux qui ont plus que nous, efforçons-nous à être ce que nous devons être pour l’amour de Dieu.

2. Veillez et priez. Nous devons être toujours vigilants face aux tentations du monde. Nous devons veiller et prier constamment pour ne pas succomber à la tentation. Nous avons tous une tendance au péché que les théologiens appellent « concupiscence ». Cette tendance au péché vient de notre nature déchue. Nous ne la surmonterons jamais jusqu’à ce que nous soyons unis au Christ pour toute éternité dans la vie du monde à venir. Bien que le baptême efface le péché originel, certains de ses effets continuent. Donc il nous faut « travailler à notre salut avec crainte et tremblement » comme le dit Saint Paul (Ph. 2 , 12). Il nous faut mener le bon combat et nous souvenir que nous dépendons de Dieu et que nous avons besoin de son aide tous les jours pour combattre cette tendance au péché.

3. Yahvé, je sais que tu es proche. Bien que nous ne puissions toujours obtenir ce que nous voulons, Dieu nous donne toujours ce dont nous avons besoin pour croître en sainteté et devenir celui que Dieu veut que nous soyons. Dieu nous aime tellement qu’il ne nous gâtera pas en nous donnant n’importe quoi si cela n’est pas bon pour nous. Nous pouvons bien lui demander quelque chose mais il ne cédera pas si ce n’est pas pour notre plus grand bien. En même temps il ne nous laissera pas être frustrés si nous lui faisons confiance et le suivons. Ce n’est pas la peine de chercher d’autres moyens de salut. Le Christ est mort une fois et pour tous. Il nous appartient de répondre à l’amour de Dieu par l’amour, en nous efforçant toujours à approfondir notre amitié avec lui. En faisant ainsi, nous serons remplis de paix et de joie.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu m’as donné tout ce dont j’ai besoin pour croître en sainteté. Que je m’efforce toujours à supprimer toutes actions qui sont contraires à tes chemins et à ta vérité. Permets que je grandisse et que j’épanouisse selon ton désir ; ainsi ma vie contribuera à ta gloire pour toute éternité.

Résolution Aujourd’hui j’éviterai toutes les occasions qui me rapprochent du péché.


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mercredi 18 février 2009
J’étais aveugle et à présent je vois


Saint Marc 8, 22-26
Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. On lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Est-ce que tu vois quelque chose ? » Ayant ouvert les yeux, l’homme disait : « Je vois les gens, ils ressemblent à des arbres, et ils marchent. » Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya chez lui en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois que tu me connais personnellement et que tu m’as créé par amour pour que je vive en communion avec toi. J’espère pouvoir vivre aujourd’hui et tous les jours de ma vie uni à toi en accomplissant ta très sainte volonté. Permets que je sois meilleur aujourd’hui, afin d’aider les autres à percevoir la beauté de tes chemins.

Demande Seigneur, ouvre les yeux de mon cœur afin que je voie ta bonté et que je te rende grâce tous les jours de ma vie.

Points de réflexion
1. Nous vivons par la foi. Jésus a fait des miracles pour inspirer les gens à croire en lui et en son message salvateur. Il voulait que les gens vivent par la foi et pas seulement par la vue. Pour ce faire il ouvrit les yeux du cœur de son peuple afin qu’il parvienne à le connaître et à l’aimer comme le Chemin, la Vérité et la Vie. Nous aussi devrions vivre par la foi et pas seulement par la vue. Si nous voulons réellement vivre en abondance, demandons à Dieu d’augmenter notre foi et d’ouvrir les yeux de nos cœurs. Ainsi nous verrons que tout ce qui arrive dans nos vies résulte de la main et de l’amour de Dieu. De plus demandons lui la grâce de savoir répondre à tout ce qui peut arriver, avec foi, espérance et amour.

2. Touchés par Dieu. Quelle est la dernière fois que notre cœur a été touché par quelqu’un ou quelque chose ? Nous devons nous comporter comme l’aveugle de l’Evangile de ce jour et supplier Jésus de toucher notre cœur par la prière. C’est la seule façon que nous changerons et grandirons dans l’amour de Dieu. Puis laissons Jésus nous prendre par la main et nous conduire là où il voudra. Enfin, acceptons de laisser Dieu utiliser des moyens peu conventionnels pour accomplir des œuvres extraordinaires. Les chemins de Dieu ne sont pas nos chemins. Les chemins de Dieu sont si éloignés des nôtres que nous devons être humbles et nous accrocher pour suivre ! Dieu a de grands desseins pour nous. Il désire faire de nous des géants de la foi et des champions de sa miséricorde.

3. Glorifier Dieu en amenant les hommes à Lui. Lorsque Jésus dit à cet homme de ne pas aller dans son village, il lui dit de ne dire à personne qu’il est guéri. Jésus aurait pu faire ce miracle en public, mais il a choisi de le faire en privé en dehors du village. Cela nous montre que le Christ ne cherchait pas la célébrité. Il ne recherchait pas les louanges des hommes. Il voulait seulement amener les gens plus près de Dieu. Il voulait glorifier son Père. Il savait que les consolations humaines viendraient, mais il ne voulait pas qu’elles deviennent un obstacle à sa mission.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je veux vivre pour toi. Je ne veux pas être à la recherche des plaisirs éphémères de ce monde. Je veux que mon cœur et mon esprit s’attachent à l’accomplissement de ton plan pour moi. Aide-moi à connaître ta volonté. Enflamme mon cœur jusqu’à ce qu’il brule d’amour pour ta volonté. Renforce ma volonté à la suivre aussi parfaitement que tu le demandes. Donne-moi les grâces dont j’aurai besoin pour répondre fidèlement à tes saintes inspirations.

Résolution Je chercherai à parler de manière positive des autres dans mes conversations.


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jeudi 19 février 2009
Qui dites-vous que je suis ?


Saint Marc 8, 27-33
Jésus s’en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région de Césarée de Philippe. Chemin faisant, il les interrogeait : « Pour les gens, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Il les interrogeait de nouveau : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prend la parole et répond : « Tu es le Messie. » Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne. Et, pour 1a première fois, il leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »



Prière d’introduction Christ-Jésus je crois que tu me connais par mon nom et que tu m’as créé par amour pour vivre en communion avec toi. J’espère pouvoir vivre ce jour et tous les jours de ma vie en union avec toi en accomplissant ta sainte volonté. Permets que je sois meilleur aujourd’hui pour aider tous les autres à te connaître tel que tu es.

Demande Seigneur, aide-moi à penser, parler et agir selon ton désir.

Points de réflexion
1. Qui dit-on que je suis ? Quelle drôle de question si on y pense. Jésus ne se demandait pas ce qu’on pensait de son enseignement. Il ne se souciait pas de gagner en popularité. Il voulait savoir si le peuple de Dieu le reconnaissait pour qui il était. Ou bien vous croyez que Jésus est Seigneur ou bien non. Si vous croyez que Jésus est le Seigneur, vous devez alors être un fidèle serviteur et lui obéir. Si vous n’écoutez pas la vérité de son message, vous ne ferez que vous condamner. Jésus n’était pas menteur, il n’était pas dément. Il est, il était, et il sera toujours le Seigneur de la vie et de l’histoire. Ecoutons-le !

2. Le Fils de l’Homme doit souffrir. Cet enseignement était difficile à accepter pour ses disciples. Il est plus difficile encore pour les chrétiens de comprendre tout à fait le mystère de l’amour du Christ, qui a été illustré au plus haut degré sur le bois de la croix. Non seulement le Christ a souffert et il est mort pour nous, mais il désire souffrir avec nous et nous accompagner à travers toutes les épreuves et tribulations de la vie. Il a voulu s’assujettir à toute sorte de torture et de souffrance par amour pour nous afin que nous comprenions vraiment que notre Dieu ne nous abandonnera jamais. En d’autres termes personne ne peut dire : « Dieu ne se rend pas compte de ce que je subis ». Dieu sait exactement ce que nous subissons ; avec lui il y a toujours espoir et promesse de vie.

3. Passe derrière moi, Satan ! C’est un reproche sévère. Cela montre combien le Christ prend sa mission au sérieux. Il n’allait pas laisser qui que ce soit se mettre en travers de l’accomplissement de l’œuvre de notre rédemption. Jésus a lu dans le cœur de Pierre et il a détecté un manque de pureté d’intention dans ses paroles. C’est-à-dire que Pierre ne se sentait pas tant concerné par le bien de Jésus que par ses propres plans et rêves. Pierre espérait encore une renommée et une fortune ici-bas. Il espérait probablement la restauration de la nation d’Israël, sans parler de la chute de l’Empire Romain ! Jésus voulait que le but de sa mission soit parfaitement clair. Le Royaume du Christ n’est pas de ce monde. Il est pénétré de foi et non de force. Il s’appuie sur la grâce et non pas sur l’avidité.

Dialogue avec le Christ Seigneur aide-moi à te connaître plus intimement afin que je ressente le bonheur de t’aimer plus. Donne-moi la plénitude de ta grâce, qui consume toute faiblesse, de manière à ce que mon cœur puisse ressentir un enthousiasme indescriptible et qu’il soit conduit par la folie divine de la croix.

Résolution Je me refuserai un petit confort naturel aujourd’hui et l’offrirai à Dieu en sacrifice spirituel pour les vocations.


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vendredi 20 février 2009
Qu’est-ce que j’ai à perdre ?


Saint Marc 8, 34 à 9, 1
Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile la sauvera. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ? Quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ? Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges. » Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance.



Prière d’introduction Christ Jésus, je crois que tu me connais par mon nom et que tu m’as créé par amour pour vivre en communion avec toi. Je t’aime parce que tu m’as aimé le premier et je veux te montrer mon amour aujourd’hui en t’imitant. Permets que je sois meilleur aujourd’hui afin d’aider les autres à porter leurs croix et gagner la couronne de gloire que tu as préparée pour eux de toute éternité.

Demande Jésus, je te prie de m’aider à classer mes priorités dans le bon ordre.

Points de réflexion
1. Prends ta croix. Quelle est la condition sur laquelle insiste Jésus pour devenir son disciple ? Il faut renoncer à soi-même et prendre sa croix. Il n’y a pas de raccourci pour être chrétien. Le chemin vers le ciel ne se monte pas sans grand effort et de nombreuses difficultés. Il est caillouteux, étroit et exigeant. Il doit être grimpé d’une certaine façon. On ne peut aller de confort en confort. Notre nature humaine est blessée. Nous ne voulons pas naturellement ce qui est le meilleur pour nous tout le temps. Nous ne voulons pas toujours ce qui est juste de façon spontanée. Nous devons résister à nos tendances pécheresses et prendre notre croix.

2. Celui qui veut préserver sa vie la perdra. Jésus aborde là un des grands paradoxes de la vie chrétienne : mourir à soi-même pour que la vie surnaturelle de Dieu remplisse le cœur et donne la paix de l’esprit. Il faut entendre Saint Jean Baptiste qui a déclaré : Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse (Jn 3,30). En d’autres termes nous devons nous oublier nous-mêmes et nous nous concentrer sur le Christ et les besoins des autres. Si nous vivons que pour nous-mêmes, nous ne rencontrerons pas le véritable amour. Nous mènerons une vie médiocre en opposition à la vie abondante dont Dieu veut nous faire bénéficier. Rappelons-nous que c’est en donnant que nous recevrons. C’est en pardonnant que nous sommes pardonnés et c’est en mourant que nous naissons à la vie éternelle (St. François d’Assise).

3. Que pouvez-vous donner ? Quelquefois nous sommes si occupés à courir que nous oublions pourquoi nous avons commencé à courir. On nous fait croire que les choses matérielles et le confort vont nous rendre heureux : plus nous possédons, plus nous devrions être heureux. Pourtant c’est souvent le contraire : plus nous possédons, plus nous pouvons être possédés et dominés par ces choses. On peut être possédé par nos possessions et consumés par le consumérisme. Nous avons un réel problème quand la possession de biens matériels devient plus importante que d’être tout ce que nous pouvons devenir. Rappelons-nous qu’un des principes de la Doctrine Sociale de l’Eglise Catholique est la destination universelle des biens matériels. Cela signifie que si nous avons la chance de posséder de la richesse matérielle, nous avons l’obligation morale de la partager.

Dialogue avec le Christ Seigneur, que tu sois mon seul trésor et ma joie véritable. Je ne veux pas m’enorgueillir de mes possessions matérielles, du titre de ma profession, de l’opinion que les autres ont de moi ou que j’ai de moi-même. Je veux être comme Saint Paul, Seigneur : fier de ma croix et de ton amour pour moi.

Résolution Je chercherai à faire un acte de charité caché pour quelqu’un aujourd’hui.


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samedi 21 février 2009
Ecoutez Jésus


Saint Marc 9, 2-13
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et ils s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».



Prière d’introduction Christ-Jésus je crois que tu me connais par mon nom et que tu m’as créé par amour pour vivre en communion avec toi. J’espère pouvoir vivre ce jour et tous ceux de ma vie, en union avec toi en accomplissant ta sainte volonté sur moi. Permets-moi d’être meilleur aujourd’hui afin d’aider tous les autres à te connaître tel que tu es.

Demande Père du ciel, aide-moi à prendre ton avis à cœur et à écouter ton Fils avec soin.

Points de réflexion
1. Marcher avec Jésus. Jésus a conduit Pierre, Jacques et Jean en haut d’une montagne élevée avant d’être transfiguré devant leurs yeux. On peut imaginer combien cela devait être fatigant pour ces apôtres. Cependant à l’issue de cette dure montée, Jésus les récompensa par une grande grâce. Ce fut après une période de dur labeur que Dieu leur offrit la grâce de voir Jésus dans sa gloire. La leçon que nous pouvons en tirer c’est qu’on ne peut s’attendre à recevoir de grâces spectaculaires sans souffrir au moins un peu avant. Jésus teste ceux qu’il aime. Il veut affermir notre foi et faire de nous de vrais disciples qui le suivent sans avoir peur de la croix ni des efforts à fournir pour sauver les âmes de l’esclavage du péché.

2. Il fut transfiguré. Il est aussi bon de remarquer que Jésus a donné cette grâce spéciale à Pierre, Jacques et Jean pour une raison particulière. Ce sont les trois mêmes disciples que Jésus prit avec lui pendant son agonie au Jardin de Gethsémani. Ils auraient probablement été scandalisés et ils auraient perdu leur foi s’ils n’avaient pas eu le privilège de voir Jésus transfiguré dans sa gloire. C’est pourquoi nous avons une autre bonne leçon à prendre ici. Jésus ne nous testera jamais au-delà de nos forces. Il nous donnera au moins la grâce et la possibilité de demander la force dont nous avons besoin pour surmonter l’épreuve.

3. Ecouter Jésus. Vous n’êtes-vous jamais arrêté pour écouter ce que Dieu pourrait bien vous dire dans la prière ? Il est facile de remplir notre temps de prière par une litanie de demandes. Ce n’est certainement pas une mauvaise chose en soi de s’agenouiller et de dire à Dieu ce dont nous avons besoin et ce que nous voulons. Cependant, quelle est la dernière fois où vous avez laissé parler Dieu dans votre prière ? D’habitude Dieu n’utilisera pas une voix audible pour vous parler. Néanmoins il utilisera sa Parole et le bon exemple d’autres pour vous inspirer à le suivre de plus près, en ouvrant votre cœur à sa grâce divine de façon plus fructueuse. Essayons d’être immobile dans la prière de temps à autre et de laisser Dieu nous regarder et examiner notre cœur et notre esprit. Soyons silencieux et sûrs que Dieu est avec nous et en nous par vertu de notre baptême.

Dialogue avec le Christ Jésus, permets que je veuille ce que tu veux, aussi longtemps que tu le veux, parce que tu le veux. Que j’écoute ta voix qui m’appelle. Enlève de mon cœur tout ce qui n’est pas conforme aux plans que tu as sur ma vie. Si je me suis écarté de quelque façon que ce soit du droit chemin, qu’il te plaise de m’y ramener et de me permettre d’y rester jusqu’au jour où je te rencontrerai face à face pour l’éternité.

Résolution J’aurai une attention spéciale de respect et d’affection pour un de mes proches aujourd’hui.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

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