mercoledì 30 luglio 2008

SAINTE-MARTHE DE BETHANIE

Sainte-Marthe
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D'après les écritures, Sainte Marthe est la soeur de de Marie-Madeleine et de Lazare. Saint Jean affirme qu'elle fut témoin de la résurrection de son frère. C'est elle qui dirigeait la maison de Béthanie avec charité et hospitalité envers les pauvres. Si dévouée qu'elle offrait l'hospitalitéau Sauveur et à Ses disciples. Lc 10:38-42: Comme ils faisaient route, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Celle-ci avait une soeur appelée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, elle, était absorbée par les multiples soins du service. Intervenant, elle dit : " Seigneur, cela ne te fait rien que ma soeur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc de m'aider. " Mais le Seigneur lui répondit : " Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses ; pourtant il en faut peu, une seule même. C'est Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée. " Jn 12:1-2: Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts. On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l'un des convives.

C'est Marthe qui fit prévenir Jésus de la maladie, puis de la mort de son frère Lazare: Jn 11:1-29: Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. Les deux soeurs envoyèrent donc dire à Jésus : " Seigneur, celui que tu aimes est malade. " A cette nouvelle, Jésus dit : " Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu : afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. " Or Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait ; alors seulement, il dit aux disciples : " Allons de nouveau en Judée. " Ses disciples lui dirent : " Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ! " Jésus répondit : " N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui. " Il dit cela, et ensuite : " Notre ami Lazare repose, leur dit-il ; mais je vais aller le réveiller. " Les disciples lui dirent : " Seigneur, s'il repose, il sera sauvé. " Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil Alors Jésus leur dit ouvertement : " Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! " Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : " Allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! " A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. " Jésus lui dit : " Ton frère ressuscitera. " - " Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " Jésus lui dit : " Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? " Elle lui dit : " Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. " Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa soeur Marie, lui disant en secret : " Le Maître est là et il t'appelle. " Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui.


Selon la légende, après la mort de la Très Sainte Vierge Marie, Marthe subit le sort de Lazare et de Madeleine: exposée par les Juifs endurcis sur une frêle barque, à la merci des flots, elle est portée avec les siens vers les beaux rivages de la Provence. Là elle participe à l'apostolat de son frère Lazare, qui devint évêque de Marseille, et à la sainte vie de Marie-Madeleine.

Sainte Marthe convertit les habitants d'Aix-en-Provence en accomplissant un miracle.

La légende raconte qu'après la mort de Jésus, autour de l'an 48 de notre ère, Marthe, venant de Palestine, se rendit en Provence avec son frère Lazare et sa soeur Madeleine. Elle s'installa d'abord à Avignon, puis, débarqua à Tarascon au moment où sévissait la Tarasque.

La Tarasque est un monstre amphibie dont l'aspect est décrit en détail dans "La légende dorée" de Jacques de Voragine. "Il y avait à cette époque [...] un dragon moitié animal-moitié poisson, plus épais qu'un boeuf, plus long qu'un cheval avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes, qui était armé de chaque côté de deux boucliers." [Le monstre] était venu par mer de la Galatie d'Asie; [il] avait été engendré par Léviathan, serpent très féroce qui vit dans l'eau, et d'un animal nommé Onachum, qui naît dans la Galatie.

Dans l'iconographie chrétienne, la Tarasque est plutôt représentée comme un monstre à tête de lion dont le dos est couvert d'épines possédant six pattes avec des griffes et une queue de serpent.

La Tarasque répandait la terreur autour de Tarascon. Hantant le Rhône, la bête perturbait la navigation et se plaisait à faire chavirer les navires. Lors de ses incursions sur les rives du fleuve, au temps où la forêt était encore dense, elle dévorait moutons, enfants et bergers. C'est àSainte Marthe que revient l'honneur d'avoir dompté le dragon.

Le peuple demanda à Marthe de le délivrer de la bête. La sainte aurait alors dompté miraculeusement le dragon par un simple signe de croix. Une autre version de la légende rapporte que c'est en l'aspergeant d'eau bénite qu'elle le maîtrisa. Mais on s'entend pour dire qu'après la sainte intervention, le monstre devint doux comme un agneau. Marthe l'attacha avec sa ceinture et, docile comme un chien en laisse, la Tarasque fut livrée au peuple qui la fit périr à coups de lames et de pierres.


« Vie de Sainte-Marthe » - Anonyme XIVème siècle: "Il y avait dans ce temps-là, au-dessus du Rhône, entre Arles et Avignon, un drac, mi-poisson mi-bête, plus gros qu'un œuf et plus long qu'un cheval, qui avait des dents tranchantes comme une épée; et il se tenait dans l'eau, quand il le voulait et dans le bois quand il le désirait et tuait tous ceux qui passaient par le chemin, près du bois. Quant à ceux qui passaient sur l'eau, il faisait chavirer leurs barques et les tuait aussi. Le drac était venu par la mer, de Galatie, et il avait été engendré en Asie par Léviathan, qui est un serpent d'eau très féroce et très cruel et par Bonac, bête qui naît dans le pays de Galatie, et a une nature telle que sur ceux qui veulent la poursuivre, et sur une étendue d'un arpent, elle jette sa fiente comme un trait, si bien que tout ce qu'elle touche brûle comme du feu. C'est vers cette bête qu'alla sainte Marthe. Elle la trouva dans le bois en train de manger un homme; elle jeta alors sur le drac de l'eau bénite tout en faisant sur lui le signe de croix. Aussitôt la bête fut soumise comme une brebis et Marthe l'attacha de sa ceinture; et, sans attendre le peuple la tua à coups de lances et de pierres. Ce drac était appelé la Tarasque, et c'est pour cette raison que le lieu est dit Tarascon. Il était autrefois appelé Narluc, ce qui veut dire «lieu noir » parce qu'il y avait là de grands bois sombres. Après quoi sainte Marthe demeura là, avec la permission de saint Maximin, son maître et elle restait en oraison. Elle créa en ce lieu un couvent de femmes, en honneur de sainte Marie-Madeleine, et elle y mena une vie très rude, ne vivant que de pain et d'eau, une fois par jour, et s'agenouillant cent fois le jour et la nuit pour prier Dieu."

Marthe s'établit dans la ville, devenue chrétienne, se fit la servante des pauvres, et fonda une communauté de vierges.

Sainte Marthe mourut à Tarascon vers l'an 81. Depuis lors, de nombreux pèlerins visitent la collégiale Sainte-Marthe, érigée à sa mémoire près du château du roi René





http://www.missa.org/smarth.html

giovedì 17 luglio 2008

LE PATRONAGE DE MARIE SUR LE MONT CARMEL

LE PATRONAGE DE MARIE SUR LE MONT CARMEL


Le patronage de Marie sur le Mont Carmel (12e et 13e siècles)
La petite église construite par les ermites latins du Mont Carmel au
milieu de leurs cellules fut dédiée à Marie. Pour comprendre
l’importance symbolique de ce fait, il faut nous resituer dans le
contexte religieux et sociologique du Moyen-âge. Nous sommes dans une
société féodale dans laquelle le petit peuple était consacré au
service d’un Seigneur (institution du servage) pour bénéficier en
échange de sa protection. Cette réalité sociale est transposée dans le
domaine religieux : placer une église sous le patronage d’un (e)
saint(e), c’est pour ceux, qui desservent cette église, se mettre au
service de ce saint ou de cette sainte afin d’obtenir sa protection.
Servir signifie rendre un culte et honorer ainsi celui ou celle, dont
on espère appui et secours dans les épreuves. Lors des Croisades,
toute la Terre Sainte est considérée comme le domaine du Seigneur
Jésus, mais aussi de Marie, Dame de la Terre Sainte. Partir en
croisade constitue alors un moyen éminent de vivre cette consécration
au Christ Jésus, qui est celle de tout chrétien en raison de son
baptême. La Règle du Carmel exprime ce propos dès les premières
lignes : « vivre dans la dépendance de Jésus-Christ et le servir d’un
cœur pur et d’une bonne conscience. » C’est dans ce contexte que nos
ermites placent leur église sous le patronage directe de Marie, Mère
de Jésus et Dame de la Terre Sainte. Ce faisant, ils choisissent de
lui appartenir, de la servir, de lui rendre hommage afin de bénéficier
de sa protection contre les puissances du mal et de pouvoir suivre
fidèlement Jésus, leur Seigneur. Nous voulons souligner la force de
cette appartenance à Marie. Il s’agit bien d’une consécration initiale
à laquelle l’Ordre cherchera à être fidèle lorsque, ayant quitté la
Terre Sainte et abandonné la petite église aux avatars des guerres et
de l’usure du temps, il lutta pour obtenir d’être placé sous le
patronage directe de celle qu’il désignera comme la Bienheureuse
Vierge Marie du Mont Carmel.

Pour le moment, il honore essentiellement en Marie, « la Mère de Jésus
», celle par qui le Fils de Dieu a pu recevoir une existence humaine,
par qui il a été élevé dans ce village de Nazareth situé à quelques
vingt kilomètres du Mont Carmel. Il contemple en elle la femme, qui
dans la pureté de son cœur fut à l’écoute de la Parole de Dieu et sut
consentir à sa mission de mère du Messie. Les Carmes appartiennent au
grand mouvement spirituel du douzième siècle caractérisé par une
grande attention à la dimension humaine de la personne de Jésus. Le
pèlerinage en Terre Sainte repose sur le désir de connaître les lieux
où Jésus a vécu pour mettre presque physiquement ses pas dans les
siens. Marie est profondément liée à cette histoire humaine de Jésus.
Nul ne l’a connu mieux qu’elle et nul ne peut mieux qu’elle introduire
le croyant dans la connaissance de Jésus afin qu’il discerne en lui le
mystère de la Parole de Dieu, le Verbe éternel, qui a pris chair de la
Vierge Marie, « la Mère de Jésus ».

Comment les Frères (carmes) vêtirent les Frères et Soeurs de l’habit
de la Vierge Marie

Comment la Vierge Marie tire du Purgatoire les âmes des Frères et
Soeurs du Carmel le premier samedi suivant leur mort.

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Le rôle du scapulaire lors du retour en Europe (13e siècle)
Durant les décennies du treizième siècle au cours desquelles les
Carmes reviennent en Europe par groupes successifs, ceux-ci sont
confrontés à la difficile question de leur intégration dans l’Église
d’Occident. En cette période d’intense effervescence religieuse où les
Franciscains et les Dominicains se développent de manière
spectaculaire, l’Église cherche à limiter le foisonnement des ordres
religieux.

Le Concile de Latran de 1215 reconnaît les ordres de Saint François et
de Saint Dominique et interdit la naissance de nouveaux ordres.
Honorius III, en 1226, admet que l’existence des Carmes puisse être
antérieure à 1215. Le Concile de Lyon de 1274 supprime 22 ordres
religieux nés après 1215, mais sursoit à la suppression des Carmes et
des Ermites de Saint Augustin.

Les Carmes, qui avaient prié la Vierge Marie pour leur sauvegarde,
attribue à sa protection cette décision tant espérée, qui fut votée le
17 juillet 1274. Ils retiennent cette date du 17 juillet pour célébrer
la fête de Notre-Dame du Mont Carmel en signe de reconnaissance envers
celle, qui les a ainsi préservés de la disparition. Ce ne sera en fait
qu’en 1298 que le Pape Boniface VIII transformera le décret du Concile
de Lyon concernant le Carmel en acte d’approbation définitive de
l’existence de l’Ordre.


Comment la Vierge Marie porte les âmes des Frères et Soeurs au
Paradis.

Comment la Vierge Marie présente au Christ les âmes des Frères et
Soeurs du Carmel.

C’est dans le contexte de menace et d’incertitude antérieur à 1274 que
Saint Simon Stock, prieur général de l’Ordre, aurait reçu de la Vierge
Marie le scapulaire en signe de sa protection sur l’Ordre. Sans
pouvoir nous prononcer sur les origines exactes de ce fait, ni sur ses
circonstances, nous pouvons seulement constater que l’Ordre va
rapidement imposer aux religieux le port de cette pièce d’étoffe, puis
l’introduire finalement comme partie intégrante de l’habit religieux
lui-même. Compte tenu de l’importance symbolique de l’habit religieux
au Moyen-âge, sa modification était un acte grave, qui engageait
l’autorité de l’Église. L’existence de ce fait supposait donc une
reconnaissance par l’Ordre entier de ce que le scapulaire avait été le
signe d’une grâce mariale de première importance. Il sera appelé
l’habit de la Vierge et signifiera la consécration à Marie de la même
manière que l’habit religieux signifie la consécration au Christ.

À travers le port du scapulaire comme ‘habit de la Vierge’, les Carmes
expriment donc leur appartenance à Marie, en qui ils reconnaissent
tout particulièrement leur Mère. Ils ont en effet bénéficié de sa
maternelle protection à l’heure du danger le plus extrême. Marie peut
donc encore protéger ceux qui se consacrent à elle dans les moments
les plus difficiles et spécialement à l’heure de la mort. Elle peut
communiquer à ses enfants la grâce du salut accompli par son Fils : «
Marie, notre Mère » en vue de la vie éternelle. C’est pourquoi, par la
suite, le port du scapulaire sera compris également comme une
protection contre les peines de purification encourues après la mort
en vue de la vision de Dieu : le vêtement de Marie habille de la
sainteté du Christ ceux et celles, qui ont ainsi exprimé leur
confiance en la Miséricorde divine que Dieu a voulu faire rayonner sur
le visage de Marie. Par la suite, le scapulaire du Carmel va jouer un
rôle considérable pour développer dans l’esprit du peuple chrétien le
sens et la valeur de la consécration à Marie et donc le désir de lui
appartenir corps et âme pour mieux suivre le Christ.

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Notre-Dame du Mont Carmel, fête patronale de l’Ordre (14e siècle)
Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII pour obtenir
la confirmation de leur Religion.

Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII pour obtenir la
confirmation de leur Religion.

Le choix de la fête patronale de l’Ordre constitue également un signe
important de sa consécration à Marie. Sa date fut changeante durant
les treizième et quatorzième siècles et variable également selon les
régions. Ce fut toujours pourtant une fête de la Vierge avec une
prépondérance notable des fêtes de l’Immaculée Conception et de
l’Assomption de Marie. En 1374, à l’Université de Cambridge, les
Carmes remportèrent une victoire importante dans un débat avec leurs
opposants pour faire reconnaître le titre de ‘Frères de la Vierge’,
qu’ils revendiquaient. Cet événement survenant tout juste cent ans
après que le Concile de Lyon ait épargné l’Ordre, la coïncidence des
dates n’a pas manqué de frapper les esprits. Le Pape Urbain VI, en
1379, confirmait par ailleurs le titre « Ordre de la Bienheureuse
Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont Carmel », ainsi que celui de «
Frères de la Bienheureuse Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont
Carmel ».

Comment la Vierge Marie apparaît de nuit au pape Jean et lui demande
de confirmer la Religion des Frères.

Comment le pape Jean confirma la Religion de la Vierge Marie.

En reconnaissance pour tous ces bienfaits l’Ordre, en Angleterre
d’abord puis sur le continent, décida de solenniser la fête de Notre-
Dame du Mont Carmel. On y rattache également la célébration du don du
scapulaire et de tous les bienfaits accordés par Marie à son Ordre.
Lors de l’adoption de cette fête sur le continent, sa date fut
déplacée au 16 juillet pour un motif que nous ignorons et elle devint
la fête patronale de l’Ordre tout entier. Celui-ci retrouvait ainsi
une expression de sa consécration initiale à Marie sur le Mont Carmel.
En solennisant ainsi la fête de Notre-Dame du Mont Carmel, l’Ordre
veut célébrer en elle « la Reine et la Beauté du Carmel ». Plus que
jamais servie et honorée, elle est objet de contemplation, de joie,
d’émerveillement : elle resplendit de la Gloire de son Fils et attire
à lui ses enfants. En raison de la diffusion de la dévotion au
scapulaire du Carmel dans tout le peuple chrétien, cette fête devint
extrêmement populaire, spécialement aux seizième et dix-septième
siècles.
http://www.carmel.asso.fr/La-spiritualite-mariale.html#sommaire_5

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NOTRE-DAME DU MONT CARMEL

NOTRE-DAME DU MONT CARMEL

Marie, mère de Jésus, épouse de Joseph, est pour tout chrétien un
modèle de foi en Dieu, un signe d’espérance et l’exemple par
excellence de la sainteté et de l’amour auxquels nous sommes appelés.

Le Carmel contemple en Marie la femme qui est solidaire de son peuple
dans l’attente du Messie, qui accueille la Parole dans la prière et le
silence intérieur, qui se laisse conduire par l’Esprit Saint dans
l’obéissance à Dieu à la suite du Christ.

Pour comprendre la place singulière de Marie au Carmel il convient de
se référer à l’Histoire et de percevoir les axes essentiels de sa
spiritualité mariale.

Dès ses origines, le Carmel a pour la Vierge Marie une tendresse toute
particulière, à la fois discrète et profonde. Marie est pour tous les
hommes une mère, mais nous la regardons également comme une sœur qui
nous a précédés et qui nous accompagne. C’est pourquoi les premiers
Carmes ont voulu se faire appeler « les frères de la Vierge ».

Marie a vécu toute sa vie dans la foi. Elle a entendu la Parole de
Dieu venue la rejoindre de manière inattendue dans son existence. Elle
l’a méditée jour après jour, en suivant son fils Jésus depuis l’humble
étable de Bethléem jusqu’à l’humiliante mort sur la Croix. Elle se
tient en prière au cœur de la première Eglise, témoin du Christ
ressuscité.

Nous aimons regarder cette jeune fille qui a accepté de se laisser
conduire par Dieu en lui donnant un oui sans réserve. Elle nous
apprend à vivre dans les difficultés quotidiennes avec un cœur
désencombré de soi et des bruits qui nous entravent. Avec elle, nous
retrouvons la joie d’un cœur entièrement ouvert à Dieu et à toute
personne rencontrée.

http://www.carmel.asso.fr/La-Vierge-Marie-au-Carmel.html

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martedì 15 luglio 2008

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.


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L'Évangile selon Matthieu : 11, 25-30



11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
12 Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent.
13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean;
14 et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir.
15 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
16 A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants,
17 disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.
18 Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon.
19 Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres.
20 Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas repenties.
21 Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
22 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
23 Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
24 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi.
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
26 Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
27 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

http://www.la-bible.net/bible/segond1910/mt.html#11
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Évangile selon Matthieu-Introduction

selon la Bible en français courant
Évangile selon Matthieu


n retrouve chez Matthieu les grandes lignes de la présentation de l'évangile adoptée par Marc: message de Jean-Baptiste (3.1-12); baptême et tentation de Jésus (3.13-4.11); activité de Jésus en Galilée, où il prêche, enseigne les foules et guérit des malades (4.12-18.35); puis c'est le voyage vers Jérusalem (chap. 19-20), où Jésus ne fait qu'un court séjour: une semaine, qui s'achève sur sa condamnation, son exécution, la grande surprise de sa résurrection et ses apparitions (chap. 21-28).

Mais Matthieu consacre d'abord un long prologue (chap. 1-2) aux origines, à la naissance et à la petite enfance de Jésus. À travers ces pages, il fait déjà ressortir qui est ce Jésus qu'il va suivre tout au long de son évangile: le Roi-sauveur promis, mais aussi Emmanuel (= Dieu avec nous), et Celui par qui se réalise ce que Dieu avait annoncé dans l'Ancien Testament.

L'évangile selon Matthieu présente aussi la particularité d'avoir regroupé une importante partie de l'enseignement de Jésus en cinq grands discours:

- 1) Le « sermon sur la montagne » (chap. 5-7), qui décrit la véritable fidélité attendue des nouveaux citoyens du « Royaume des cieux ».

- 2) Les instructions données à ceux qui doivent annoncer l'avènement de ce Royaume (chap. 10).

- 3) Le mystère du Royaume, présenté en sept paraboles: ce Royaume est maintenant caché, mais sa victoire sera éclatante (chap. 13).

- 4) Comment vivre entre frères dans ce monde nouveau qu'est le Royaume (chap. 18).

- 5) Comment attendre la victoire finale de ce Royaume (chap. 24-25).

Dans l'évangile selon Matthieu, Jésus apparaît donc comme le Maître qui vient inaugurer le monde nouveau du Royaume et apporter à ceux qui y entrent l'enseignement dont ils ont besoin pour en être les témoins auprès des autres hommes.

Société biblique française © 1997



Article précédent :
Livre deTobit


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http://www.interbible.org/interBible/ecritures/bfc/introductions/nt_introductions/i_matthieu.htm

domenica 13 luglio 2008

LORSQUE LE FILS DE L'HOMME VIENDRA

Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.




Matthieu 25 : 1-46

1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
2 Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages.
3 Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles;
4 mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases.
5 Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent.
6 Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre!
7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes.
8 Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.
9 Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous.
10 Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
11 Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous.
12 Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.
13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
14 Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens.
15 Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. (25:16) Aussitôt
16 celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents.
17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres.
18 Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre, et cacha l'argent de son maître.
19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte.
20 Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m'as remis cinq talents; voici, j'en ai gagné cinq autres.
21 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
22 Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m'as remis deux talents; voici, j'en ai gagné deux autres.
23 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
24 Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné;
25 j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi.
26 Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné;
27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt.
28 Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.
29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.
41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire;
43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.
44 Ils répondront aussi: Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté?
45 Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites.
46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.



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