giovedì 17 luglio 2008

LE PATRONAGE DE MARIE SUR LE MONT CARMEL

LE PATRONAGE DE MARIE SUR LE MONT CARMEL


Le patronage de Marie sur le Mont Carmel (12e et 13e siècles)
La petite église construite par les ermites latins du Mont Carmel au
milieu de leurs cellules fut dédiée à Marie. Pour comprendre
l’importance symbolique de ce fait, il faut nous resituer dans le
contexte religieux et sociologique du Moyen-âge. Nous sommes dans une
société féodale dans laquelle le petit peuple était consacré au
service d’un Seigneur (institution du servage) pour bénéficier en
échange de sa protection. Cette réalité sociale est transposée dans le
domaine religieux : placer une église sous le patronage d’un (e)
saint(e), c’est pour ceux, qui desservent cette église, se mettre au
service de ce saint ou de cette sainte afin d’obtenir sa protection.
Servir signifie rendre un culte et honorer ainsi celui ou celle, dont
on espère appui et secours dans les épreuves. Lors des Croisades,
toute la Terre Sainte est considérée comme le domaine du Seigneur
Jésus, mais aussi de Marie, Dame de la Terre Sainte. Partir en
croisade constitue alors un moyen éminent de vivre cette consécration
au Christ Jésus, qui est celle de tout chrétien en raison de son
baptême. La Règle du Carmel exprime ce propos dès les premières
lignes : « vivre dans la dépendance de Jésus-Christ et le servir d’un
cœur pur et d’une bonne conscience. » C’est dans ce contexte que nos
ermites placent leur église sous le patronage directe de Marie, Mère
de Jésus et Dame de la Terre Sainte. Ce faisant, ils choisissent de
lui appartenir, de la servir, de lui rendre hommage afin de bénéficier
de sa protection contre les puissances du mal et de pouvoir suivre
fidèlement Jésus, leur Seigneur. Nous voulons souligner la force de
cette appartenance à Marie. Il s’agit bien d’une consécration initiale
à laquelle l’Ordre cherchera à être fidèle lorsque, ayant quitté la
Terre Sainte et abandonné la petite église aux avatars des guerres et
de l’usure du temps, il lutta pour obtenir d’être placé sous le
patronage directe de celle qu’il désignera comme la Bienheureuse
Vierge Marie du Mont Carmel.

Pour le moment, il honore essentiellement en Marie, « la Mère de Jésus
», celle par qui le Fils de Dieu a pu recevoir une existence humaine,
par qui il a été élevé dans ce village de Nazareth situé à quelques
vingt kilomètres du Mont Carmel. Il contemple en elle la femme, qui
dans la pureté de son cœur fut à l’écoute de la Parole de Dieu et sut
consentir à sa mission de mère du Messie. Les Carmes appartiennent au
grand mouvement spirituel du douzième siècle caractérisé par une
grande attention à la dimension humaine de la personne de Jésus. Le
pèlerinage en Terre Sainte repose sur le désir de connaître les lieux
où Jésus a vécu pour mettre presque physiquement ses pas dans les
siens. Marie est profondément liée à cette histoire humaine de Jésus.
Nul ne l’a connu mieux qu’elle et nul ne peut mieux qu’elle introduire
le croyant dans la connaissance de Jésus afin qu’il discerne en lui le
mystère de la Parole de Dieu, le Verbe éternel, qui a pris chair de la
Vierge Marie, « la Mère de Jésus ».

Comment les Frères (carmes) vêtirent les Frères et Soeurs de l’habit
de la Vierge Marie

Comment la Vierge Marie tire du Purgatoire les âmes des Frères et
Soeurs du Carmel le premier samedi suivant leur mort.

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Le rôle du scapulaire lors du retour en Europe (13e siècle)
Durant les décennies du treizième siècle au cours desquelles les
Carmes reviennent en Europe par groupes successifs, ceux-ci sont
confrontés à la difficile question de leur intégration dans l’Église
d’Occident. En cette période d’intense effervescence religieuse où les
Franciscains et les Dominicains se développent de manière
spectaculaire, l’Église cherche à limiter le foisonnement des ordres
religieux.

Le Concile de Latran de 1215 reconnaît les ordres de Saint François et
de Saint Dominique et interdit la naissance de nouveaux ordres.
Honorius III, en 1226, admet que l’existence des Carmes puisse être
antérieure à 1215. Le Concile de Lyon de 1274 supprime 22 ordres
religieux nés après 1215, mais sursoit à la suppression des Carmes et
des Ermites de Saint Augustin.

Les Carmes, qui avaient prié la Vierge Marie pour leur sauvegarde,
attribue à sa protection cette décision tant espérée, qui fut votée le
17 juillet 1274. Ils retiennent cette date du 17 juillet pour célébrer
la fête de Notre-Dame du Mont Carmel en signe de reconnaissance envers
celle, qui les a ainsi préservés de la disparition. Ce ne sera en fait
qu’en 1298 que le Pape Boniface VIII transformera le décret du Concile
de Lyon concernant le Carmel en acte d’approbation définitive de
l’existence de l’Ordre.


Comment la Vierge Marie porte les âmes des Frères et Soeurs au
Paradis.

Comment la Vierge Marie présente au Christ les âmes des Frères et
Soeurs du Carmel.

C’est dans le contexte de menace et d’incertitude antérieur à 1274 que
Saint Simon Stock, prieur général de l’Ordre, aurait reçu de la Vierge
Marie le scapulaire en signe de sa protection sur l’Ordre. Sans
pouvoir nous prononcer sur les origines exactes de ce fait, ni sur ses
circonstances, nous pouvons seulement constater que l’Ordre va
rapidement imposer aux religieux le port de cette pièce d’étoffe, puis
l’introduire finalement comme partie intégrante de l’habit religieux
lui-même. Compte tenu de l’importance symbolique de l’habit religieux
au Moyen-âge, sa modification était un acte grave, qui engageait
l’autorité de l’Église. L’existence de ce fait supposait donc une
reconnaissance par l’Ordre entier de ce que le scapulaire avait été le
signe d’une grâce mariale de première importance. Il sera appelé
l’habit de la Vierge et signifiera la consécration à Marie de la même
manière que l’habit religieux signifie la consécration au Christ.

À travers le port du scapulaire comme ‘habit de la Vierge’, les Carmes
expriment donc leur appartenance à Marie, en qui ils reconnaissent
tout particulièrement leur Mère. Ils ont en effet bénéficié de sa
maternelle protection à l’heure du danger le plus extrême. Marie peut
donc encore protéger ceux qui se consacrent à elle dans les moments
les plus difficiles et spécialement à l’heure de la mort. Elle peut
communiquer à ses enfants la grâce du salut accompli par son Fils : «
Marie, notre Mère » en vue de la vie éternelle. C’est pourquoi, par la
suite, le port du scapulaire sera compris également comme une
protection contre les peines de purification encourues après la mort
en vue de la vision de Dieu : le vêtement de Marie habille de la
sainteté du Christ ceux et celles, qui ont ainsi exprimé leur
confiance en la Miséricorde divine que Dieu a voulu faire rayonner sur
le visage de Marie. Par la suite, le scapulaire du Carmel va jouer un
rôle considérable pour développer dans l’esprit du peuple chrétien le
sens et la valeur de la consécration à Marie et donc le désir de lui
appartenir corps et âme pour mieux suivre le Christ.

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Notre-Dame du Mont Carmel, fête patronale de l’Ordre (14e siècle)
Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII pour obtenir
la confirmation de leur Religion.

Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII pour obtenir la
confirmation de leur Religion.

Le choix de la fête patronale de l’Ordre constitue également un signe
important de sa consécration à Marie. Sa date fut changeante durant
les treizième et quatorzième siècles et variable également selon les
régions. Ce fut toujours pourtant une fête de la Vierge avec une
prépondérance notable des fêtes de l’Immaculée Conception et de
l’Assomption de Marie. En 1374, à l’Université de Cambridge, les
Carmes remportèrent une victoire importante dans un débat avec leurs
opposants pour faire reconnaître le titre de ‘Frères de la Vierge’,
qu’ils revendiquaient. Cet événement survenant tout juste cent ans
après que le Concile de Lyon ait épargné l’Ordre, la coïncidence des
dates n’a pas manqué de frapper les esprits. Le Pape Urbain VI, en
1379, confirmait par ailleurs le titre « Ordre de la Bienheureuse
Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont Carmel », ainsi que celui de «
Frères de la Bienheureuse Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont
Carmel ».

Comment la Vierge Marie apparaît de nuit au pape Jean et lui demande
de confirmer la Religion des Frères.

Comment le pape Jean confirma la Religion de la Vierge Marie.

En reconnaissance pour tous ces bienfaits l’Ordre, en Angleterre
d’abord puis sur le continent, décida de solenniser la fête de Notre-
Dame du Mont Carmel. On y rattache également la célébration du don du
scapulaire et de tous les bienfaits accordés par Marie à son Ordre.
Lors de l’adoption de cette fête sur le continent, sa date fut
déplacée au 16 juillet pour un motif que nous ignorons et elle devint
la fête patronale de l’Ordre tout entier. Celui-ci retrouvait ainsi
une expression de sa consécration initiale à Marie sur le Mont Carmel.
En solennisant ainsi la fête de Notre-Dame du Mont Carmel, l’Ordre
veut célébrer en elle « la Reine et la Beauté du Carmel ». Plus que
jamais servie et honorée, elle est objet de contemplation, de joie,
d’émerveillement : elle resplendit de la Gloire de son Fils et attire
à lui ses enfants. En raison de la diffusion de la dévotion au
scapulaire du Carmel dans tout le peuple chrétien, cette fête devint
extrêmement populaire, spécialement aux seizième et dix-septième
siècles.
http://www.carmel.asso.fr/La-spiritualite-mariale.html#sommaire_5

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