domenica 21 dicembre 2008

La Nativité, événement historique et remède à l’absurde


La une (News)
La Nativité, événement historique et remède à l’absurde
A Noël, les chrétiens célèbrent un événement historique qui est un remède à l’absurde, fait observer en substance Benoît XVI en méditant sur l’universalité de la fête de Noël, à l’occasion de l’audience du mercredi.

Le pape a tenu la dernière audience hebdomadaire de l’année civile ce matin en la salle Paul VI du Vatican devant quelque 5.000 visiteurs de différents continents. Il les a salués en italien, en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en polonais, en slovaque.

Benoît XVI a notamment insisté sur le caractère historique de l’événement que Noël célèbre, en disant : « A Noël, nous ne nous limitons donc pas à commémorer la naissance d’un grand personnage ; nous ne célébrons pas simplement et de façon abstraite le mystère de la naissance de l’homme ou le mystère de la vie en général ; pas plus que nous ne fêtons seulement le début de la nouvelle saison. A Noël, nous rappelons quelque chose de très concret et d’important pour les hommes, quelque chose d’essentiel pour la foi chrétienne, une vérité que saint Jean résume dans ces quelques paroles : ‘Le Verbe s’est fait chair’. Il s’agit d’un événement historique que l’évangéliste Luc se préoccupe de situer dans un contexte bien déterminé : au cours des jours où parut l’édit du premier recensement de César Auguste, lorsque Quirinius était déjà gouverneur de Syrie. C’est donc dans la nuit d’une date historique qu’eut lieu l’événement de salut qu’Israël attendait depuis des siècles ».

Citant implicitement le chapitre 9 du livre d’Isaïe que l’Eglise lit la nuit de Noël - « le Peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière » - , le pape a ajouté : « Dans l’obscurité de la nuit de Bethléem s’alluma réellement une grande lumière : le créateur de l’univers s’est incarné, s’unissant de façon indissoluble à la nature humaine, au point d’être réellement ‘Dieu de Dieu, lumière de lumière’, et dans le même temps homme, vrai homme ».

Mais Benoît XVI a proposé une lecture nouvelle du terme « le Verbe » en soulignant que Dieu redonne « sens » à la vie de l’homme par son incarnation : « Ce que Jean appelle en grec ho logos - traduit en latin Verbum - ‘le Verbe’ - signifie également ‘le Sens’. Nous pourrions donc comprendre ainsi l’expression de Jean : le ‘Sens éternel’ du monde est devenu tangible à nos sens et à notre intelligence ; nous pouvons à présent le toucher et le contempler (cf. 1 Jn 1,1) ».

Et d’insister sur la proximité de Dieu en disant : « Le ‘Sens’ qui s’est fait chair n’est pas simplement une idée générale présente dans le monde ; il s’agit d’une ‘Parole’ qui nous est adressée. Le Logos nous connaît, nous appelle, nous guide. Il ne s’agit pas d’une loi universelle, au sein de laquelle nous accomplissons un rôle, mais il s’agit d’une Personne qui s’intéresse à chaque personne : c’est le Fils du Dieu vivant, qui s’est fait homme à Bethléem ».

« A beaucoup hommes, et d’une certaine façon à nous tous, cela semble trop beau pour être vrai, a fait observer le pape. En effet, on nous répète ici : oui, il existe un sens, et le sens n’est pas une protestation impuissante contre l’absurde. Le Sens a un pouvoir : c’est Dieu. Un Dieu bon qui ne doit pas être confondu avec un quelconque être très-haut et lointain, auquel il ne nous serait jamais donné d’arriver, mais un Dieu qui s’est fait notre prochain et qui est très proche de nous, qui a du temps pour chacun de nous et qui est venu pour demeurer avec nous ».

La petitesse de l’enfant est capable de faire fondre l’orgueil, a souligné Benoît XVI « Et alors, nous nous demandons spontanément : ‘Une telle chose est-elle possible ? Est-ce digne de Dieu de se faire enfant ?’ Pour tenter d’ouvrir le cœur à cette vérité qui illumine l’existence humaine tout entière, il faut plier l’esprit et reconnaître la limite de notre intelligence. Dans la grotte de Bethléem, Dieu se montre à nous comme un humble ‘enfant’ pour vaincre notre orgueil ».

Libéré de l’orgueil, alors l’homme peut aimer, conclut le pape : « Peut-être nous serions-nous inclinés plus facilement devant la puissance, devant la sagesse ; mais Lui ne veut pas que nous nous inclinions ; il fait au contraire appel à notre cœur et à notre libre choix d’accepter son amour. Il s’est fait petit pour nous libérer de cette prétention humaine de grandeur qui jaillit de l’orgueil ; il s’est incarné librement pour nous rendre véritablement libres, libres de l’aimer ».


http://news.catholique.org/laune/22548-la-nativite-evenement-historique-et-remede-a

Une méditation par jour pendant l’Avent : Mardi 23 décembre 2008

Une méditation par jour pendant l’Avent : Mardi 23 décembre 2008

Évangile selon saint Luc 1, 57 - 66. Lire ce texte

"Depuis le commencement du monde" tel est le thème proposé aujourd’hui pour notre méditation.
"Jésus était fils de Joseph ... ,fils de David..., fils d’Abraham". Il y a quelques jours, nous avons déjà médité ce texte de l’Evangile. Revenons alors sur ce dessein d’Amour du Père. Je médite souvent ces premiers versets de Paul aux Ephésiens :
"Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. C’est ainsi qu’Il nous a élus en lui, dès avant la création du monde pour être saints et immaculés en sa présence, dans l’amour".

Comment ne pas s’arrêter sur cette élection, au moment où nous allons fêter Noël. La crèche révèle cette élection. En nous créant à son image, le Père nous a voulu libres, participant de sa propre liberté. Mais nous en avons fait un mauvais usage ; c’est alors une réponse d’Amour de la part de notre Père, car l’élection est première.
Le Père ne revient pas sur son amour - notre vocation c’est d’être immaculé en sa présence, dans l’amour. La mission du Fils est de nous faire retrouver cette sainteté pour être de nouveau en présence du Père, dans l’amour du Père - oui, malgré nos nuques raides, malgré nos résistances, nos infidélités, l’Amour est plus fort.
Et Saint-Paul de poursuivre : "déterminant d’avance que nous serions pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ".

Qui pourra résister à un tel amour ? Le Père nous détermine au bien, au bonheur ; c’est là son dessein d’Amour, depuis le Commencement. Comment avons-nous pu trahir ainsi ce dessein d’amour. Voilà un défi pour notre troisième millénaire.
Redonnons au Père son vrai visage. Reprenons l’Ecriture et montrons au monde la beauté de cette tendresse. N’hésitez pas à relire quelques ouvrages de spirituels qui nous confient leur expérience, non pas pour la refaire, mais pour nous lancer dans cette si belle aventure. Aujourd’hui, le Père veut nous rappeler son projet d’Amour pour chacun d’entre nous.
"Les voisins et la famille d’Elisabeth apprennent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde et ils se réjouissaient avec elle". Entrons dans cette joie.

Alors vous serez les témoins dont votre quartier a tant besoin.


http://catholique-paris.cef.fr/807-21-Une-meditation-par-jour.html

mercoledì 17 dicembre 2008

Message pour la Fêtes de Noël par Daniel Poulin.

Message pour la Fête de Noël mercredi 17 décembre 2008, par Daniel Poulin
Message pour la Fêtes de Noël par Daniel Poulin.

Voir en ligne : Message pour la Fêtes de Noël par Daniel Poulin

Je vous présente un résumé par écrit du message que j’ai donné à l’occasion de la fêtes de noël à notre assemblée. vous pouvez aussi cliquer sur le lien pour l’écouter au format MP3.


Introduction sur la beauté de fêter noël …

Romains 14:5-6 Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.6 Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur.

Sur internet, petit historique de Noël...

Dans la tradition chrétienne, la fête de Noël célèbre chaque année la Nativité, c’est-à-dire la naissance de Jésus de Nazareth. Elle est avec Pâques l’une des grandes fêtes chrétiennes.

Pourtant, aucun texte de la Bible ne précise quel jour dans l’année est né Jésus-Christ. En fait, la date du 25 décembre a été décidé a peu près vers le milieu du IVe siècle, vraisemblablement dans le but de concurrencer les fêtes païennes qui avaient lieu à cette période de l’année.

Il faut d’ailleurs noter que les Églises orthodoxes, qui suivent le calendrier julien, célèbrent Noël le 7 janvier.

La crèche de Noël, qui met en scène la naissance de Jésus, est une tradition apparue en Italie au XVe siècle dans les églises, puis dans les foyers à partir du XVIIe siècle La première crèche vivante (c’est-à-dire avec des personnages réels) aurait même été réalisée dès 1223 à Greccio, en Italie, par François d’Assise.
La bûche de Noël servie pour le réveillon rappelle quant à elle la tradition ancienne de mettre dans le feu une grosse bûche au début de la veillée du 24 décembre. Cette bûche devait brûler pendant toute la veillée.
Le sapin de Noël serait apparu en Alsace en 1521. Quant au Père Noël chargé d’y déposer des cadeaux, il a été inventé au XIXe siècle et représenté pour la première fois en 1868. Ce personnage, inspiré à l’origine du saint Nicolas catholique, s’accompagne de tout un folklore : un traîneau volant tiré par des rennes, des lettres de demande de cadeaux, un habit rouge et blanc et bien sûr une hotte remplie de cadeaux…
Mais qu’en est il pour nous les véritable enfant de Dieu ?

Dieu a annoncé d’avance que la royauté serait donné a un fils d’homme.

Daniel 7:13-14 Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. 14 On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.

Qui est ce fils d’homme ? Esaie 9:5 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.

Née d’une vierge a Bethléem... et de son Père (Dieu). -Fils de l’homme et Fils de Dieu
L’ancien testament nous parle de plus de 300 prophéties sur la venu du Seigneur Jésus l’histoire de la création c’est grandiose, mais la venu de Jésus, l’est encore plus ...
Quel est son apparence maintenant ? Apocalypse 1:12-18 Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, 13 et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. 14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; 15 ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. 16 Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. 17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, 18 et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts.

Quelque petite prise de conscience sur cette fête serait :

Fêter un Jésus ressuscité qui est encore présent parmi nous... et non un petit Jésus de plâtre dans une crèche, cela aurais plus d’efficacité pour le témoignage
La fête des véritables chrétiens devrait être complètement différente des traditions païenne moderne... (mythes entourant père Noël, fée des étoiles, ... abus de nourriture et de boisson alcoolisé, abus d’endettements pour l’achat de cadeau, des chansons immoral et impur, et des histoire salée...)
Si Jésus serait présent en personne lors de sa fête, cela devrait être un moment de rapprochement entre les individus … profiter de la présence de nos proche et profiter de l’occasion pour un rapprochement serait mieux que tout les compétition de cadeau offert par tradition
Lors d’échange de cadeau, essayé de pensée qu’on offrirait un cadeau à nos proches comme on l’offrirait à Jésus lui-même.
N’oublier pas Jésus dans l’emballage des cadeaux...
Que le Seigneur vous bénisse et vous donnent de passer de joyeuse fêtes dans sa présence !

Daniel Poulin



http://journalchretien.net/article17254.html

Naissance et enfance de Jésus

L'EVANGILE
SELON
SAINT MATTHIEU: 1, 1-2, 23



1. Naissance et enfance de Jésus


Ascendance de Jésus
1 1 Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham.
2 Abraham engendra Isaac; Isaac engendra Jacob; Jacob engendra Juda et ses frères;
3 Juda, de Thamar, engendra Pharès et Zara; Phares engendra Esrom; Esrom engendra Aram;
4 Aram engendra Aminadab; Aminadab engendra Naasson; Naasson engendra Salmon;
5 Salmon, de Rahab, engendra Booz; Booz, de Ruth, engendra Obed; Obed engendra Jessé;
6 Jessé engendra le roi David. David engendra Salomon de la femme d'Urie;
7 Salomon engendra Roboam; Roboam engendra Abia; Abia engendra Asa;
8 Asa engendra Josaphat; Josaphat engendra Joram; Joram engendra Ozias;
9 Ozias engendra Joatham; Joatham engendra Achaz; Achaz engendra Ezéchias;
10 Ezéchias engendra Manassé; Manassé engendra Amon; Amon engendra Josias;
11 Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone.
12 Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel; Salatheil engendra Zorobabel;
13 Zorobabel engendra Abioud; Abioud engendra Eliacim; Eliacim engendra Azor;
14 Azor engendra Sadoc; Sadoc engendra Achim; Achim engendra Elioud;
15 Elioud engendra Eléazar; Eléazar engendra Matthan; Matthan engendra Jacob;
16 Jacob engendra Joseph l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qu'on appelle Christ.
17 Il y a donc en tout quatorze générations depuis Abraham jusqu'à David, quatorze générations depuis David jusqu'à la déportation à Babylone, quatorze générations depuis la déportation à Babylone jusqu'au Christ.



Le "fiat" de Joseph
18 Or la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi. Maire, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, il se trouva, avant qu'il eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par la vertu du Saint-Esprit. 19 Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas la diffamer, se proposa de la répudier secrètement. 20 Comme il était dans cette pensée, voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit: " Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. 21 Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. " 22 Or tout cela arriva afin que fût accompli ce qu'avait dit le Seigneur par le prophète:
23 Voici que la Vierge sera enceinte et enfantera un fils; et on lui donnera pour nom Emmanuel, ce qui se traduit: Dieu avec nous. 24 Réveillé de son sommeil, Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait commandé: il prit chez lui son épouse. 25 Et il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle enfantât son fils, et il lui donna pour nom Jésus.



La visite des mages
2 1 Jésus étant né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, voici que des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, 2 disant: " Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile à l'orient et nous sommes venus l'adorer. " 3 Ce que le roi Hérode ayant appris, il fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4 Il assembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple, et il s'enquit auprès d'eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent: 5 " A Bethléem de Judée, car ainsi a-t-il été écrit par le prophète:
6 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es pas la moindre parmi les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple. "
7 Alors Hérode, ayant fait venir secrètement les mages, s'enquit avec soin auprès d'eux du temps où l'étoile était apparue. 8 Et il les envoya à Bethléem en disant: " Allez, informez-vous exactement au sujet de l'enfant, et lorsque vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que moi aussi j'aille l'adorer. " 9 Ayant entendu les paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue à l'orient allait devant eux, jusqu'à ce que, venant au-dessus du lieu où était l'enfant, elle s'arrêta. 10 A la vue de l'étoile, ils eurent une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l'enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils l'adorèrent; puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents: de l'or, de l'encens et de la myrrhe. 12 Et ayant été avertis en songe de ne point retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.



La fuite en Egypte
13 Après leur départ, voici qu'un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph et lui dit: " Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu'à ce que je t'avertisse; car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. " 14 Et lui se leva, prit l'enfant et sa mère de nuit et se retira en Egypte. 15 Et il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce qu'avait dit le Seigneur par le prophète: J'ai rappelé mon fils d'Egypte.
16 Alors Hérode, voyant que les mages s'étaient joués de lui, entra dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, depuis l'âge de deux ans et au-dessous, d'après le temps qu'il connaissait exactement par les mages. 17 Alors fut accompli l'oracle du prophète Jérémie disant:
18 Une voix a été entendue en Rama, des plaintes et des cris lamentables: Rachel pleure ses enfants; et elle n'a pas voulu être consolée, parce qu'ils ne sont plus.



L'établissement à Nazareth
19 Hérode étant mort, voici qu'un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph en Egypte, 20 et lui dit: " Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, et va dans la terre d'Israël, car ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant sont morts. " 21 Et lui, s'étant levé, prit l'enfant et sa mère, et il vint dans la terre d'Israël. 22 Mais, apprenant qu'Archélaüs régnait en Judée à la place d'Hérode, son père, il eut peur d'y aller, et, ayant été averti en songe, il gagna la région de la Galilée 23 et vint habiter dans une ville nommée Nazareth, afin que s'accomplît ce qu'avaient dit les prophètes: Il sera appelé Nazaréen.

http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/it/fmf.htm#g

Dimanche 21 décembre 2008 La venue de la Vérité

dimanche 21 décembre 2008 La venue de la Vérité


Saint Luc 1, 26-38
L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ’la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.



Prière d’introduction Seigneur, comme tu es entré dans la vie de Marie par l’intermédiaire de l’ange, j’aimerais que tu rentres ainsi dans ma vie aujourd’hui.. Je crois que tu as attendu ce moment pour être avec moi.. Moi aussi, j’ai aspiré à ce moment de re-création, j’espère en ton amour et ta clémence, car sans toi, Seigneur, que serait ma vie ? Je veux cette fois que ce temps que je passe avec toi soit une manifestation de mon amour pour toi, Je voudrai t’appartenir toujours davantage comme toi tu t’es donné à moi.

Demande Seigneur, aide-moi à dépasser mon égoïsme..

Points de réflexion
1. La logique de l’Amour. Quand quelqu’un nous blesse physiquement ou moralement, comment réagissons-nous généralement ?, En général, nous essayons de mettre une distance entre cette personne et nous-mêmes. Quelquefois, nous créons cette distance en attaquant cette personne par derrière et en lui montrant notre force pour l’obliger à céder. D’autres fois, nous cédons nous-mêmes, ou du moins, reculons-nous, essayant de nous protéger du danger. En fait, nous sommes égoïstes : Nous pensons d’abord à nous. Dieu n’est pas ainsi, parce qu’Il nous aime réellement. Lorsque l’homme offense Dieu par son péché, il tourne le dos à l’amour de Dieu, il fuit très loin, et chasse Dieu de son monde, malgré tout, Dieu vient à sa rencontre. C’est le vrai sens de Noël. L’homme croit qu’il a "confiné" Dieu au ciel en se fermant à l’extérieur des portes du ciel. Mais Dieu, lui-même Amour, se fait homme et descend du Ciel pour nous sauver.

2. Changer son cœur. Pourquoi repoussons-nous Dieu ? Notre véritable problème est l’égoïsme. Nous pensons d’abord à nous avant de penser à Dieu ou à quelqu’un d’autre. Nous considérons la loi de Dieu comme une entrave à notre liberté (notre désir de suivre nos fantaisies et notre imagination). Dieu devient un tyran que nous devons éliminer de notre vie pour être “heureux” Nous le rejetons de notre vie, criant “Crucifie-le !” Et avec des larmes dans les yeux et le cœur lourd, il accepte Lui-même d’être crucifié. Ceci est le véritable amour qui respecte notre liberté. De toutes les manières, Il envoie l’Esprit Saint qui continue à frapper à la porte de notre cœur nous demandant de nous repentir et de l’accepter dans notre vie.

3. Marie, notre modèle. Marie est le parfait exemple de ce que Dieu aimerait que l’homme soit.. Dieu envoie un ange pour frapper à la porte dans la vie de Marie. Même si elle est surprise et effrayée, elle écoute le messager de Dieu. Sans comprendre tout ce qu’implique le plan de Dieu, elle accepte dans la foi, parce qu’elle comprend que c’est la volonté de Dieu. Elle aime en vérité Dieu plus qu’elle-même. Elle cherche seulement à accomplir la volonté de Dieu, sans se demander ce que cela implique pour elle. Elle aime en vérité, confiante que Dieu ne peut vouloir que le meilleur pour sa fille bien-aimée. C’est ce que Dieu attend de chacun d’entre nous. Il nous demande simplement d’accepter Son projet sur nous ; il veut se charger du reste. Cela demande une conversion quotidienne vers Dieu et d’accepter son projet pour notre vie. C’est ce que Marie a accepté lorsqu’elle “gardait toutes ces choses dans son cœur et elle les méditait” (Luc 2,51).

Dialogue avec Christ Seigneur, pour avoir accepté ton projet, Marie et Joseph ont fait le voyage vers Bethléem. Lorsqu’ils arrivent, ils cherchent un endroit adapté pour la naissance du Messie et seront obligés de changer leurs plans. Aide-moi à te préparer une place dans mon cœur, ainsi, lorsque tu frapperas à la porte de mon cœur ce Noël, , je veux être prêt à ouvrir la porte pour te permettre d’y naitre. Aide-moi à imiter l’exemple de Marie et à préparer mon humble demeure pour ton Fils. Ainsi je serai capable d’apprécier la richesse de la contemplation du cher nouveau-né, le Sauveur du monde.

Résolution Aujourd’hui je ferai une courte visite à la Sainte Vierge, lui demandant de m’apprendre à être obéissant pour accepter et réaliser le désir de Dieu dans ma vie.


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lundi 22 décembre 2008
L’humilité de Marie


Saint Luc 1, 46-56
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse, Le Puissant a fait pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, et il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. » Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.



Prière d’introduction Aide-moi Seigneur à rassembler mes pensées en m’agenouillant devant toi. Donne à mon cœur un amour plus profond de la prière. Fais-moi comprendre que ces moments passés avec toi sont parmi les plus importants de ma journée.

Demande Accorde-moi, Seigneur un sentiment de profonde gratitude pour toutes les bonnes choses de ma vie.

Points de réflexion
1. Équilibre. Cette prière de Marie est un chef d’œuvre d’humilité. Consciente de sa bassesse, elle reconnaît toutefois les grandes choses que le Tout-Puissant a faites pour elle. L’humilité est la vérité, comme l’a dit sainte Thérèse de Lisieux. La première règle de vie est bien celle-là : sans Dieu nous ne sommes rien. Mais avec sa grâce…quelles merveilles il peut accomplir par notre intermédiaire ! Qu’on pense à tous ces gens imparfaits appelés à une grande mission, laïcs, prêtres ou religieux. Est-ce que je reconnais que ma dignité est intimement liée à la réalisation de la volonté de Dieu ? Ne suis-je pas rempli d’humilité de penser que la seule chose qui est « seulement mienne » c’est mon péché ? Évitons donc le péché et accueillons la grâce de Dieu afin d’accomplir sa volonté dans nos vies.

2. Miséricorde, miséricorde. Dieu est miséricordieux envers ceux qui le craignent, nous assure Notre-Dame. En échange, Dieu nous demande d’être miséricordieux envers les autres. L’Avent et Noël sont des périodes pour se réconcilier avec d’autres, pour tendre la main vers des membres de la famille dont on s’est séparé. Pourquoi ne pas organiser un programme de charité en ce moment ? Avec qui puis-je être spécialement agréable aujourd’hui ? Me réconcilier avec quelqu’un avec qui je suis en mauvais termes serait un merveilleux cadeau pour l’Enfant Jésus, bien plus valable que l’or ou l’encens !

3. Elle se retire. Dans l’Evangile de saint Luc nous voyons Marie quitter le devant de la scène dès qu’Elisabeth met au monde son bébé. Marie se retire pour laisser l’attention se tourner vers sa cousine et le petit Jean Baptiste. Il est naturel à Notre-Dame de glisser dans l’ombre pour que l’attention se porte sur les autres. Elle agira de même, au mariage de Cana et pendant tout le ministère de Notre Seigneur. Est-ce que j’accepte que les autres aient toute l’attention ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu m’as laissé ta mère afin qu’elle me guide sur le chemin de l’éternité. Tu sais bien qu’au fond je suis un enfant, à jamais nostalgique de l’amour d’une mère. Permets-moi de toujours rester près de Marie.

Résolution Aujourd’hui je ferai un acte de charité discret, un sacrifice ou une prière pour une future mère.


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mardi 23 décembre 2008
Le silence d’un coeur attentif


Saint Luc 1, 57-66
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. A l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je te remercie de me permettre de passer quelques moments avec toi aujourd’hui. Aide-moi à mettre de côté les distractions pour que je puisse avoir avec toi une conversation de cœur à cœur.

Demande Aide-moi à voir l’importance de la prière et du silence en m’approchant, humblement, du grand mystère de l’Incarnation.

Points de réflexion

1. Le silence de Zacharie. Neuf mois. Neuf mois de silence et de prière. Zacharie a eu beaucoup de temps pour penser au plan de Dieu. Il a exprimé le fuit de sa contemplation dans son Cantique (Luc 1, 68-79) Il avait besoin de ce temps de silence et de prière pour approfondir le mystère et la mission de son fils, Jean. L’Esprit Saint a parlé à son cœur pendant ces longues heures de silence et lui a aidé à comprendre ce que ni les maîtres ni les livres pouvaient lui enseigner : le plan de Dieu sur sa vie et sur celle de son fils. Pour être sensible aux inspirations de l’Esprit Saint, faisons silence dans notre cœur pour distinguer sa voix du bourdonnement du monde qui risque de l’étouffer.

2. Le silence de Marie. Il nous reste encore deux jours pour contempler le silence de Marie alors qu’elle attend la naissance de son Fils - la naissance de Dieu fait homme. Quel mystère ! Marie s’est éloignée des rues bruyantes, de l’animation de la place du marché et trouve refuge dans une simple étable. Dieu avait préparé cet humble sanctuaire. Il savait que dans la simplicité de la paille et la présence de quelques animaux, Marie comprendrait plus facilement l’humilité du Christ devenu homme. Elle s’était préparée à la venue de son Seigneur et Roi, son Fils, son Dieu, et ne permit pas que quoi que ce soit vienne gêner l’accomplissement du plan divin. Il y aurait largement le temps plus tard pour les soucis matériels. Ce moment était privilégié et elle voulait s’y préparer en consacrant à Dieu toute son attention et son amour.

3. Notre Noël . « Mon souhait est accompagné d’une exhortation à vivre Noël dans son esprit authentique qui est religieux. La joie extérieure de ces journées ne doit pas être un but en lui-même mais une manifestation d’une rencontre intérieure de nous-mêmes avec le Christ, le Verbe Incarné. Cherchons par conséquent à passer et à vivre l’anniversaire de la naissance de notre Rédempteur avec Dieu, nous-mêmes et les autres. » (Jean Paul II, Angelus 23 décembre 1984) A l’heure qu’il est nous avons dressé et décoré l’arbre de Noël, les cadeaux sont achetés et emballés, le repas de Noël déjà prévu. Maintenant, gardons un peu de temps pour le Christ, gardons du temps pour la prière silencieuse, passons du temps avec Marie et Joseph dans l’étable, dans l’attente de la venue de notre Seigneur et notre Dieu. Voilà le sens de Noël : contempler, adorer et remercier Dieu pour ce don ineffable de Lui-même dans le Christ Jésus.

Dialogue avec le Christ Je t’aime, Seigneur, et je te remercie infiniment de me rappeler le véritable sens de Noël. Aide-moi à dégager encore plus de temps de mon horaire de travail pour être avec toi dans ces prochains jours afin de me préparer à ta venue.

Résolution M’engager plus avant dans une vie de prière fervente.


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mercredi 24 décembre 2008
Le ciel tient les clés


Saint Luc 1, 67-79
A la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli de l’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, parce qu’il a visité son peuple pour accomplir sa libération. Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve. C’est ce qu’il avait annoncé autrefois par la bouche de ses saints prophètes : le salut qui nous délivre de nos adversaires, des mains de tous nos ennemis. Il a montré sa miséricorde envers nos pères, il s’est rappelé son Alliance sainte : il avait juré à notre père Abraham qu’il nous arracherait aux mains de nos ennemis, et nous donnerait de célébrer sans crainte notre culte devant lui, dans la piété et la justice, tout au long de nos jours. Et toi, petit enfant, on t’appellera prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer le chemin, pour révéler à son peuple qu’il est sauvé, que ses péchés sont pardonnés. Telle est la tendresse du cœur de notre Dieu ; grâce à elle, du haut des cieux, un astre est venu nous visiter ; il est apparu à ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour guider nos pas sur le chemin de la paix. »



Prière d’introduction Je crois dans ta présence aimante auprès de moi, Seigneur, et je tremble à la pensée de l’immense amour que tu as pour moi. Je ne mérite pas ta grâce et pourtant je ne peux pas vivre sans elle. Tu m’as appelé pour que je m’élève au-dessus de ma misère et de mes péchés, pour vivre dans ton amour comme un de tes enfants. Je veux vraiment te donner le témoignage de mon amour.

Demande Seigneur, accorde-moi la grâce de m’unir à ton Fils dans toutes mes actions aujourd’hui.

Points de réflexion
1. Les épreuves peuvent aussi conduire à Dieu. Zacharie a gardé le silence (un silence imposé par Dieu) pendant neuf mois. Au commencement, peut-être s’est-il senti frustré de ne pas pouvoir communiquer normalement avec les autres. Le temps passant, cette frustration est devenue résignation et il a accepté ce qu’il endurait à contrecœur. Par la prière et la persévérance, il commence tout-à-coup à aimer l’épreuve que Dieu lui avait imposée, l’étreignant volontiers et de tout cœur. Il en est toujours ainsi. Quand on voit quelqu’un souffrir, que ce soit à l’hôpital, dans une maison de repos, sur la rue ou au travail, il faut lui apporter ce message d’espoir. Les souffrances ont un sens, une valeur salvifique, si nous les unissons à celles du Christ.

2. La prière véritable se concrétise dans l’apostolat. Pendant cette période de tribulation, Zacharie se rappela les paroles de l’ange « tu vas être réduit au silence et tu ne pourras plus parler jusqu’au jour où cela se réalisera ». (Luc 1, 20) L’espoir envahit son cœur. Un jour viendrait où il pourrait parler de nouveau. Il avait neuf mois pour se préparer à reprendre la parole. Quand sa langue se délia, les premiers mots qu’il prononça ne furent pas une malédiction contre Dieu qui l’avait durement éprouvé mais un hymne de louange pour sa miséricorde envers l’humanité pécheresse. Il avait reconnu cette miséricorde dans sa propre chair. Cette relation intime avec Dieu par la prière l’avait conduit à une connaissance de Dieu plus profonde et fondée sur l’expérience, faisant de lui, maintenant, un apôtre désireux de la partager avec d’autres. Le silence n’était qu’un moyen pour trouver cette intimité.

3. Rêves de grandeur. Tous les Juifs pieux attendaient, pleins d’espérance et d’impatience, le jour où viendrait le Messie, ce Roi sacré par Dieu. Nombreux étaient ceux qui croyaient que sa venue serait précédée par des précurseurs qui l’annonceraient et lui prépareraient le chemin. Zacharie vit dans son fils celui qui préparerait le chemin pour la venue de ce roi de Dieu. Naturellement, tous les parents aimants trouvent que leur enfant dépasse les autres. C’est pourquoi quand Zacharie proclame comme un hymne que son fils est le prophète du Très-Haut, certains ont dû ricaner. Ils étaient loin de soupçonner quel grand destin Dieu réservait à cet enfant. Même Jésus lui adresserait les plus hautes louanges : « En vérité, je vous le déclare, parmi ceux qui sont nés d’une femme, il ne s’en est pas levé de plus grand que Jean le Baptiste. » Il est vrai que tout enfant est un don de Dieu. Nous découvrons la valeur d’un homme quand nous considérons sa vie avec un regard venu d’En-Haut. Zacharie et Jean le Baptiste étaient importants tous les deux, non pas à cause d’une grandeur dont ils auraient été revêtus, mais parce que tous deux ont accepté et accompli le plan de Dieu dans leur vie. Voilà où repose également notre grandeur.

Dialogue avec le Christ Seigneur, nous célébrons ce soir la venue de ton Fils. Je veux lui avoir préparé une place toute spéciale. Aide-moi à la lui rendre chaleureuse et confortable. Ajoute ce qui manque à mes pauvres efforts pour lui être agréable. Que toutes mes actions de la journée soient un vibrant hommage à la venue du Roi de gloire.

Résolution En toute conscience, j’offrirai toute mon activité de la journée comme cadeau de Noël à Jésus-enfant.


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jeudi 25 décembre 2008
La chair, la gloire et la grâce


Saint Jean 1, 1-18
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j’ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce : après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui a conduit à le connaître.



Prière d’introduction Seigneur, merci pour de jour de Noël. Je crois que tu es devenu un petit enfant pour nous racheter et pour nous montrer l’amour du Père. Je t’aime. Ta naissance montre la profondeur de ton amour pour moi. Je décide de me réengager aujourd’hui à être un Chrétien amoureux de toi.

Demande Aide-moi à m’émerveiller de ton amour chaque jour davantage.

Points de réflexion
1. La chair. « Et le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous. » Pour la plupart des familles, Noël est un jour de plus grande intimité. Nous prenons le temps de partager entre nous. Nous savons aussi que Dieu est tout près. Il est ce « quelqu’un » qui nous réunit dans l’amour. Aujourd’hui, dans le silence et l’étonnement, nous contemplons Jésus-enfant. Et au milieu de l’émotion et de l’excitation de ce jour de Noël, nous ne pouvons que nous arrêter dans l’étonnement : Mon Dieu me permet de le prendre dans mes bras ! Voilà un mystère de proximité qui nous laisse stupéfaits. Voilà où l’intimité humaine trouve sa plus parfaite expression. C’est l’initiative de Dieu. Il s’est fait chair. Il a vécu parmi nous. Est-ce que je me laisse attirer tout près du Christ ? Est-ce que je lui permets de m’aimer ? Est-ce que je me permets de l’aimer ?

2. La gloire. « Et nous avons vu sa gloire. » Pour Jean, la gloire de Dieu qui brille sur la face du Christ, c’est la gloire de l’amour. Jésus se glorifie de pouvoir aimer, de pouvoir nous aimer. Quel Dieu éblouissant nous avons ! Il défie notre raison. Sa gloire de Noël, c’est de se faire si humble, qu’il devient un petit enfant qui dépend de notre amour. Plus tard, sa gloire sera d’aller consciemment à son crucifiement, par amour pour nous. Est-ce que j’apprécie, est-ce que je reconnais combien cet amour est glorieux ? Suis-je prêt à pénétrer dans ce mystère ? Suis-je prêt à laisser mon cœur briller de cette gloire de l’amour de Dieu ?

3. La grâce. « Plein de grâce et de vérité. » La grâce dont il s’agit ici, c’est l’attention aimante du Père pour tout homme. Jésus apporte l’amour du Père à notre monde, à nos vies. Il transforme notre monde dans les lieux et places où le Père trouve son Fils. Le Père se réjouit, voyant son Fils vivre parmi nous. Cette grâce, c’est le Christ : une initiative d’amour de Dieu. La grâce est un don. Elle ne vient pas de moi. Je dois simplement la recevoir, simplement l’apprécier comme Jean l’a fait. Est-ce que j’apprécie la présence du Christ ? Est-ce que j’essaie de faire un don de ma vie comme il l’a fait de la sienne ?

Dialogue avec le Christ Jésus, merci pour cette journée de Noël. Je reconnais qu’elle est très occupée mais je sais aussi qu’elle est merveilleuse. Merveilleuse parce que tu es là, Seigneur. Merci d’être avec nous en ce jour de Noël. Je veux t’aimer autant que Marie et apporter ta grâce et ta gloire autour de moi.

Résolution Aujourd’hui, je ferai tout ce que je peux pour apporter une joie et une bonté spéciales dans mes relations avec les autres et particulièrement dans ma famille. J’essaierai de faire un petit plus dans ma façon de rendre chacun heureux.


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vendredi 26 décembre 2008
La puissance du témoignage


Saint Matthieu 10, 17-22
Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »



Prière d’introduction Seigneur, en ce nouveau jour, ouvre mon cœur à ta présence. Fais de moi ce que tu voudras. Je sais que tu m’aimes et que rien ne pourra m’arriver de pénible tant que je m’efforcerai de vivre dans ton amour. Je te demande de pardonner mes fautes et de pardonner aussi à ceux qui pourraient me blesser ou m’offenser.

Demande Seigneur, aujourd’hui nous célébrons le martyre de saint Étienne, le premier martyr. En prenant saint Étienne comme exemple, aide-moi à ne pas craindre.

Points de réflexion
1. La dureté de cœur. Souvent, le message du Christ nous incite à sortir de notre zone de confort. Peut-être est-ce que je ressens cela plus particulièrement en ce temps de Noël où j’essaie d’être plus serviable aux autres. J’oublie que Dieu m’appelle à une nouvelle vie, une vie où la présence surnaturelle de son amour donne priorité à mes relations avec les autres. Ai-je les yeux de la foi ? Est-ce que je contemple aujourd’hui la face aimante de Dieu dans cet enfant dans l’étable ? Est-ce que je m’engage à l’aimer davantage en retour ?

2. « Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. » On ignore si saint Étienne fut disciple de Jésus-Christ ou s’il fut converti par les prédications des Apôtres, mais il est certain qu’il se fit remarquer promptement par ses vertus. Traîné devant le Conseil, il leva les yeux vers le ciel et s’écria avec ravissement : » Je vois les cieux ouverts et le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu. » A ces mots, ses ennemis ne se contiennent plus, ils entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur. Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait : « Seigneur, recevez mon esprit !... Seigneur, ne leur imputez pas ce péché. » Ces paroles de saint Étienne, rapportées dans les Actes des Apôtres, reprennent les dernières paroles du Christ sur terre. Il est entré dans le cœur de Dieu. Il est brûlant d’amour pour son Seigneur. Ce feu le fait passer par le même creuset d’éjection et de mort que le Christ lui-même a connu. Il marche dans le feu sans être écorché. Son cœur brûle pour le Christ au point qu’il ne peut manifester ni haine ni désespérance. Comme son Seigneur, tout ce qu’il veut c’est le salut de ses persécuteurs. Est-ce que je laisse mon cœur s’enflammer de l’amour qui brûle dans cet enfant de la crèche ? Est-ce que j’agis avec le zèle de l’amour qui doit se manifester dans le service désintéressé ?

3. Le cas de Saul. Les Actes des Apôtres rapportent que Saul approuvait le martyre d’Etienne. Saul était un homme qui croyait tout comprendre. Il pensait connaître la méchanceté d’Etienne et la menace qu’apportait son enseignement. Ses intentions semblaient justes mais il était totalement dans l’erreur. Saul parlera plus tard de lui-même comme étant un ’avorton’. Il était mort parce qu’il s’était égaré, il était mort dans son âme. Pourtant, Dieu est miséricordieux. Saul, le futur saint Paul, était parmi les bourreaux. Jésus accepte la prière d’Etienne, tout comme le Père accepte la prière de Jésus. « Si Étienne n’avait pas prié, dit saint Augustin, nous n’aurions pas eu saint Paul. » Il ne faut pas avoir peur. Dieu accepte nos prières aussi et il fera des merveilles si nous persévérons dans la prière et le service.

Dialogue avec le Christ Merci, Seigneur, pour l’exemple de saint Étienne, le premier martyr de ta jeune Église. En ce jour qui suit ta naissance, tu me montres aussi la naissance d’un courage total en amour. Je crois que je suis en toute sécurité dans tes bras, quelles que soient les difficultés à venir. Je crois que tu me confies ta mission. Aujourd’hui je m’engage de nouveau à être fidèle à ma mission de Chrétien et d’apôtre « jusqu’à ce que mort s’ensuive. » Tu es mon maître et mon Seigneur, Jésus. Je te suivrai.

Résolution Aujourd’hui, je regarderai avec bienveillance ceux que je rencontrerai. Je regarderai au-delà de leurs limites. Je pardonnerai à tous ceux qui pourraient m’offenser et je me montrerai d’humeur agréable et de composition positive.


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samedi 27 décembre 2008
Un cœur avide


Saint Jean 20, 2-8
Le matin de Pâques, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.



Prière d’introduction Seigneur, aujourd’hui il m’est rappelé l’intensité de l’amour que tu suscites chez ceux qui te suivent. Je veux être un de tes disciples aujourd’hui. Je crois que tu as anéanti le péché et la mort. Je crois que tu m’aimes et que tu marches à mes côtés.

Demande Seigneur, donne-moi un cœur d’apôtre.

Points de réflexion
1. Le zèle. Saint Jean a été enthousiasmé par le Christ dès le tout début. Très tôt, le Christ avait gagné son cœur. Dans son Evangile, Jean raconte beaucoup de choses concernant le Christ, d’une façon très personnelle, ce qui nous permet d’avoir une vision particulière du Christ. Le Christ lui a permis de s’appuyer sur son cœur et surtout d’y entrer. Par la foi, Jean a eu raison de croire à la Résurrection. C’est pourquoi il court à la tombe avec tant d’empressement. Il ne sait pas encore que le Christ est ressuscité mais il veut savoir. Il veut être là où est le Christ. Ai-je moi aussi une grande envie d’être avec le Christ ? Cette période de Noël est un temps particulièrement bien choisi, dans lequel je peux naturellement être attiré par le Christ. Est-ce que je tire profit de cette grâce pour converser davantage avec lui ?

2. En toute hâte. Sans hésitation. Aussi vite que possible. Jean sait où il doit aller. Rien de plus important pour lui et rien ne doit lui barrer le chemin. Un saint vit intensément sa vie, même quand elle est longue. Il vit intensément chaque jour, chaque instant, pour le Christ et les âmes. Sa foi est agissante. Il vit sa vie de prière intensément, en dépit de la fatigue normale et des moments de sécheresse car il sait que les moments de prière sont les plus importants de la journée. Un saint vit le service à sa famille et à son prochain avec l’intensité de l’amour. L’amour ne l’épuise pas mais le conduit toujours plus près de Dieu. Ai-je peur d’aimer et de vivre avec intensité ?

3. Croire. La foi de Jean était si ferme qu’en entendant les paroles de Marie-Madeleine, il partit en courant sans hésiter. Une foi profonde pousse à des actions concrètes. Jean croyait qu’aucun degré de cruauté ou de méchanceté, pas même la mort, ne pouvait vaincre le Seigneur. Jean nous enseigne à croire dans le Christ, à découvrir avec joie les signes de sa présence dans le monde. Est-ce que je m’entraîne à avoir un regard spirituel sur mes activités et sur la façon de m’entretenir avec les autres ? Est-ce que je suscite la confiance dans la victoire du Christ dans les âmes et est-ce que je sais reconnaître les signes de cette victoire ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, merci pour la foi de Jean. De même qu’il était près de ton cœur, aide-moi à mettre aussi mon cœur près du tien. Je veux courir vers toi, contre vents et marées, en temps de joie comme en temps d’épreuve. Aujourd’hui, je resterai près de toi dans mon cœur. Toi aussi sois près de moi.

Résolution Je dirai mon Credo devant la crèche aujourd’hui et trouverai l’occasion de parler de la Providence de Dieu dans mes conversations avec les autres.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
Copyright 2002, Legion of Christ. All rights reserved.

SAINT LAZARE

SAINT LAZARE


Saint Lazare était juif de naissance. Issu d'une riche et noble famille, il était le fils de Sirius et d'Eucarie. C'était le frère de Marthe et de Marie-Madeleine, dite la pécheresse. La famille habitait un château spacieux à Béthanie. Le village de Béthanie, appelé par la suite El Azarié, était situé à environ cinq kilomètres de Jérusalem, près du mont des Oliviers.
Après la mort de ses parents, les trois enfants s'étaient partagé les biens de la succession. La richesse de la famille explique le prix exorbitant du parfum dont Marie-Madeleine aspergea les pieds de Jésus.
On raconte que Jésus, quand il passait par Béthanie, s'arrêtait souvent chez Lazare pour y boire, manger, ou se reposer.
L'évangéliste saint Jean a décrit en détails les circonstances qui ont permis à Jésus de ressusciter Lazare (Ch.XI, versets 1 à 44).
Lazare, ramené à la vie, demeurera toujours fidèle aux enseignements du Christ. Lorsque la persécution s'éleva à Jérusalem, en l'an 35 de notre ère, plusieurs de ceux qui avaient suivi Jésus furent maltraités, les tout premiers étant Lazare et ses deux soeurs. Leurs persécuteurs les avaient fait monter dans des barques sans rames, ni voiles, ni gouvernail, espérant qu'ils se perdissent en mer. Miraculeusement, le navire aborda à Marseille. Le zèle confiant de Lazare porta ses fruits et plusieurs Marseillais se convertirent au christianisme.
Saint Lazare devint le premier évêque de Marseille. Une tradition immémoriale et corroborée par de nombreux documents affirme que Lazare, n'ayant pas obtempéré à un ordre des romains l'enjoignant de rendre un culte aux idoles, fut battu, traîné par toute la ville puis enfermé dans une prison obscure. À Marseille, des fouilles archéologiques ont permis de retrouver, à l'intérieur de bâtiments composant l'abbaye de Saint-Sauveur, l'endroit précis où fut mis en captivité l'auguste Lazare. Saint Lazare rendit l'âme un 17 décembre. L'année de sa mort n'a nulle part été mentionnée, mais la tradition veut que le saint ait atteint un âge plus que vénérable.(Photo de la statue de Saint Lazare, évêque que l'on retrouve dans l'église de St-Lazare-de-Bellechasse).
Toujours d'après la tradition, saint Lazare mourut décapité dans la prison même de l'abbaye ou du moins sur la place de Linche, tout près de l'abbaye. Son corps fut inhumé à Marseille, dans l'église de Saint-Victor. Lors des ravages des Sarrazins et autres Barbares, les reliques du saint évêque, gardées dans une châsse, furent transportées de Marseille à Autun. Marseille garda néanmoins la tête de son saint apôtre. Détail pour le moins irrévérencieux: avant la translation des restes, une autre tête fut adroitement adaptée par un prêtre marseillais au corps de Lazare. On ne découvrit la supercherie que bien des années plus tard.
Marseille a toujours gardé la tête de saint Lazare. Encore aujourd'hui, dans la grande église de Marseille, on peut voir le chef du grand saint, que l'on garde religieusement.
À Autun, afin de conserver les restes de l'illustre évêque, une église fut érigée sous le vocable de saint Lazare. Cette église devint par la suite la Cathédrale de Saint-Lazare. La nef fut dédiée à saint Lazare; l'un des deux bas-côtés à sainte Madeleine et l'autre à sainte Marthe.
Pendant la Révolution Française, soit vers la fin de 1793, le corps de saint Lazare, vénéré à Autun depuis des siècles, fut profané comme la plupart des autres corps saints. Les reliques du saint, tirées de leur châsse, furent lancées pêle-mêle sur le pavé de l'église, et servirent même d'objets d'amusement à une troupe d'enfants qui les traînaient çà et là. Pris d'un semblant de remords, les spoliateurs transportèrent les restes dans le vestibule reliant la sacristie à l'ancienne chambre du Trésor, où ils restèrent sur le pavé pendant plusieurs jours. Quelques Autunois en profitèrent pour enlever successivement divers ossements du saint martyr. Le calme revenu en France, ces mêmes personnes s'empressèrent de remettre à Mgr de Fontagne, évêque d'Autun, les reliques. Le prélat, après avoir constaté leur identité, ordonna, le 18 août 1903, que les restes du saint soient enfermés dans une châsse. Le 3 septembre suivant, la châsse fut transportée dans le choeur de la cathédrale et exposée à la vénération des fidèles.
Extrait de Vie des Saints et Fêtes de toute l'année, par l'abbé E. Darras, Librairie de Louis Vinès, Paris.

Vous désirez lire un court historique de la paroisse de 1875 à 2000
ou relire le mot de notre Curé Gérald

http://www.eglisestlazare.org/Historique/st-lazare.html

sabato 13 dicembre 2008

SAINTE LUCIE

Sainte Lucie est une sainte italienne qui est bien plus fêtée en Suède qu'en Italie.



On dit que Sainte Lucie est née dans une riche famille sicilienne à Syracuse. Elle se serait converti au christianisme en cachette et aurait apporté de la nourriture aux chrétiens persécutés en passant dans des tunnels. Pour s'éclairer, elle aurait porté une couronne de bougies sur la tête. Puis elle aurait refusé de se marier et aurait distribuer sa dot aux pauvres.
Un de ses prétendants éconduits l'a dénoncée comme convertie au christianisme et elle a été martyrisée en 304. Elle a été condamnée à être brûlée vive, mais le feu ayant refusé de la dévorer, ses bourreaux ont du se contenter de lui palnter une épée dans la gorge. Avant de mourir, elle se serait arraché les yeux, et Dieu lui en aurait donné de nouveaux. Elle est donc devenue la sainte patronne de la vue.

A la nuit, le coeur s'alourdit
A la campagne et à la ville
Lorsue le soleil s'en va
Les ombres s'étendent
Alors, dans notre nuit la plus sombre
Elle vient sa lumière brillante
Sainte Lucie, sainte Lucie
Alors dans notre nuit la plus sombre
Elle vient avec sa lumière brillante
Sainte Lucie, sainte Lucie,
La nuit sombre, immense et calme
Ha, quelque chose bouge
Dans nos chambres silencieuses
Les battements d'aile soupirent
Elle se tient sur notre seuil
Habillée de blanc, des lumières dans les cheveux
Sainte Lucie, Sainte Lucie
Elle se tient sur notre seuil
Habillée de blanc, des lumières dans les cheveux
Sainte Lucie, Sainte Lucie
Le noir s'envolera
A travers les portes de la terre
Elle apporte de si merveilleux
Mots à nous mortels
L'aube renouvelée
Se lèvera, tintée de rose
Sainte Lucie, Sainte Lucie
L'aube renouvelée
Se lèvera, tintée de rose
Sainte Lucie, Sainte Lucie





En suède, le 13, on fête sainte Lucie. Une martyre chrétienne qui a été condamné à mort pour avoir apporté aux autres chrétiens à manger. On a essayé de la brûler, mais les flammes n'ont pas voulu la tuer et donc elle a été tuée avec une épée.

Le 13 au matin, l'aînée des filles de la maison met une grande robe blanche avec une ceinture rouge, une couronne avec 4 bougies allumées sur sa tête et sur un plateau une boisson chaude et des cookies, les autres filles la suivent et les garçons habillés en starboys, en blanc avec une étoile pointue sur la tête. Elle apporte le petit déjeûner à ses parents.

Il y a des défilés et des fêtes toute la journée et même des concours de Lucie.





http://www.kutchuk.com/noel/histoires/saintelucie.htm

mercoledì 3 dicembre 2008

SAINT ANDRE'

Saint André



(+ 62)

Saint André, frère de saint Pierre, est le premier des Apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après Son Baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : "Suivez-Moi, Je vous ferai pêcheurs d’hommes."

Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu’au Pont-Euxin. Les prêtres de l’Achaïe prirent soin d’envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix : "Si je craignais ce supplice, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix." Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son Apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d’être prêts eux-mêmes au combat.

Le lendemain, menacé de nouveau : "Ce supplice, dit-il au juge, est l’objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ." Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l’Apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D’aussi loin qu’il aperçut la Croix, il s’écria d’une voix forte : "Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. O bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m’a sauvé."

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d’une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André. Le Saint, du haut de sa Croix, exhortait les fidèles, prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d’une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l’âme.

http://viechretienne.catholique.org/saints/359-saint-andre