domenica 21 dicembre 2008

La Nativité, événement historique et remède à l’absurde


La une (News)
La Nativité, événement historique et remède à l’absurde
A Noël, les chrétiens célèbrent un événement historique qui est un remède à l’absurde, fait observer en substance Benoît XVI en méditant sur l’universalité de la fête de Noël, à l’occasion de l’audience du mercredi.

Le pape a tenu la dernière audience hebdomadaire de l’année civile ce matin en la salle Paul VI du Vatican devant quelque 5.000 visiteurs de différents continents. Il les a salués en italien, en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en polonais, en slovaque.

Benoît XVI a notamment insisté sur le caractère historique de l’événement que Noël célèbre, en disant : « A Noël, nous ne nous limitons donc pas à commémorer la naissance d’un grand personnage ; nous ne célébrons pas simplement et de façon abstraite le mystère de la naissance de l’homme ou le mystère de la vie en général ; pas plus que nous ne fêtons seulement le début de la nouvelle saison. A Noël, nous rappelons quelque chose de très concret et d’important pour les hommes, quelque chose d’essentiel pour la foi chrétienne, une vérité que saint Jean résume dans ces quelques paroles : ‘Le Verbe s’est fait chair’. Il s’agit d’un événement historique que l’évangéliste Luc se préoccupe de situer dans un contexte bien déterminé : au cours des jours où parut l’édit du premier recensement de César Auguste, lorsque Quirinius était déjà gouverneur de Syrie. C’est donc dans la nuit d’une date historique qu’eut lieu l’événement de salut qu’Israël attendait depuis des siècles ».

Citant implicitement le chapitre 9 du livre d’Isaïe que l’Eglise lit la nuit de Noël - « le Peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière » - , le pape a ajouté : « Dans l’obscurité de la nuit de Bethléem s’alluma réellement une grande lumière : le créateur de l’univers s’est incarné, s’unissant de façon indissoluble à la nature humaine, au point d’être réellement ‘Dieu de Dieu, lumière de lumière’, et dans le même temps homme, vrai homme ».

Mais Benoît XVI a proposé une lecture nouvelle du terme « le Verbe » en soulignant que Dieu redonne « sens » à la vie de l’homme par son incarnation : « Ce que Jean appelle en grec ho logos - traduit en latin Verbum - ‘le Verbe’ - signifie également ‘le Sens’. Nous pourrions donc comprendre ainsi l’expression de Jean : le ‘Sens éternel’ du monde est devenu tangible à nos sens et à notre intelligence ; nous pouvons à présent le toucher et le contempler (cf. 1 Jn 1,1) ».

Et d’insister sur la proximité de Dieu en disant : « Le ‘Sens’ qui s’est fait chair n’est pas simplement une idée générale présente dans le monde ; il s’agit d’une ‘Parole’ qui nous est adressée. Le Logos nous connaît, nous appelle, nous guide. Il ne s’agit pas d’une loi universelle, au sein de laquelle nous accomplissons un rôle, mais il s’agit d’une Personne qui s’intéresse à chaque personne : c’est le Fils du Dieu vivant, qui s’est fait homme à Bethléem ».

« A beaucoup hommes, et d’une certaine façon à nous tous, cela semble trop beau pour être vrai, a fait observer le pape. En effet, on nous répète ici : oui, il existe un sens, et le sens n’est pas une protestation impuissante contre l’absurde. Le Sens a un pouvoir : c’est Dieu. Un Dieu bon qui ne doit pas être confondu avec un quelconque être très-haut et lointain, auquel il ne nous serait jamais donné d’arriver, mais un Dieu qui s’est fait notre prochain et qui est très proche de nous, qui a du temps pour chacun de nous et qui est venu pour demeurer avec nous ».

La petitesse de l’enfant est capable de faire fondre l’orgueil, a souligné Benoît XVI « Et alors, nous nous demandons spontanément : ‘Une telle chose est-elle possible ? Est-ce digne de Dieu de se faire enfant ?’ Pour tenter d’ouvrir le cœur à cette vérité qui illumine l’existence humaine tout entière, il faut plier l’esprit et reconnaître la limite de notre intelligence. Dans la grotte de Bethléem, Dieu se montre à nous comme un humble ‘enfant’ pour vaincre notre orgueil ».

Libéré de l’orgueil, alors l’homme peut aimer, conclut le pape : « Peut-être nous serions-nous inclinés plus facilement devant la puissance, devant la sagesse ; mais Lui ne veut pas que nous nous inclinions ; il fait au contraire appel à notre cœur et à notre libre choix d’accepter son amour. Il s’est fait petit pour nous libérer de cette prétention humaine de grandeur qui jaillit de l’orgueil ; il s’est incarné librement pour nous rendre véritablement libres, libres de l’aimer ».


http://news.catholique.org/laune/22548-la-nativite-evenement-historique-et-remede-a

Une méditation par jour pendant l’Avent : Mardi 23 décembre 2008

Une méditation par jour pendant l’Avent : Mardi 23 décembre 2008

Évangile selon saint Luc 1, 57 - 66. Lire ce texte

"Depuis le commencement du monde" tel est le thème proposé aujourd’hui pour notre méditation.
"Jésus était fils de Joseph ... ,fils de David..., fils d’Abraham". Il y a quelques jours, nous avons déjà médité ce texte de l’Evangile. Revenons alors sur ce dessein d’Amour du Père. Je médite souvent ces premiers versets de Paul aux Ephésiens :
"Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. C’est ainsi qu’Il nous a élus en lui, dès avant la création du monde pour être saints et immaculés en sa présence, dans l’amour".

Comment ne pas s’arrêter sur cette élection, au moment où nous allons fêter Noël. La crèche révèle cette élection. En nous créant à son image, le Père nous a voulu libres, participant de sa propre liberté. Mais nous en avons fait un mauvais usage ; c’est alors une réponse d’Amour de la part de notre Père, car l’élection est première.
Le Père ne revient pas sur son amour - notre vocation c’est d’être immaculé en sa présence, dans l’amour. La mission du Fils est de nous faire retrouver cette sainteté pour être de nouveau en présence du Père, dans l’amour du Père - oui, malgré nos nuques raides, malgré nos résistances, nos infidélités, l’Amour est plus fort.
Et Saint-Paul de poursuivre : "déterminant d’avance que nous serions pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ".

Qui pourra résister à un tel amour ? Le Père nous détermine au bien, au bonheur ; c’est là son dessein d’Amour, depuis le Commencement. Comment avons-nous pu trahir ainsi ce dessein d’amour. Voilà un défi pour notre troisième millénaire.
Redonnons au Père son vrai visage. Reprenons l’Ecriture et montrons au monde la beauté de cette tendresse. N’hésitez pas à relire quelques ouvrages de spirituels qui nous confient leur expérience, non pas pour la refaire, mais pour nous lancer dans cette si belle aventure. Aujourd’hui, le Père veut nous rappeler son projet d’Amour pour chacun d’entre nous.
"Les voisins et la famille d’Elisabeth apprennent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde et ils se réjouissaient avec elle". Entrons dans cette joie.

Alors vous serez les témoins dont votre quartier a tant besoin.


http://catholique-paris.cef.fr/807-21-Une-meditation-par-jour.html

mercoledì 17 dicembre 2008

Message pour la Fêtes de Noël par Daniel Poulin.

Message pour la Fête de Noël mercredi 17 décembre 2008, par Daniel Poulin
Message pour la Fêtes de Noël par Daniel Poulin.

Voir en ligne : Message pour la Fêtes de Noël par Daniel Poulin

Je vous présente un résumé par écrit du message que j’ai donné à l’occasion de la fêtes de noël à notre assemblée. vous pouvez aussi cliquer sur le lien pour l’écouter au format MP3.


Introduction sur la beauté de fêter noël …

Romains 14:5-6 Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.6 Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur.

Sur internet, petit historique de Noël...

Dans la tradition chrétienne, la fête de Noël célèbre chaque année la Nativité, c’est-à-dire la naissance de Jésus de Nazareth. Elle est avec Pâques l’une des grandes fêtes chrétiennes.

Pourtant, aucun texte de la Bible ne précise quel jour dans l’année est né Jésus-Christ. En fait, la date du 25 décembre a été décidé a peu près vers le milieu du IVe siècle, vraisemblablement dans le but de concurrencer les fêtes païennes qui avaient lieu à cette période de l’année.

Il faut d’ailleurs noter que les Églises orthodoxes, qui suivent le calendrier julien, célèbrent Noël le 7 janvier.

La crèche de Noël, qui met en scène la naissance de Jésus, est une tradition apparue en Italie au XVe siècle dans les églises, puis dans les foyers à partir du XVIIe siècle La première crèche vivante (c’est-à-dire avec des personnages réels) aurait même été réalisée dès 1223 à Greccio, en Italie, par François d’Assise.
La bûche de Noël servie pour le réveillon rappelle quant à elle la tradition ancienne de mettre dans le feu une grosse bûche au début de la veillée du 24 décembre. Cette bûche devait brûler pendant toute la veillée.
Le sapin de Noël serait apparu en Alsace en 1521. Quant au Père Noël chargé d’y déposer des cadeaux, il a été inventé au XIXe siècle et représenté pour la première fois en 1868. Ce personnage, inspiré à l’origine du saint Nicolas catholique, s’accompagne de tout un folklore : un traîneau volant tiré par des rennes, des lettres de demande de cadeaux, un habit rouge et blanc et bien sûr une hotte remplie de cadeaux…
Mais qu’en est il pour nous les véritable enfant de Dieu ?

Dieu a annoncé d’avance que la royauté serait donné a un fils d’homme.

Daniel 7:13-14 Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. 14 On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.

Qui est ce fils d’homme ? Esaie 9:5 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.

Née d’une vierge a Bethléem... et de son Père (Dieu). -Fils de l’homme et Fils de Dieu
L’ancien testament nous parle de plus de 300 prophéties sur la venu du Seigneur Jésus l’histoire de la création c’est grandiose, mais la venu de Jésus, l’est encore plus ...
Quel est son apparence maintenant ? Apocalypse 1:12-18 Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, 13 et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. 14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; 15 ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. 16 Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. 17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, 18 et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts.

Quelque petite prise de conscience sur cette fête serait :

Fêter un Jésus ressuscité qui est encore présent parmi nous... et non un petit Jésus de plâtre dans une crèche, cela aurais plus d’efficacité pour le témoignage
La fête des véritables chrétiens devrait être complètement différente des traditions païenne moderne... (mythes entourant père Noël, fée des étoiles, ... abus de nourriture et de boisson alcoolisé, abus d’endettements pour l’achat de cadeau, des chansons immoral et impur, et des histoire salée...)
Si Jésus serait présent en personne lors de sa fête, cela devrait être un moment de rapprochement entre les individus … profiter de la présence de nos proche et profiter de l’occasion pour un rapprochement serait mieux que tout les compétition de cadeau offert par tradition
Lors d’échange de cadeau, essayé de pensée qu’on offrirait un cadeau à nos proches comme on l’offrirait à Jésus lui-même.
N’oublier pas Jésus dans l’emballage des cadeaux...
Que le Seigneur vous bénisse et vous donnent de passer de joyeuse fêtes dans sa présence !

Daniel Poulin



http://journalchretien.net/article17254.html

Naissance et enfance de Jésus

L'EVANGILE
SELON
SAINT MATTHIEU: 1, 1-2, 23



1. Naissance et enfance de Jésus


Ascendance de Jésus
1 1 Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham.
2 Abraham engendra Isaac; Isaac engendra Jacob; Jacob engendra Juda et ses frères;
3 Juda, de Thamar, engendra Pharès et Zara; Phares engendra Esrom; Esrom engendra Aram;
4 Aram engendra Aminadab; Aminadab engendra Naasson; Naasson engendra Salmon;
5 Salmon, de Rahab, engendra Booz; Booz, de Ruth, engendra Obed; Obed engendra Jessé;
6 Jessé engendra le roi David. David engendra Salomon de la femme d'Urie;
7 Salomon engendra Roboam; Roboam engendra Abia; Abia engendra Asa;
8 Asa engendra Josaphat; Josaphat engendra Joram; Joram engendra Ozias;
9 Ozias engendra Joatham; Joatham engendra Achaz; Achaz engendra Ezéchias;
10 Ezéchias engendra Manassé; Manassé engendra Amon; Amon engendra Josias;
11 Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone.
12 Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel; Salatheil engendra Zorobabel;
13 Zorobabel engendra Abioud; Abioud engendra Eliacim; Eliacim engendra Azor;
14 Azor engendra Sadoc; Sadoc engendra Achim; Achim engendra Elioud;
15 Elioud engendra Eléazar; Eléazar engendra Matthan; Matthan engendra Jacob;
16 Jacob engendra Joseph l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qu'on appelle Christ.
17 Il y a donc en tout quatorze générations depuis Abraham jusqu'à David, quatorze générations depuis David jusqu'à la déportation à Babylone, quatorze générations depuis la déportation à Babylone jusqu'au Christ.



Le "fiat" de Joseph
18 Or la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi. Maire, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, il se trouva, avant qu'il eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par la vertu du Saint-Esprit. 19 Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas la diffamer, se proposa de la répudier secrètement. 20 Comme il était dans cette pensée, voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit: " Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. 21 Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. " 22 Or tout cela arriva afin que fût accompli ce qu'avait dit le Seigneur par le prophète:
23 Voici que la Vierge sera enceinte et enfantera un fils; et on lui donnera pour nom Emmanuel, ce qui se traduit: Dieu avec nous. 24 Réveillé de son sommeil, Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait commandé: il prit chez lui son épouse. 25 Et il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle enfantât son fils, et il lui donna pour nom Jésus.



La visite des mages
2 1 Jésus étant né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, voici que des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, 2 disant: " Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile à l'orient et nous sommes venus l'adorer. " 3 Ce que le roi Hérode ayant appris, il fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4 Il assembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple, et il s'enquit auprès d'eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent: 5 " A Bethléem de Judée, car ainsi a-t-il été écrit par le prophète:
6 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es pas la moindre parmi les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple. "
7 Alors Hérode, ayant fait venir secrètement les mages, s'enquit avec soin auprès d'eux du temps où l'étoile était apparue. 8 Et il les envoya à Bethléem en disant: " Allez, informez-vous exactement au sujet de l'enfant, et lorsque vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que moi aussi j'aille l'adorer. " 9 Ayant entendu les paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue à l'orient allait devant eux, jusqu'à ce que, venant au-dessus du lieu où était l'enfant, elle s'arrêta. 10 A la vue de l'étoile, ils eurent une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l'enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils l'adorèrent; puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents: de l'or, de l'encens et de la myrrhe. 12 Et ayant été avertis en songe de ne point retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.



La fuite en Egypte
13 Après leur départ, voici qu'un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph et lui dit: " Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu'à ce que je t'avertisse; car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. " 14 Et lui se leva, prit l'enfant et sa mère de nuit et se retira en Egypte. 15 Et il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce qu'avait dit le Seigneur par le prophète: J'ai rappelé mon fils d'Egypte.
16 Alors Hérode, voyant que les mages s'étaient joués de lui, entra dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, depuis l'âge de deux ans et au-dessous, d'après le temps qu'il connaissait exactement par les mages. 17 Alors fut accompli l'oracle du prophète Jérémie disant:
18 Une voix a été entendue en Rama, des plaintes et des cris lamentables: Rachel pleure ses enfants; et elle n'a pas voulu être consolée, parce qu'ils ne sont plus.



L'établissement à Nazareth
19 Hérode étant mort, voici qu'un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph en Egypte, 20 et lui dit: " Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, et va dans la terre d'Israël, car ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant sont morts. " 21 Et lui, s'étant levé, prit l'enfant et sa mère, et il vint dans la terre d'Israël. 22 Mais, apprenant qu'Archélaüs régnait en Judée à la place d'Hérode, son père, il eut peur d'y aller, et, ayant été averti en songe, il gagna la région de la Galilée 23 et vint habiter dans une ville nommée Nazareth, afin que s'accomplît ce qu'avaient dit les prophètes: Il sera appelé Nazaréen.

http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/it/fmf.htm#g

Dimanche 21 décembre 2008 La venue de la Vérité

dimanche 21 décembre 2008 La venue de la Vérité


Saint Luc 1, 26-38
L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ’la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.



Prière d’introduction Seigneur, comme tu es entré dans la vie de Marie par l’intermédiaire de l’ange, j’aimerais que tu rentres ainsi dans ma vie aujourd’hui.. Je crois que tu as attendu ce moment pour être avec moi.. Moi aussi, j’ai aspiré à ce moment de re-création, j’espère en ton amour et ta clémence, car sans toi, Seigneur, que serait ma vie ? Je veux cette fois que ce temps que je passe avec toi soit une manifestation de mon amour pour toi, Je voudrai t’appartenir toujours davantage comme toi tu t’es donné à moi.

Demande Seigneur, aide-moi à dépasser mon égoïsme..

Points de réflexion
1. La logique de l’Amour. Quand quelqu’un nous blesse physiquement ou moralement, comment réagissons-nous généralement ?, En général, nous essayons de mettre une distance entre cette personne et nous-mêmes. Quelquefois, nous créons cette distance en attaquant cette personne par derrière et en lui montrant notre force pour l’obliger à céder. D’autres fois, nous cédons nous-mêmes, ou du moins, reculons-nous, essayant de nous protéger du danger. En fait, nous sommes égoïstes : Nous pensons d’abord à nous. Dieu n’est pas ainsi, parce qu’Il nous aime réellement. Lorsque l’homme offense Dieu par son péché, il tourne le dos à l’amour de Dieu, il fuit très loin, et chasse Dieu de son monde, malgré tout, Dieu vient à sa rencontre. C’est le vrai sens de Noël. L’homme croit qu’il a "confiné" Dieu au ciel en se fermant à l’extérieur des portes du ciel. Mais Dieu, lui-même Amour, se fait homme et descend du Ciel pour nous sauver.

2. Changer son cœur. Pourquoi repoussons-nous Dieu ? Notre véritable problème est l’égoïsme. Nous pensons d’abord à nous avant de penser à Dieu ou à quelqu’un d’autre. Nous considérons la loi de Dieu comme une entrave à notre liberté (notre désir de suivre nos fantaisies et notre imagination). Dieu devient un tyran que nous devons éliminer de notre vie pour être “heureux” Nous le rejetons de notre vie, criant “Crucifie-le !” Et avec des larmes dans les yeux et le cœur lourd, il accepte Lui-même d’être crucifié. Ceci est le véritable amour qui respecte notre liberté. De toutes les manières, Il envoie l’Esprit Saint qui continue à frapper à la porte de notre cœur nous demandant de nous repentir et de l’accepter dans notre vie.

3. Marie, notre modèle. Marie est le parfait exemple de ce que Dieu aimerait que l’homme soit.. Dieu envoie un ange pour frapper à la porte dans la vie de Marie. Même si elle est surprise et effrayée, elle écoute le messager de Dieu. Sans comprendre tout ce qu’implique le plan de Dieu, elle accepte dans la foi, parce qu’elle comprend que c’est la volonté de Dieu. Elle aime en vérité Dieu plus qu’elle-même. Elle cherche seulement à accomplir la volonté de Dieu, sans se demander ce que cela implique pour elle. Elle aime en vérité, confiante que Dieu ne peut vouloir que le meilleur pour sa fille bien-aimée. C’est ce que Dieu attend de chacun d’entre nous. Il nous demande simplement d’accepter Son projet sur nous ; il veut se charger du reste. Cela demande une conversion quotidienne vers Dieu et d’accepter son projet pour notre vie. C’est ce que Marie a accepté lorsqu’elle “gardait toutes ces choses dans son cœur et elle les méditait” (Luc 2,51).

Dialogue avec Christ Seigneur, pour avoir accepté ton projet, Marie et Joseph ont fait le voyage vers Bethléem. Lorsqu’ils arrivent, ils cherchent un endroit adapté pour la naissance du Messie et seront obligés de changer leurs plans. Aide-moi à te préparer une place dans mon cœur, ainsi, lorsque tu frapperas à la porte de mon cœur ce Noël, , je veux être prêt à ouvrir la porte pour te permettre d’y naitre. Aide-moi à imiter l’exemple de Marie et à préparer mon humble demeure pour ton Fils. Ainsi je serai capable d’apprécier la richesse de la contemplation du cher nouveau-né, le Sauveur du monde.

Résolution Aujourd’hui je ferai une courte visite à la Sainte Vierge, lui demandant de m’apprendre à être obéissant pour accepter et réaliser le désir de Dieu dans ma vie.


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lundi 22 décembre 2008
L’humilité de Marie


Saint Luc 1, 46-56
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse, Le Puissant a fait pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, et il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. » Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.



Prière d’introduction Aide-moi Seigneur à rassembler mes pensées en m’agenouillant devant toi. Donne à mon cœur un amour plus profond de la prière. Fais-moi comprendre que ces moments passés avec toi sont parmi les plus importants de ma journée.

Demande Accorde-moi, Seigneur un sentiment de profonde gratitude pour toutes les bonnes choses de ma vie.

Points de réflexion
1. Équilibre. Cette prière de Marie est un chef d’œuvre d’humilité. Consciente de sa bassesse, elle reconnaît toutefois les grandes choses que le Tout-Puissant a faites pour elle. L’humilité est la vérité, comme l’a dit sainte Thérèse de Lisieux. La première règle de vie est bien celle-là : sans Dieu nous ne sommes rien. Mais avec sa grâce…quelles merveilles il peut accomplir par notre intermédiaire ! Qu’on pense à tous ces gens imparfaits appelés à une grande mission, laïcs, prêtres ou religieux. Est-ce que je reconnais que ma dignité est intimement liée à la réalisation de la volonté de Dieu ? Ne suis-je pas rempli d’humilité de penser que la seule chose qui est « seulement mienne » c’est mon péché ? Évitons donc le péché et accueillons la grâce de Dieu afin d’accomplir sa volonté dans nos vies.

2. Miséricorde, miséricorde. Dieu est miséricordieux envers ceux qui le craignent, nous assure Notre-Dame. En échange, Dieu nous demande d’être miséricordieux envers les autres. L’Avent et Noël sont des périodes pour se réconcilier avec d’autres, pour tendre la main vers des membres de la famille dont on s’est séparé. Pourquoi ne pas organiser un programme de charité en ce moment ? Avec qui puis-je être spécialement agréable aujourd’hui ? Me réconcilier avec quelqu’un avec qui je suis en mauvais termes serait un merveilleux cadeau pour l’Enfant Jésus, bien plus valable que l’or ou l’encens !

3. Elle se retire. Dans l’Evangile de saint Luc nous voyons Marie quitter le devant de la scène dès qu’Elisabeth met au monde son bébé. Marie se retire pour laisser l’attention se tourner vers sa cousine et le petit Jean Baptiste. Il est naturel à Notre-Dame de glisser dans l’ombre pour que l’attention se porte sur les autres. Elle agira de même, au mariage de Cana et pendant tout le ministère de Notre Seigneur. Est-ce que j’accepte que les autres aient toute l’attention ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu m’as laissé ta mère afin qu’elle me guide sur le chemin de l’éternité. Tu sais bien qu’au fond je suis un enfant, à jamais nostalgique de l’amour d’une mère. Permets-moi de toujours rester près de Marie.

Résolution Aujourd’hui je ferai un acte de charité discret, un sacrifice ou une prière pour une future mère.


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mardi 23 décembre 2008
Le silence d’un coeur attentif


Saint Luc 1, 57-66
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. A l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je te remercie de me permettre de passer quelques moments avec toi aujourd’hui. Aide-moi à mettre de côté les distractions pour que je puisse avoir avec toi une conversation de cœur à cœur.

Demande Aide-moi à voir l’importance de la prière et du silence en m’approchant, humblement, du grand mystère de l’Incarnation.

Points de réflexion

1. Le silence de Zacharie. Neuf mois. Neuf mois de silence et de prière. Zacharie a eu beaucoup de temps pour penser au plan de Dieu. Il a exprimé le fuit de sa contemplation dans son Cantique (Luc 1, 68-79) Il avait besoin de ce temps de silence et de prière pour approfondir le mystère et la mission de son fils, Jean. L’Esprit Saint a parlé à son cœur pendant ces longues heures de silence et lui a aidé à comprendre ce que ni les maîtres ni les livres pouvaient lui enseigner : le plan de Dieu sur sa vie et sur celle de son fils. Pour être sensible aux inspirations de l’Esprit Saint, faisons silence dans notre cœur pour distinguer sa voix du bourdonnement du monde qui risque de l’étouffer.

2. Le silence de Marie. Il nous reste encore deux jours pour contempler le silence de Marie alors qu’elle attend la naissance de son Fils - la naissance de Dieu fait homme. Quel mystère ! Marie s’est éloignée des rues bruyantes, de l’animation de la place du marché et trouve refuge dans une simple étable. Dieu avait préparé cet humble sanctuaire. Il savait que dans la simplicité de la paille et la présence de quelques animaux, Marie comprendrait plus facilement l’humilité du Christ devenu homme. Elle s’était préparée à la venue de son Seigneur et Roi, son Fils, son Dieu, et ne permit pas que quoi que ce soit vienne gêner l’accomplissement du plan divin. Il y aurait largement le temps plus tard pour les soucis matériels. Ce moment était privilégié et elle voulait s’y préparer en consacrant à Dieu toute son attention et son amour.

3. Notre Noël . « Mon souhait est accompagné d’une exhortation à vivre Noël dans son esprit authentique qui est religieux. La joie extérieure de ces journées ne doit pas être un but en lui-même mais une manifestation d’une rencontre intérieure de nous-mêmes avec le Christ, le Verbe Incarné. Cherchons par conséquent à passer et à vivre l’anniversaire de la naissance de notre Rédempteur avec Dieu, nous-mêmes et les autres. » (Jean Paul II, Angelus 23 décembre 1984) A l’heure qu’il est nous avons dressé et décoré l’arbre de Noël, les cadeaux sont achetés et emballés, le repas de Noël déjà prévu. Maintenant, gardons un peu de temps pour le Christ, gardons du temps pour la prière silencieuse, passons du temps avec Marie et Joseph dans l’étable, dans l’attente de la venue de notre Seigneur et notre Dieu. Voilà le sens de Noël : contempler, adorer et remercier Dieu pour ce don ineffable de Lui-même dans le Christ Jésus.

Dialogue avec le Christ Je t’aime, Seigneur, et je te remercie infiniment de me rappeler le véritable sens de Noël. Aide-moi à dégager encore plus de temps de mon horaire de travail pour être avec toi dans ces prochains jours afin de me préparer à ta venue.

Résolution M’engager plus avant dans une vie de prière fervente.


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mercredi 24 décembre 2008
Le ciel tient les clés


Saint Luc 1, 67-79
A la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli de l’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, parce qu’il a visité son peuple pour accomplir sa libération. Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve. C’est ce qu’il avait annoncé autrefois par la bouche de ses saints prophètes : le salut qui nous délivre de nos adversaires, des mains de tous nos ennemis. Il a montré sa miséricorde envers nos pères, il s’est rappelé son Alliance sainte : il avait juré à notre père Abraham qu’il nous arracherait aux mains de nos ennemis, et nous donnerait de célébrer sans crainte notre culte devant lui, dans la piété et la justice, tout au long de nos jours. Et toi, petit enfant, on t’appellera prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer le chemin, pour révéler à son peuple qu’il est sauvé, que ses péchés sont pardonnés. Telle est la tendresse du cœur de notre Dieu ; grâce à elle, du haut des cieux, un astre est venu nous visiter ; il est apparu à ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour guider nos pas sur le chemin de la paix. »



Prière d’introduction Je crois dans ta présence aimante auprès de moi, Seigneur, et je tremble à la pensée de l’immense amour que tu as pour moi. Je ne mérite pas ta grâce et pourtant je ne peux pas vivre sans elle. Tu m’as appelé pour que je m’élève au-dessus de ma misère et de mes péchés, pour vivre dans ton amour comme un de tes enfants. Je veux vraiment te donner le témoignage de mon amour.

Demande Seigneur, accorde-moi la grâce de m’unir à ton Fils dans toutes mes actions aujourd’hui.

Points de réflexion
1. Les épreuves peuvent aussi conduire à Dieu. Zacharie a gardé le silence (un silence imposé par Dieu) pendant neuf mois. Au commencement, peut-être s’est-il senti frustré de ne pas pouvoir communiquer normalement avec les autres. Le temps passant, cette frustration est devenue résignation et il a accepté ce qu’il endurait à contrecœur. Par la prière et la persévérance, il commence tout-à-coup à aimer l’épreuve que Dieu lui avait imposée, l’étreignant volontiers et de tout cœur. Il en est toujours ainsi. Quand on voit quelqu’un souffrir, que ce soit à l’hôpital, dans une maison de repos, sur la rue ou au travail, il faut lui apporter ce message d’espoir. Les souffrances ont un sens, une valeur salvifique, si nous les unissons à celles du Christ.

2. La prière véritable se concrétise dans l’apostolat. Pendant cette période de tribulation, Zacharie se rappela les paroles de l’ange « tu vas être réduit au silence et tu ne pourras plus parler jusqu’au jour où cela se réalisera ». (Luc 1, 20) L’espoir envahit son cœur. Un jour viendrait où il pourrait parler de nouveau. Il avait neuf mois pour se préparer à reprendre la parole. Quand sa langue se délia, les premiers mots qu’il prononça ne furent pas une malédiction contre Dieu qui l’avait durement éprouvé mais un hymne de louange pour sa miséricorde envers l’humanité pécheresse. Il avait reconnu cette miséricorde dans sa propre chair. Cette relation intime avec Dieu par la prière l’avait conduit à une connaissance de Dieu plus profonde et fondée sur l’expérience, faisant de lui, maintenant, un apôtre désireux de la partager avec d’autres. Le silence n’était qu’un moyen pour trouver cette intimité.

3. Rêves de grandeur. Tous les Juifs pieux attendaient, pleins d’espérance et d’impatience, le jour où viendrait le Messie, ce Roi sacré par Dieu. Nombreux étaient ceux qui croyaient que sa venue serait précédée par des précurseurs qui l’annonceraient et lui prépareraient le chemin. Zacharie vit dans son fils celui qui préparerait le chemin pour la venue de ce roi de Dieu. Naturellement, tous les parents aimants trouvent que leur enfant dépasse les autres. C’est pourquoi quand Zacharie proclame comme un hymne que son fils est le prophète du Très-Haut, certains ont dû ricaner. Ils étaient loin de soupçonner quel grand destin Dieu réservait à cet enfant. Même Jésus lui adresserait les plus hautes louanges : « En vérité, je vous le déclare, parmi ceux qui sont nés d’une femme, il ne s’en est pas levé de plus grand que Jean le Baptiste. » Il est vrai que tout enfant est un don de Dieu. Nous découvrons la valeur d’un homme quand nous considérons sa vie avec un regard venu d’En-Haut. Zacharie et Jean le Baptiste étaient importants tous les deux, non pas à cause d’une grandeur dont ils auraient été revêtus, mais parce que tous deux ont accepté et accompli le plan de Dieu dans leur vie. Voilà où repose également notre grandeur.

Dialogue avec le Christ Seigneur, nous célébrons ce soir la venue de ton Fils. Je veux lui avoir préparé une place toute spéciale. Aide-moi à la lui rendre chaleureuse et confortable. Ajoute ce qui manque à mes pauvres efforts pour lui être agréable. Que toutes mes actions de la journée soient un vibrant hommage à la venue du Roi de gloire.

Résolution En toute conscience, j’offrirai toute mon activité de la journée comme cadeau de Noël à Jésus-enfant.


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jeudi 25 décembre 2008
La chair, la gloire et la grâce


Saint Jean 1, 1-18
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j’ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce : après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui a conduit à le connaître.



Prière d’introduction Seigneur, merci pour de jour de Noël. Je crois que tu es devenu un petit enfant pour nous racheter et pour nous montrer l’amour du Père. Je t’aime. Ta naissance montre la profondeur de ton amour pour moi. Je décide de me réengager aujourd’hui à être un Chrétien amoureux de toi.

Demande Aide-moi à m’émerveiller de ton amour chaque jour davantage.

Points de réflexion
1. La chair. « Et le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous. » Pour la plupart des familles, Noël est un jour de plus grande intimité. Nous prenons le temps de partager entre nous. Nous savons aussi que Dieu est tout près. Il est ce « quelqu’un » qui nous réunit dans l’amour. Aujourd’hui, dans le silence et l’étonnement, nous contemplons Jésus-enfant. Et au milieu de l’émotion et de l’excitation de ce jour de Noël, nous ne pouvons que nous arrêter dans l’étonnement : Mon Dieu me permet de le prendre dans mes bras ! Voilà un mystère de proximité qui nous laisse stupéfaits. Voilà où l’intimité humaine trouve sa plus parfaite expression. C’est l’initiative de Dieu. Il s’est fait chair. Il a vécu parmi nous. Est-ce que je me laisse attirer tout près du Christ ? Est-ce que je lui permets de m’aimer ? Est-ce que je me permets de l’aimer ?

2. La gloire. « Et nous avons vu sa gloire. » Pour Jean, la gloire de Dieu qui brille sur la face du Christ, c’est la gloire de l’amour. Jésus se glorifie de pouvoir aimer, de pouvoir nous aimer. Quel Dieu éblouissant nous avons ! Il défie notre raison. Sa gloire de Noël, c’est de se faire si humble, qu’il devient un petit enfant qui dépend de notre amour. Plus tard, sa gloire sera d’aller consciemment à son crucifiement, par amour pour nous. Est-ce que j’apprécie, est-ce que je reconnais combien cet amour est glorieux ? Suis-je prêt à pénétrer dans ce mystère ? Suis-je prêt à laisser mon cœur briller de cette gloire de l’amour de Dieu ?

3. La grâce. « Plein de grâce et de vérité. » La grâce dont il s’agit ici, c’est l’attention aimante du Père pour tout homme. Jésus apporte l’amour du Père à notre monde, à nos vies. Il transforme notre monde dans les lieux et places où le Père trouve son Fils. Le Père se réjouit, voyant son Fils vivre parmi nous. Cette grâce, c’est le Christ : une initiative d’amour de Dieu. La grâce est un don. Elle ne vient pas de moi. Je dois simplement la recevoir, simplement l’apprécier comme Jean l’a fait. Est-ce que j’apprécie la présence du Christ ? Est-ce que j’essaie de faire un don de ma vie comme il l’a fait de la sienne ?

Dialogue avec le Christ Jésus, merci pour cette journée de Noël. Je reconnais qu’elle est très occupée mais je sais aussi qu’elle est merveilleuse. Merveilleuse parce que tu es là, Seigneur. Merci d’être avec nous en ce jour de Noël. Je veux t’aimer autant que Marie et apporter ta grâce et ta gloire autour de moi.

Résolution Aujourd’hui, je ferai tout ce que je peux pour apporter une joie et une bonté spéciales dans mes relations avec les autres et particulièrement dans ma famille. J’essaierai de faire un petit plus dans ma façon de rendre chacun heureux.


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vendredi 26 décembre 2008
La puissance du témoignage


Saint Matthieu 10, 17-22
Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »



Prière d’introduction Seigneur, en ce nouveau jour, ouvre mon cœur à ta présence. Fais de moi ce que tu voudras. Je sais que tu m’aimes et que rien ne pourra m’arriver de pénible tant que je m’efforcerai de vivre dans ton amour. Je te demande de pardonner mes fautes et de pardonner aussi à ceux qui pourraient me blesser ou m’offenser.

Demande Seigneur, aujourd’hui nous célébrons le martyre de saint Étienne, le premier martyr. En prenant saint Étienne comme exemple, aide-moi à ne pas craindre.

Points de réflexion
1. La dureté de cœur. Souvent, le message du Christ nous incite à sortir de notre zone de confort. Peut-être est-ce que je ressens cela plus particulièrement en ce temps de Noël où j’essaie d’être plus serviable aux autres. J’oublie que Dieu m’appelle à une nouvelle vie, une vie où la présence surnaturelle de son amour donne priorité à mes relations avec les autres. Ai-je les yeux de la foi ? Est-ce que je contemple aujourd’hui la face aimante de Dieu dans cet enfant dans l’étable ? Est-ce que je m’engage à l’aimer davantage en retour ?

2. « Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. » On ignore si saint Étienne fut disciple de Jésus-Christ ou s’il fut converti par les prédications des Apôtres, mais il est certain qu’il se fit remarquer promptement par ses vertus. Traîné devant le Conseil, il leva les yeux vers le ciel et s’écria avec ravissement : » Je vois les cieux ouverts et le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu. » A ces mots, ses ennemis ne se contiennent plus, ils entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur. Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait : « Seigneur, recevez mon esprit !... Seigneur, ne leur imputez pas ce péché. » Ces paroles de saint Étienne, rapportées dans les Actes des Apôtres, reprennent les dernières paroles du Christ sur terre. Il est entré dans le cœur de Dieu. Il est brûlant d’amour pour son Seigneur. Ce feu le fait passer par le même creuset d’éjection et de mort que le Christ lui-même a connu. Il marche dans le feu sans être écorché. Son cœur brûle pour le Christ au point qu’il ne peut manifester ni haine ni désespérance. Comme son Seigneur, tout ce qu’il veut c’est le salut de ses persécuteurs. Est-ce que je laisse mon cœur s’enflammer de l’amour qui brûle dans cet enfant de la crèche ? Est-ce que j’agis avec le zèle de l’amour qui doit se manifester dans le service désintéressé ?

3. Le cas de Saul. Les Actes des Apôtres rapportent que Saul approuvait le martyre d’Etienne. Saul était un homme qui croyait tout comprendre. Il pensait connaître la méchanceté d’Etienne et la menace qu’apportait son enseignement. Ses intentions semblaient justes mais il était totalement dans l’erreur. Saul parlera plus tard de lui-même comme étant un ’avorton’. Il était mort parce qu’il s’était égaré, il était mort dans son âme. Pourtant, Dieu est miséricordieux. Saul, le futur saint Paul, était parmi les bourreaux. Jésus accepte la prière d’Etienne, tout comme le Père accepte la prière de Jésus. « Si Étienne n’avait pas prié, dit saint Augustin, nous n’aurions pas eu saint Paul. » Il ne faut pas avoir peur. Dieu accepte nos prières aussi et il fera des merveilles si nous persévérons dans la prière et le service.

Dialogue avec le Christ Merci, Seigneur, pour l’exemple de saint Étienne, le premier martyr de ta jeune Église. En ce jour qui suit ta naissance, tu me montres aussi la naissance d’un courage total en amour. Je crois que je suis en toute sécurité dans tes bras, quelles que soient les difficultés à venir. Je crois que tu me confies ta mission. Aujourd’hui je m’engage de nouveau à être fidèle à ma mission de Chrétien et d’apôtre « jusqu’à ce que mort s’ensuive. » Tu es mon maître et mon Seigneur, Jésus. Je te suivrai.

Résolution Aujourd’hui, je regarderai avec bienveillance ceux que je rencontrerai. Je regarderai au-delà de leurs limites. Je pardonnerai à tous ceux qui pourraient m’offenser et je me montrerai d’humeur agréable et de composition positive.


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samedi 27 décembre 2008
Un cœur avide


Saint Jean 20, 2-8
Le matin de Pâques, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.



Prière d’introduction Seigneur, aujourd’hui il m’est rappelé l’intensité de l’amour que tu suscites chez ceux qui te suivent. Je veux être un de tes disciples aujourd’hui. Je crois que tu as anéanti le péché et la mort. Je crois que tu m’aimes et que tu marches à mes côtés.

Demande Seigneur, donne-moi un cœur d’apôtre.

Points de réflexion
1. Le zèle. Saint Jean a été enthousiasmé par le Christ dès le tout début. Très tôt, le Christ avait gagné son cœur. Dans son Evangile, Jean raconte beaucoup de choses concernant le Christ, d’une façon très personnelle, ce qui nous permet d’avoir une vision particulière du Christ. Le Christ lui a permis de s’appuyer sur son cœur et surtout d’y entrer. Par la foi, Jean a eu raison de croire à la Résurrection. C’est pourquoi il court à la tombe avec tant d’empressement. Il ne sait pas encore que le Christ est ressuscité mais il veut savoir. Il veut être là où est le Christ. Ai-je moi aussi une grande envie d’être avec le Christ ? Cette période de Noël est un temps particulièrement bien choisi, dans lequel je peux naturellement être attiré par le Christ. Est-ce que je tire profit de cette grâce pour converser davantage avec lui ?

2. En toute hâte. Sans hésitation. Aussi vite que possible. Jean sait où il doit aller. Rien de plus important pour lui et rien ne doit lui barrer le chemin. Un saint vit intensément sa vie, même quand elle est longue. Il vit intensément chaque jour, chaque instant, pour le Christ et les âmes. Sa foi est agissante. Il vit sa vie de prière intensément, en dépit de la fatigue normale et des moments de sécheresse car il sait que les moments de prière sont les plus importants de la journée. Un saint vit le service à sa famille et à son prochain avec l’intensité de l’amour. L’amour ne l’épuise pas mais le conduit toujours plus près de Dieu. Ai-je peur d’aimer et de vivre avec intensité ?

3. Croire. La foi de Jean était si ferme qu’en entendant les paroles de Marie-Madeleine, il partit en courant sans hésiter. Une foi profonde pousse à des actions concrètes. Jean croyait qu’aucun degré de cruauté ou de méchanceté, pas même la mort, ne pouvait vaincre le Seigneur. Jean nous enseigne à croire dans le Christ, à découvrir avec joie les signes de sa présence dans le monde. Est-ce que je m’entraîne à avoir un regard spirituel sur mes activités et sur la façon de m’entretenir avec les autres ? Est-ce que je suscite la confiance dans la victoire du Christ dans les âmes et est-ce que je sais reconnaître les signes de cette victoire ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, merci pour la foi de Jean. De même qu’il était près de ton cœur, aide-moi à mettre aussi mon cœur près du tien. Je veux courir vers toi, contre vents et marées, en temps de joie comme en temps d’épreuve. Aujourd’hui, je resterai près de toi dans mon cœur. Toi aussi sois près de moi.

Résolution Je dirai mon Credo devant la crèche aujourd’hui et trouverai l’occasion de parler de la Providence de Dieu dans mes conversations avec les autres.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
Copyright 2002, Legion of Christ. All rights reserved.

SAINT LAZARE

SAINT LAZARE


Saint Lazare était juif de naissance. Issu d'une riche et noble famille, il était le fils de Sirius et d'Eucarie. C'était le frère de Marthe et de Marie-Madeleine, dite la pécheresse. La famille habitait un château spacieux à Béthanie. Le village de Béthanie, appelé par la suite El Azarié, était situé à environ cinq kilomètres de Jérusalem, près du mont des Oliviers.
Après la mort de ses parents, les trois enfants s'étaient partagé les biens de la succession. La richesse de la famille explique le prix exorbitant du parfum dont Marie-Madeleine aspergea les pieds de Jésus.
On raconte que Jésus, quand il passait par Béthanie, s'arrêtait souvent chez Lazare pour y boire, manger, ou se reposer.
L'évangéliste saint Jean a décrit en détails les circonstances qui ont permis à Jésus de ressusciter Lazare (Ch.XI, versets 1 à 44).
Lazare, ramené à la vie, demeurera toujours fidèle aux enseignements du Christ. Lorsque la persécution s'éleva à Jérusalem, en l'an 35 de notre ère, plusieurs de ceux qui avaient suivi Jésus furent maltraités, les tout premiers étant Lazare et ses deux soeurs. Leurs persécuteurs les avaient fait monter dans des barques sans rames, ni voiles, ni gouvernail, espérant qu'ils se perdissent en mer. Miraculeusement, le navire aborda à Marseille. Le zèle confiant de Lazare porta ses fruits et plusieurs Marseillais se convertirent au christianisme.
Saint Lazare devint le premier évêque de Marseille. Une tradition immémoriale et corroborée par de nombreux documents affirme que Lazare, n'ayant pas obtempéré à un ordre des romains l'enjoignant de rendre un culte aux idoles, fut battu, traîné par toute la ville puis enfermé dans une prison obscure. À Marseille, des fouilles archéologiques ont permis de retrouver, à l'intérieur de bâtiments composant l'abbaye de Saint-Sauveur, l'endroit précis où fut mis en captivité l'auguste Lazare. Saint Lazare rendit l'âme un 17 décembre. L'année de sa mort n'a nulle part été mentionnée, mais la tradition veut que le saint ait atteint un âge plus que vénérable.(Photo de la statue de Saint Lazare, évêque que l'on retrouve dans l'église de St-Lazare-de-Bellechasse).
Toujours d'après la tradition, saint Lazare mourut décapité dans la prison même de l'abbaye ou du moins sur la place de Linche, tout près de l'abbaye. Son corps fut inhumé à Marseille, dans l'église de Saint-Victor. Lors des ravages des Sarrazins et autres Barbares, les reliques du saint évêque, gardées dans une châsse, furent transportées de Marseille à Autun. Marseille garda néanmoins la tête de son saint apôtre. Détail pour le moins irrévérencieux: avant la translation des restes, une autre tête fut adroitement adaptée par un prêtre marseillais au corps de Lazare. On ne découvrit la supercherie que bien des années plus tard.
Marseille a toujours gardé la tête de saint Lazare. Encore aujourd'hui, dans la grande église de Marseille, on peut voir le chef du grand saint, que l'on garde religieusement.
À Autun, afin de conserver les restes de l'illustre évêque, une église fut érigée sous le vocable de saint Lazare. Cette église devint par la suite la Cathédrale de Saint-Lazare. La nef fut dédiée à saint Lazare; l'un des deux bas-côtés à sainte Madeleine et l'autre à sainte Marthe.
Pendant la Révolution Française, soit vers la fin de 1793, le corps de saint Lazare, vénéré à Autun depuis des siècles, fut profané comme la plupart des autres corps saints. Les reliques du saint, tirées de leur châsse, furent lancées pêle-mêle sur le pavé de l'église, et servirent même d'objets d'amusement à une troupe d'enfants qui les traînaient çà et là. Pris d'un semblant de remords, les spoliateurs transportèrent les restes dans le vestibule reliant la sacristie à l'ancienne chambre du Trésor, où ils restèrent sur le pavé pendant plusieurs jours. Quelques Autunois en profitèrent pour enlever successivement divers ossements du saint martyr. Le calme revenu en France, ces mêmes personnes s'empressèrent de remettre à Mgr de Fontagne, évêque d'Autun, les reliques. Le prélat, après avoir constaté leur identité, ordonna, le 18 août 1903, que les restes du saint soient enfermés dans une châsse. Le 3 septembre suivant, la châsse fut transportée dans le choeur de la cathédrale et exposée à la vénération des fidèles.
Extrait de Vie des Saints et Fêtes de toute l'année, par l'abbé E. Darras, Librairie de Louis Vinès, Paris.

Vous désirez lire un court historique de la paroisse de 1875 à 2000
ou relire le mot de notre Curé Gérald

http://www.eglisestlazare.org/Historique/st-lazare.html

sabato 13 dicembre 2008

SAINTE LUCIE

Sainte Lucie est une sainte italienne qui est bien plus fêtée en Suède qu'en Italie.



On dit que Sainte Lucie est née dans une riche famille sicilienne à Syracuse. Elle se serait converti au christianisme en cachette et aurait apporté de la nourriture aux chrétiens persécutés en passant dans des tunnels. Pour s'éclairer, elle aurait porté une couronne de bougies sur la tête. Puis elle aurait refusé de se marier et aurait distribuer sa dot aux pauvres.
Un de ses prétendants éconduits l'a dénoncée comme convertie au christianisme et elle a été martyrisée en 304. Elle a été condamnée à être brûlée vive, mais le feu ayant refusé de la dévorer, ses bourreaux ont du se contenter de lui palnter une épée dans la gorge. Avant de mourir, elle se serait arraché les yeux, et Dieu lui en aurait donné de nouveaux. Elle est donc devenue la sainte patronne de la vue.

A la nuit, le coeur s'alourdit
A la campagne et à la ville
Lorsue le soleil s'en va
Les ombres s'étendent
Alors, dans notre nuit la plus sombre
Elle vient sa lumière brillante
Sainte Lucie, sainte Lucie
Alors dans notre nuit la plus sombre
Elle vient avec sa lumière brillante
Sainte Lucie, sainte Lucie,
La nuit sombre, immense et calme
Ha, quelque chose bouge
Dans nos chambres silencieuses
Les battements d'aile soupirent
Elle se tient sur notre seuil
Habillée de blanc, des lumières dans les cheveux
Sainte Lucie, Sainte Lucie
Elle se tient sur notre seuil
Habillée de blanc, des lumières dans les cheveux
Sainte Lucie, Sainte Lucie
Le noir s'envolera
A travers les portes de la terre
Elle apporte de si merveilleux
Mots à nous mortels
L'aube renouvelée
Se lèvera, tintée de rose
Sainte Lucie, Sainte Lucie
L'aube renouvelée
Se lèvera, tintée de rose
Sainte Lucie, Sainte Lucie





En suède, le 13, on fête sainte Lucie. Une martyre chrétienne qui a été condamné à mort pour avoir apporté aux autres chrétiens à manger. On a essayé de la brûler, mais les flammes n'ont pas voulu la tuer et donc elle a été tuée avec une épée.

Le 13 au matin, l'aînée des filles de la maison met une grande robe blanche avec une ceinture rouge, une couronne avec 4 bougies allumées sur sa tête et sur un plateau une boisson chaude et des cookies, les autres filles la suivent et les garçons habillés en starboys, en blanc avec une étoile pointue sur la tête. Elle apporte le petit déjeûner à ses parents.

Il y a des défilés et des fêtes toute la journée et même des concours de Lucie.





http://www.kutchuk.com/noel/histoires/saintelucie.htm

mercoledì 3 dicembre 2008

SAINT ANDRE'

Saint André



(+ 62)

Saint André, frère de saint Pierre, est le premier des Apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après Son Baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : "Suivez-Moi, Je vous ferai pêcheurs d’hommes."

Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu’au Pont-Euxin. Les prêtres de l’Achaïe prirent soin d’envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix : "Si je craignais ce supplice, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix." Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son Apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d’être prêts eux-mêmes au combat.

Le lendemain, menacé de nouveau : "Ce supplice, dit-il au juge, est l’objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ." Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l’Apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D’aussi loin qu’il aperçut la Croix, il s’écria d’une voix forte : "Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. O bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m’a sauvé."

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d’une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André. Le Saint, du haut de sa Croix, exhortait les fidèles, prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d’une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l’âme.

http://viechretienne.catholique.org/saints/359-saint-andre

mercoledì 30 luglio 2008

SAINTE-MARTHE DE BETHANIE

Sainte-Marthe
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D'après les écritures, Sainte Marthe est la soeur de de Marie-Madeleine et de Lazare. Saint Jean affirme qu'elle fut témoin de la résurrection de son frère. C'est elle qui dirigeait la maison de Béthanie avec charité et hospitalité envers les pauvres. Si dévouée qu'elle offrait l'hospitalitéau Sauveur et à Ses disciples. Lc 10:38-42: Comme ils faisaient route, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Celle-ci avait une soeur appelée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, elle, était absorbée par les multiples soins du service. Intervenant, elle dit : " Seigneur, cela ne te fait rien que ma soeur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc de m'aider. " Mais le Seigneur lui répondit : " Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses ; pourtant il en faut peu, une seule même. C'est Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée. " Jn 12:1-2: Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts. On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l'un des convives.

C'est Marthe qui fit prévenir Jésus de la maladie, puis de la mort de son frère Lazare: Jn 11:1-29: Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. Les deux soeurs envoyèrent donc dire à Jésus : " Seigneur, celui que tu aimes est malade. " A cette nouvelle, Jésus dit : " Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu : afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. " Or Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait ; alors seulement, il dit aux disciples : " Allons de nouveau en Judée. " Ses disciples lui dirent : " Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ! " Jésus répondit : " N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui. " Il dit cela, et ensuite : " Notre ami Lazare repose, leur dit-il ; mais je vais aller le réveiller. " Les disciples lui dirent : " Seigneur, s'il repose, il sera sauvé. " Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil Alors Jésus leur dit ouvertement : " Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! " Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : " Allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! " A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. " Jésus lui dit : " Ton frère ressuscitera. " - " Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " Jésus lui dit : " Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? " Elle lui dit : " Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. " Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa soeur Marie, lui disant en secret : " Le Maître est là et il t'appelle. " Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui.


Selon la légende, après la mort de la Très Sainte Vierge Marie, Marthe subit le sort de Lazare et de Madeleine: exposée par les Juifs endurcis sur une frêle barque, à la merci des flots, elle est portée avec les siens vers les beaux rivages de la Provence. Là elle participe à l'apostolat de son frère Lazare, qui devint évêque de Marseille, et à la sainte vie de Marie-Madeleine.

Sainte Marthe convertit les habitants d'Aix-en-Provence en accomplissant un miracle.

La légende raconte qu'après la mort de Jésus, autour de l'an 48 de notre ère, Marthe, venant de Palestine, se rendit en Provence avec son frère Lazare et sa soeur Madeleine. Elle s'installa d'abord à Avignon, puis, débarqua à Tarascon au moment où sévissait la Tarasque.

La Tarasque est un monstre amphibie dont l'aspect est décrit en détail dans "La légende dorée" de Jacques de Voragine. "Il y avait à cette époque [...] un dragon moitié animal-moitié poisson, plus épais qu'un boeuf, plus long qu'un cheval avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes, qui était armé de chaque côté de deux boucliers." [Le monstre] était venu par mer de la Galatie d'Asie; [il] avait été engendré par Léviathan, serpent très féroce qui vit dans l'eau, et d'un animal nommé Onachum, qui naît dans la Galatie.

Dans l'iconographie chrétienne, la Tarasque est plutôt représentée comme un monstre à tête de lion dont le dos est couvert d'épines possédant six pattes avec des griffes et une queue de serpent.

La Tarasque répandait la terreur autour de Tarascon. Hantant le Rhône, la bête perturbait la navigation et se plaisait à faire chavirer les navires. Lors de ses incursions sur les rives du fleuve, au temps où la forêt était encore dense, elle dévorait moutons, enfants et bergers. C'est àSainte Marthe que revient l'honneur d'avoir dompté le dragon.

Le peuple demanda à Marthe de le délivrer de la bête. La sainte aurait alors dompté miraculeusement le dragon par un simple signe de croix. Une autre version de la légende rapporte que c'est en l'aspergeant d'eau bénite qu'elle le maîtrisa. Mais on s'entend pour dire qu'après la sainte intervention, le monstre devint doux comme un agneau. Marthe l'attacha avec sa ceinture et, docile comme un chien en laisse, la Tarasque fut livrée au peuple qui la fit périr à coups de lames et de pierres.


« Vie de Sainte-Marthe » - Anonyme XIVème siècle: "Il y avait dans ce temps-là, au-dessus du Rhône, entre Arles et Avignon, un drac, mi-poisson mi-bête, plus gros qu'un œuf et plus long qu'un cheval, qui avait des dents tranchantes comme une épée; et il se tenait dans l'eau, quand il le voulait et dans le bois quand il le désirait et tuait tous ceux qui passaient par le chemin, près du bois. Quant à ceux qui passaient sur l'eau, il faisait chavirer leurs barques et les tuait aussi. Le drac était venu par la mer, de Galatie, et il avait été engendré en Asie par Léviathan, qui est un serpent d'eau très féroce et très cruel et par Bonac, bête qui naît dans le pays de Galatie, et a une nature telle que sur ceux qui veulent la poursuivre, et sur une étendue d'un arpent, elle jette sa fiente comme un trait, si bien que tout ce qu'elle touche brûle comme du feu. C'est vers cette bête qu'alla sainte Marthe. Elle la trouva dans le bois en train de manger un homme; elle jeta alors sur le drac de l'eau bénite tout en faisant sur lui le signe de croix. Aussitôt la bête fut soumise comme une brebis et Marthe l'attacha de sa ceinture; et, sans attendre le peuple la tua à coups de lances et de pierres. Ce drac était appelé la Tarasque, et c'est pour cette raison que le lieu est dit Tarascon. Il était autrefois appelé Narluc, ce qui veut dire «lieu noir » parce qu'il y avait là de grands bois sombres. Après quoi sainte Marthe demeura là, avec la permission de saint Maximin, son maître et elle restait en oraison. Elle créa en ce lieu un couvent de femmes, en honneur de sainte Marie-Madeleine, et elle y mena une vie très rude, ne vivant que de pain et d'eau, une fois par jour, et s'agenouillant cent fois le jour et la nuit pour prier Dieu."

Marthe s'établit dans la ville, devenue chrétienne, se fit la servante des pauvres, et fonda une communauté de vierges.

Sainte Marthe mourut à Tarascon vers l'an 81. Depuis lors, de nombreux pèlerins visitent la collégiale Sainte-Marthe, érigée à sa mémoire près du château du roi René





http://www.missa.org/smarth.html

giovedì 17 luglio 2008

LE PATRONAGE DE MARIE SUR LE MONT CARMEL

LE PATRONAGE DE MARIE SUR LE MONT CARMEL


Le patronage de Marie sur le Mont Carmel (12e et 13e siècles)
La petite église construite par les ermites latins du Mont Carmel au
milieu de leurs cellules fut dédiée à Marie. Pour comprendre
l’importance symbolique de ce fait, il faut nous resituer dans le
contexte religieux et sociologique du Moyen-âge. Nous sommes dans une
société féodale dans laquelle le petit peuple était consacré au
service d’un Seigneur (institution du servage) pour bénéficier en
échange de sa protection. Cette réalité sociale est transposée dans le
domaine religieux : placer une église sous le patronage d’un (e)
saint(e), c’est pour ceux, qui desservent cette église, se mettre au
service de ce saint ou de cette sainte afin d’obtenir sa protection.
Servir signifie rendre un culte et honorer ainsi celui ou celle, dont
on espère appui et secours dans les épreuves. Lors des Croisades,
toute la Terre Sainte est considérée comme le domaine du Seigneur
Jésus, mais aussi de Marie, Dame de la Terre Sainte. Partir en
croisade constitue alors un moyen éminent de vivre cette consécration
au Christ Jésus, qui est celle de tout chrétien en raison de son
baptême. La Règle du Carmel exprime ce propos dès les premières
lignes : « vivre dans la dépendance de Jésus-Christ et le servir d’un
cœur pur et d’une bonne conscience. » C’est dans ce contexte que nos
ermites placent leur église sous le patronage directe de Marie, Mère
de Jésus et Dame de la Terre Sainte. Ce faisant, ils choisissent de
lui appartenir, de la servir, de lui rendre hommage afin de bénéficier
de sa protection contre les puissances du mal et de pouvoir suivre
fidèlement Jésus, leur Seigneur. Nous voulons souligner la force de
cette appartenance à Marie. Il s’agit bien d’une consécration initiale
à laquelle l’Ordre cherchera à être fidèle lorsque, ayant quitté la
Terre Sainte et abandonné la petite église aux avatars des guerres et
de l’usure du temps, il lutta pour obtenir d’être placé sous le
patronage directe de celle qu’il désignera comme la Bienheureuse
Vierge Marie du Mont Carmel.

Pour le moment, il honore essentiellement en Marie, « la Mère de Jésus
», celle par qui le Fils de Dieu a pu recevoir une existence humaine,
par qui il a été élevé dans ce village de Nazareth situé à quelques
vingt kilomètres du Mont Carmel. Il contemple en elle la femme, qui
dans la pureté de son cœur fut à l’écoute de la Parole de Dieu et sut
consentir à sa mission de mère du Messie. Les Carmes appartiennent au
grand mouvement spirituel du douzième siècle caractérisé par une
grande attention à la dimension humaine de la personne de Jésus. Le
pèlerinage en Terre Sainte repose sur le désir de connaître les lieux
où Jésus a vécu pour mettre presque physiquement ses pas dans les
siens. Marie est profondément liée à cette histoire humaine de Jésus.
Nul ne l’a connu mieux qu’elle et nul ne peut mieux qu’elle introduire
le croyant dans la connaissance de Jésus afin qu’il discerne en lui le
mystère de la Parole de Dieu, le Verbe éternel, qui a pris chair de la
Vierge Marie, « la Mère de Jésus ».

Comment les Frères (carmes) vêtirent les Frères et Soeurs de l’habit
de la Vierge Marie

Comment la Vierge Marie tire du Purgatoire les âmes des Frères et
Soeurs du Carmel le premier samedi suivant leur mort.

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Le rôle du scapulaire lors du retour en Europe (13e siècle)
Durant les décennies du treizième siècle au cours desquelles les
Carmes reviennent en Europe par groupes successifs, ceux-ci sont
confrontés à la difficile question de leur intégration dans l’Église
d’Occident. En cette période d’intense effervescence religieuse où les
Franciscains et les Dominicains se développent de manière
spectaculaire, l’Église cherche à limiter le foisonnement des ordres
religieux.

Le Concile de Latran de 1215 reconnaît les ordres de Saint François et
de Saint Dominique et interdit la naissance de nouveaux ordres.
Honorius III, en 1226, admet que l’existence des Carmes puisse être
antérieure à 1215. Le Concile de Lyon de 1274 supprime 22 ordres
religieux nés après 1215, mais sursoit à la suppression des Carmes et
des Ermites de Saint Augustin.

Les Carmes, qui avaient prié la Vierge Marie pour leur sauvegarde,
attribue à sa protection cette décision tant espérée, qui fut votée le
17 juillet 1274. Ils retiennent cette date du 17 juillet pour célébrer
la fête de Notre-Dame du Mont Carmel en signe de reconnaissance envers
celle, qui les a ainsi préservés de la disparition. Ce ne sera en fait
qu’en 1298 que le Pape Boniface VIII transformera le décret du Concile
de Lyon concernant le Carmel en acte d’approbation définitive de
l’existence de l’Ordre.


Comment la Vierge Marie porte les âmes des Frères et Soeurs au
Paradis.

Comment la Vierge Marie présente au Christ les âmes des Frères et
Soeurs du Carmel.

C’est dans le contexte de menace et d’incertitude antérieur à 1274 que
Saint Simon Stock, prieur général de l’Ordre, aurait reçu de la Vierge
Marie le scapulaire en signe de sa protection sur l’Ordre. Sans
pouvoir nous prononcer sur les origines exactes de ce fait, ni sur ses
circonstances, nous pouvons seulement constater que l’Ordre va
rapidement imposer aux religieux le port de cette pièce d’étoffe, puis
l’introduire finalement comme partie intégrante de l’habit religieux
lui-même. Compte tenu de l’importance symbolique de l’habit religieux
au Moyen-âge, sa modification était un acte grave, qui engageait
l’autorité de l’Église. L’existence de ce fait supposait donc une
reconnaissance par l’Ordre entier de ce que le scapulaire avait été le
signe d’une grâce mariale de première importance. Il sera appelé
l’habit de la Vierge et signifiera la consécration à Marie de la même
manière que l’habit religieux signifie la consécration au Christ.

À travers le port du scapulaire comme ‘habit de la Vierge’, les Carmes
expriment donc leur appartenance à Marie, en qui ils reconnaissent
tout particulièrement leur Mère. Ils ont en effet bénéficié de sa
maternelle protection à l’heure du danger le plus extrême. Marie peut
donc encore protéger ceux qui se consacrent à elle dans les moments
les plus difficiles et spécialement à l’heure de la mort. Elle peut
communiquer à ses enfants la grâce du salut accompli par son Fils : «
Marie, notre Mère » en vue de la vie éternelle. C’est pourquoi, par la
suite, le port du scapulaire sera compris également comme une
protection contre les peines de purification encourues après la mort
en vue de la vision de Dieu : le vêtement de Marie habille de la
sainteté du Christ ceux et celles, qui ont ainsi exprimé leur
confiance en la Miséricorde divine que Dieu a voulu faire rayonner sur
le visage de Marie. Par la suite, le scapulaire du Carmel va jouer un
rôle considérable pour développer dans l’esprit du peuple chrétien le
sens et la valeur de la consécration à Marie et donc le désir de lui
appartenir corps et âme pour mieux suivre le Christ.

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Notre-Dame du Mont Carmel, fête patronale de l’Ordre (14e siècle)
Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII pour obtenir
la confirmation de leur Religion.

Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII pour obtenir la
confirmation de leur Religion.

Le choix de la fête patronale de l’Ordre constitue également un signe
important de sa consécration à Marie. Sa date fut changeante durant
les treizième et quatorzième siècles et variable également selon les
régions. Ce fut toujours pourtant une fête de la Vierge avec une
prépondérance notable des fêtes de l’Immaculée Conception et de
l’Assomption de Marie. En 1374, à l’Université de Cambridge, les
Carmes remportèrent une victoire importante dans un débat avec leurs
opposants pour faire reconnaître le titre de ‘Frères de la Vierge’,
qu’ils revendiquaient. Cet événement survenant tout juste cent ans
après que le Concile de Lyon ait épargné l’Ordre, la coïncidence des
dates n’a pas manqué de frapper les esprits. Le Pape Urbain VI, en
1379, confirmait par ailleurs le titre « Ordre de la Bienheureuse
Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont Carmel », ainsi que celui de «
Frères de la Bienheureuse Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont
Carmel ».

Comment la Vierge Marie apparaît de nuit au pape Jean et lui demande
de confirmer la Religion des Frères.

Comment le pape Jean confirma la Religion de la Vierge Marie.

En reconnaissance pour tous ces bienfaits l’Ordre, en Angleterre
d’abord puis sur le continent, décida de solenniser la fête de Notre-
Dame du Mont Carmel. On y rattache également la célébration du don du
scapulaire et de tous les bienfaits accordés par Marie à son Ordre.
Lors de l’adoption de cette fête sur le continent, sa date fut
déplacée au 16 juillet pour un motif que nous ignorons et elle devint
la fête patronale de l’Ordre tout entier. Celui-ci retrouvait ainsi
une expression de sa consécration initiale à Marie sur le Mont Carmel.
En solennisant ainsi la fête de Notre-Dame du Mont Carmel, l’Ordre
veut célébrer en elle « la Reine et la Beauté du Carmel ». Plus que
jamais servie et honorée, elle est objet de contemplation, de joie,
d’émerveillement : elle resplendit de la Gloire de son Fils et attire
à lui ses enfants. En raison de la diffusion de la dévotion au
scapulaire du Carmel dans tout le peuple chrétien, cette fête devint
extrêmement populaire, spécialement aux seizième et dix-septième
siècles.
http://www.carmel.asso.fr/La-spiritualite-mariale.html#sommaire_5

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NOTRE-DAME DU MONT CARMEL

NOTRE-DAME DU MONT CARMEL

Marie, mère de Jésus, épouse de Joseph, est pour tout chrétien un
modèle de foi en Dieu, un signe d’espérance et l’exemple par
excellence de la sainteté et de l’amour auxquels nous sommes appelés.

Le Carmel contemple en Marie la femme qui est solidaire de son peuple
dans l’attente du Messie, qui accueille la Parole dans la prière et le
silence intérieur, qui se laisse conduire par l’Esprit Saint dans
l’obéissance à Dieu à la suite du Christ.

Pour comprendre la place singulière de Marie au Carmel il convient de
se référer à l’Histoire et de percevoir les axes essentiels de sa
spiritualité mariale.

Dès ses origines, le Carmel a pour la Vierge Marie une tendresse toute
particulière, à la fois discrète et profonde. Marie est pour tous les
hommes une mère, mais nous la regardons également comme une sœur qui
nous a précédés et qui nous accompagne. C’est pourquoi les premiers
Carmes ont voulu se faire appeler « les frères de la Vierge ».

Marie a vécu toute sa vie dans la foi. Elle a entendu la Parole de
Dieu venue la rejoindre de manière inattendue dans son existence. Elle
l’a méditée jour après jour, en suivant son fils Jésus depuis l’humble
étable de Bethléem jusqu’à l’humiliante mort sur la Croix. Elle se
tient en prière au cœur de la première Eglise, témoin du Christ
ressuscité.

Nous aimons regarder cette jeune fille qui a accepté de se laisser
conduire par Dieu en lui donnant un oui sans réserve. Elle nous
apprend à vivre dans les difficultés quotidiennes avec un cœur
désencombré de soi et des bruits qui nous entravent. Avec elle, nous
retrouvons la joie d’un cœur entièrement ouvert à Dieu et à toute
personne rencontrée.

http://www.carmel.asso.fr/La-Vierge-Marie-au-Carmel.html

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martedì 15 luglio 2008

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.


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L'Évangile selon Matthieu : 11, 25-30



11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
12 Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent.
13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean;
14 et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir.
15 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
16 A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants,
17 disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.
18 Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon.
19 Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres.
20 Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas repenties.
21 Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
22 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
23 Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
24 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi.
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
26 Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
27 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

http://www.la-bible.net/bible/segond1910/mt.html#11
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Évangile selon Matthieu-Introduction

selon la Bible en français courant
Évangile selon Matthieu


n retrouve chez Matthieu les grandes lignes de la présentation de l'évangile adoptée par Marc: message de Jean-Baptiste (3.1-12); baptême et tentation de Jésus (3.13-4.11); activité de Jésus en Galilée, où il prêche, enseigne les foules et guérit des malades (4.12-18.35); puis c'est le voyage vers Jérusalem (chap. 19-20), où Jésus ne fait qu'un court séjour: une semaine, qui s'achève sur sa condamnation, son exécution, la grande surprise de sa résurrection et ses apparitions (chap. 21-28).

Mais Matthieu consacre d'abord un long prologue (chap. 1-2) aux origines, à la naissance et à la petite enfance de Jésus. À travers ces pages, il fait déjà ressortir qui est ce Jésus qu'il va suivre tout au long de son évangile: le Roi-sauveur promis, mais aussi Emmanuel (= Dieu avec nous), et Celui par qui se réalise ce que Dieu avait annoncé dans l'Ancien Testament.

L'évangile selon Matthieu présente aussi la particularité d'avoir regroupé une importante partie de l'enseignement de Jésus en cinq grands discours:

- 1) Le « sermon sur la montagne » (chap. 5-7), qui décrit la véritable fidélité attendue des nouveaux citoyens du « Royaume des cieux ».

- 2) Les instructions données à ceux qui doivent annoncer l'avènement de ce Royaume (chap. 10).

- 3) Le mystère du Royaume, présenté en sept paraboles: ce Royaume est maintenant caché, mais sa victoire sera éclatante (chap. 13).

- 4) Comment vivre entre frères dans ce monde nouveau qu'est le Royaume (chap. 18).

- 5) Comment attendre la victoire finale de ce Royaume (chap. 24-25).

Dans l'évangile selon Matthieu, Jésus apparaît donc comme le Maître qui vient inaugurer le monde nouveau du Royaume et apporter à ceux qui y entrent l'enseignement dont ils ont besoin pour en être les témoins auprès des autres hommes.

Société biblique française © 1997



Article précédent :
Livre deTobit


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www.interbible.org

http://www.interbible.org/interBible/ecritures/bfc/introductions/nt_introductions/i_matthieu.htm

domenica 13 luglio 2008

LORSQUE LE FILS DE L'HOMME VIENDRA

Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.




Matthieu 25 : 1-46

1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
2 Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages.
3 Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles;
4 mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases.
5 Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent.
6 Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre!
7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes.
8 Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.
9 Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous.
10 Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
11 Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous.
12 Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.
13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
14 Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens.
15 Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. (25:16) Aussitôt
16 celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents.
17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres.
18 Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre, et cacha l'argent de son maître.
19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte.
20 Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m'as remis cinq talents; voici, j'en ai gagné cinq autres.
21 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
22 Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m'as remis deux talents; voici, j'en ai gagné deux autres.
23 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
24 Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné;
25 j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi.
26 Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné;
27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt.
28 Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.
29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs;
33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.
41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire;
43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.
44 Ils répondront aussi: Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté?
45 Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites.
46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.



http://www.la-bible.net/bible/segond1910/mt_suite.html#25



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lunedì 23 giugno 2008

L’Immaculée Conception de la Vierge Marie

Les méditations
L’Immaculée Conception de la Vierge Marie
Saint Luc 1, 26-38
L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ’la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Réflexion
1. « Voici ta mère ». Souvent quand nous pensons à Marie, nous pensons à son règne glorieux dans le ciel, c’est à dire enlevée de la terre, de la réalité, et de nos vies quotidiennes. C’est une erreur énorme. C’est un stratagème de l’ennemi, qui nous arrache aux bras de notre mère, et nous la rend étrangère . Si c’est notre vision de Marie, alors comment nous approcher d’elle, pour parler avec elle, pour saisir sa main quand nous nous sentons pas sûrs de nous, perdus et effrayés ? La première chose à faire pour établir une relation personnelle avec Marie est de corriger cette idée fausse.

2. « Tout concourt au bien de celui qui aime Dieu ». Une fois que nous voyons Marie comme nous, bien que douée d’une conception immaculée qui l’a préservée des effets du péché original, nous pouvons commencer à nous émerveiller de son courage intérieur face aux épreuves que Dieu a permis dans sa vie. Marie, comment as-tu pu résister à donner des explications à Joseph quand il n’a pas compris pourquoi tu étais enceinte ? Comment as-tu pu supporter de fuir en Egypte avec ton nouveau-né ? Tu n’avais que14 ou 15 ans ! Et tant d’autres épisodes que nous trouvons dans les évangiles ! La seule réponse possible est que tu possèdes une profondeur et une stabilité intérieures qui t’ont donné ce courage. Finalement, ce courage n’est-il pas dû au fait de savoir que Dieu était avec toi ? Après tout, qu’y avait-il à craindre si Dieu était si près de toi, en effet, tu es sa mère !

3. « Voici la servante du Seigneur ». Comment puis-je imiter ton courage, Marie ? Enseigne-moi à voir Dieu dans ma vie. Non seulement dans les moments joyeux, mais également dans les moments difficiles. Comme toi, Marie, je trouve mon courage dans le fait de savoir que Dieu est toujours avec moi. Rien ne pourra me séparer de Lui, tant que je ne perdrai pas son amitié en me soustrayant à l’état de grâce. Si seulement j’ai la grâce de Dieu en moi, comme tu l’avais, alors rien ne peut m’ébranler, ni me faire trembler, même les pires dangers.

Prière
Marie, par ta conception immaculée, rends-moi saint et humble, purifie mon coeur, et enseigne-moi comment aimer Jésus comme toi tu L’aimes.

Résolution
Prier le chapelet aujourd’hui pour toutes les âmes qui souffrent.



http://viechretienne.catholique.org/meditation/9961-l-immaculee-conception-de-la-vierge-marie

LA VISITATION DE LA VIERGE MARIE

Les méditations
Fête de la Visitation de la Vierge Marie
Saint Luc 1, 39-56
En ces jours-là, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth. Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint Esprit. Elle s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. » Et Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur, Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, Parce qu’il s’est penché sur son humble servante ; désormais toutes les générations me diront bienheureuse, Parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide. Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s’est souvenu de sa miséricorde, - Comme il l’avait dit à nos pères, -en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. » Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle.

Réflexion
1. Marie s’en alla en hâte. La première réponse de la « servante du Seigneur » à l’annonce de l’ange découle de son « Fiat » : elle se met au service. Au lieu de se concentrer sur elle-même, Marie veut apporter l’amour et la joie de sa vocation de Mère du Sauveur aux autres. Elle quitte sa maison et devient le premier apôtre du Royaume. « Marie s’en alla en hâte » : cette attitude montre une certaine détermination de la part de Marie. Elle a une idée précise de ce qu’elle veut faire et elle est toute décidée à le faire. Elle comprend les besoins de celle qu’elle vient servir. Et elle s’en va tout de suite accomplir la volonté du Seigneur. Faire la volonté de Dieu, satisfaire ses désirs, fait la joie de Marie. Est-ce que notre « oui » à Dieu se traduit par une action apostolique concrète et efficace ? Est-ce que nous travaillons avec la même clarté d’esprit, le même amour, aussi prompte et joyeuse que Marie ?

2. Une réponse personnelle Marie comprend fort bien une chose : son travail consiste à aller à la rencontre des âmes. Elle se rend chez Elisabeth pour l’accompagner, la soutenir, l’encourager, et finalement pour partager sa joie. L’aider avec les tâches ménagères n’est pas sa priorité ! Marie apporte à Elisabeth son cœur qu’elle lui transmet par de nombreux gestes d’attention personnelle. Est-ce que notre travail d’apostolat est centré sur les actions à accomplir ou plutôt sur les personnes ? Est-ce que notre amour pour les âmes s’exprime par notre manière de traiter chaque personne dans notre travail apostolique ? Est-ce que nous nous efforçons de transmettre l’amour du Seigneur aux autres par des petits détails délicats et attentionnés ?

3. Communiquer la joie. Dans ce récit, Elisabeth sait que Marie est la « Mère de son Seigneur ». Marie n’est pas venue pour apprendre la nouvelle de sa vocation à sa cousine mais plutôt pour partager sa joie avec elle. Et sa joie, c’est Jésus-Christ lui-même. Quand nous cherchons à partager notre joie de connaître le Christ, Il y prend un rôle actif. Jésus seul a le pouvoir de toucher les âmes. Il a touché Elisabeth et son fils, Jean. Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, l’esprit de foi et de joie. Quel plus grand don puis-je partager dans mon apostolat que celui-ci ! Et Marie a reçu d’Elisabeth en retour la joie de partager le don de la foi. Cette joie, est-elle vivante dans notre travail apostolique ?

Prière
Seigneur, illumine mon esprit afin que je connaisse Ta volonté. Apprend-moi à voir clairement les priorités et les objectifs de mon travail apostolique. Accorde-moi la foi afin d’être un apôtre des âmes et d’aimer toutes celles que Tu mets sur mon chemin. Que la joie de Ton cœur remplisse tout ce que je fais. Libère-moi de mon amour-propre afin que je n’essaye plus de me donner moi-même mais à Te donner, Toi, et Ton amour.

Résolution
Faire de manière anonyme trois actes de charité pour des amis.http://viechretienne.catholique.org/meditation/9822-fete-de-la-visitation-de-la-vierge-marie