mercoledì 17 dicembre 2008

SAINT LAZARE

SAINT LAZARE


Saint Lazare était juif de naissance. Issu d'une riche et noble famille, il était le fils de Sirius et d'Eucarie. C'était le frère de Marthe et de Marie-Madeleine, dite la pécheresse. La famille habitait un château spacieux à Béthanie. Le village de Béthanie, appelé par la suite El Azarié, était situé à environ cinq kilomètres de Jérusalem, près du mont des Oliviers.
Après la mort de ses parents, les trois enfants s'étaient partagé les biens de la succession. La richesse de la famille explique le prix exorbitant du parfum dont Marie-Madeleine aspergea les pieds de Jésus.
On raconte que Jésus, quand il passait par Béthanie, s'arrêtait souvent chez Lazare pour y boire, manger, ou se reposer.
L'évangéliste saint Jean a décrit en détails les circonstances qui ont permis à Jésus de ressusciter Lazare (Ch.XI, versets 1 à 44).
Lazare, ramené à la vie, demeurera toujours fidèle aux enseignements du Christ. Lorsque la persécution s'éleva à Jérusalem, en l'an 35 de notre ère, plusieurs de ceux qui avaient suivi Jésus furent maltraités, les tout premiers étant Lazare et ses deux soeurs. Leurs persécuteurs les avaient fait monter dans des barques sans rames, ni voiles, ni gouvernail, espérant qu'ils se perdissent en mer. Miraculeusement, le navire aborda à Marseille. Le zèle confiant de Lazare porta ses fruits et plusieurs Marseillais se convertirent au christianisme.
Saint Lazare devint le premier évêque de Marseille. Une tradition immémoriale et corroborée par de nombreux documents affirme que Lazare, n'ayant pas obtempéré à un ordre des romains l'enjoignant de rendre un culte aux idoles, fut battu, traîné par toute la ville puis enfermé dans une prison obscure. À Marseille, des fouilles archéologiques ont permis de retrouver, à l'intérieur de bâtiments composant l'abbaye de Saint-Sauveur, l'endroit précis où fut mis en captivité l'auguste Lazare. Saint Lazare rendit l'âme un 17 décembre. L'année de sa mort n'a nulle part été mentionnée, mais la tradition veut que le saint ait atteint un âge plus que vénérable.(Photo de la statue de Saint Lazare, évêque que l'on retrouve dans l'église de St-Lazare-de-Bellechasse).
Toujours d'après la tradition, saint Lazare mourut décapité dans la prison même de l'abbaye ou du moins sur la place de Linche, tout près de l'abbaye. Son corps fut inhumé à Marseille, dans l'église de Saint-Victor. Lors des ravages des Sarrazins et autres Barbares, les reliques du saint évêque, gardées dans une châsse, furent transportées de Marseille à Autun. Marseille garda néanmoins la tête de son saint apôtre. Détail pour le moins irrévérencieux: avant la translation des restes, une autre tête fut adroitement adaptée par un prêtre marseillais au corps de Lazare. On ne découvrit la supercherie que bien des années plus tard.
Marseille a toujours gardé la tête de saint Lazare. Encore aujourd'hui, dans la grande église de Marseille, on peut voir le chef du grand saint, que l'on garde religieusement.
À Autun, afin de conserver les restes de l'illustre évêque, une église fut érigée sous le vocable de saint Lazare. Cette église devint par la suite la Cathédrale de Saint-Lazare. La nef fut dédiée à saint Lazare; l'un des deux bas-côtés à sainte Madeleine et l'autre à sainte Marthe.
Pendant la Révolution Française, soit vers la fin de 1793, le corps de saint Lazare, vénéré à Autun depuis des siècles, fut profané comme la plupart des autres corps saints. Les reliques du saint, tirées de leur châsse, furent lancées pêle-mêle sur le pavé de l'église, et servirent même d'objets d'amusement à une troupe d'enfants qui les traînaient çà et là. Pris d'un semblant de remords, les spoliateurs transportèrent les restes dans le vestibule reliant la sacristie à l'ancienne chambre du Trésor, où ils restèrent sur le pavé pendant plusieurs jours. Quelques Autunois en profitèrent pour enlever successivement divers ossements du saint martyr. Le calme revenu en France, ces mêmes personnes s'empressèrent de remettre à Mgr de Fontagne, évêque d'Autun, les reliques. Le prélat, après avoir constaté leur identité, ordonna, le 18 août 1903, que les restes du saint soient enfermés dans une châsse. Le 3 septembre suivant, la châsse fut transportée dans le choeur de la cathédrale et exposée à la vénération des fidèles.
Extrait de Vie des Saints et Fêtes de toute l'année, par l'abbé E. Darras, Librairie de Louis Vinès, Paris.

Vous désirez lire un court historique de la paroisse de 1875 à 2000
ou relire le mot de notre Curé Gérald

http://www.eglisestlazare.org/Historique/st-lazare.html

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