giovedì 1 gennaio 2009

dimanche 4 janvier 2009

Méditations de Catholique.org

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dimanche 4 janvier 2009
Transporté de joie à la vue d’une étoile


Saint Matthieu 2, 1-12
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d’Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent : « A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem en Judée, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d’Israël mon peuple. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l’étoile qu’ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.



Prière d’introduction Seigneur, accorde-moi la grâce de prier et de méditer en vérité. Aide-moi à être assez courageux pour accepter la difficulté de réaliser une bonne méditation et une vraie prière et à ne pas me laisser dominer par les distractions, la fatigue ou l’impétuosité. Aide-moi à travailler à ma prière avec le même effort que je mets dans l’exercice physique. Seulement ainsi ma prière portera du fruit.

Demande Seigneur donne-moi un cœur qui aime comme le tien, un cœur qui aime toujours.

Points de réflexion
1. Plus jamais pris d’inquiétude. Quand le roi Hérode a entendu parler de cet enfant de sang royale il " fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui." Ses espoirs et ses désirs étaient entrelacés avec des ambitions cachées et égocentriques. Les tendances égotistes peuvent corrompre n’importe quel cœur : un désir égoïste d’être aimé et estimé plus que les autres, pour les commander ou les soumettre, pour être plus ou meilleur que les autres. Quand ces impulsions se développent dans le cœur humain, la crainte, l’inquiétude et l’insécurité l’envahissent. Le succès et la bonne fortune des autres deviennent une menace pour nos espoirs de grandeur mal orientés. C’est seulement quand mon amour pour le Christ sera plus fort que mon amour pour moi-même que je ferai l’expérience de la paix et la liberté qui vient du désir réel du plus grand bien pour les autres : aimer comme le cœur du Christ aime.

2. Purifier les intentions. " Quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui." Des mauvaises intentions sont souvent cachées sous l’aspect de bonté et prévenance — les intentions qui cherchent à se servir de la bonté des autres pour nos propres buts égoïstes. En fait Hérode ne cherchait pas à rendre hommage au Christ, mais à le détruire. Il est parfois facile de discerner des motifs secrets chez les autres, mais il est également souvent difficile de les découvrir en nous-mêmes. " Lave-moi, je serai blanc plus que neige." (Ps 51,9). " Purifie-moi du mal caché." (Ps19,13).

3. Des cœurs purs. " Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui." Combien les mages différent du roi Hérode. Leurs cœurs sont purs, bons, débordant de bonnes intentions et désireux d’exalter, de louer et de glorifier Dieu. Leurs désirs sont centrés en dehors d’eux-mêmes : sur Dieu et sur les autres. Les désirs d’Hérode sont portés sur lui-même et sur l’univers misérable et desséchant de son propre intérêt. Le bonheur vrai vient du fait de vivre pour Dieu et pour les autres : " …ils éprouvèrent une très grande joie."

Dialogue avec le Christ Seigneur, remplis-moi d’une foi telle que je ne vivrai plus que pour toi pour et pour les autres, une foi qui rayonne à travers des actes de charité et de service issu du don désintéressé de moi-même. J’arriverai à te connaître par la prière et la contemplation seulement lorsque j’obtiendrai la grâce et la motivation dont j’ai besoin pour t’imiter — aimer ton Père et les autres plus que moi-même.

Résolution Quand je verrai le bien et la vertu chez une autre personne, je mettrai de la joie dans mon cœur et je tâcherai de leur souhaiter le plus grand bien possible.


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lundi 5 janvier 2009
Plus que des paroles


Saint Matthieu 4, 12-17 ; 23-25
Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe : ‘Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens : le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée.’ A partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie et on lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés ; et il les guérit. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de la Transjordanie.



Prière d’introduction Père céleste, tu m’as crée par ton amour infini. Malgré mes faiblesses, tu me combles de tes dons. Tu as envoyé ton Fils pour me racheter et me faire un avec toi. Tu as envoyé ton Esprit d’amour et de vérité habiter en mon cœur, mon esprit et mon corps. Ouvre mon cœur et mes yeux à tout ce que tu as fait pour moi et continues à me faire grandir en générosité envers toi, ton Eglise, et tous tes enfants. Fais que, par le feu de ton amour, j’atteigne la perfection et, comme tu as envoyé ton Fils unique et ton Esprit Saint, envoies-moi mettre le feu au monde.

Demande Jésus, aide-moi à t’ouvrir mon cœur.

Points de réflexion
1. La véritable lumière est ici. Jean-Baptiste a fait tout ce que le Père lui a demandé. Le peuple pensait qu’il était le Christ ; cependant, il n’a pas laissé l’orgueil voiler la lumière de la vérité, il est resté humble en proclamant qu’il n’était pas le Messie tant attendu. Le monde a récompensé Jean-Baptiste par le refus et la mort. Quel trésor Dieu lui a-t-il accordé pour sa fidélité ? La reconnaissance du "bon et fidèle serviteur" et la vie éternelle. Jean était simplement la voix ; il a appelé les personnes au repentir et à la conversion. Aujourd’hui, c’est le Verbe lui-même qui nous y invite. Jean était une voix qui criait dans le désert. Aujourd’hui, le Verbe qui est lumière et vie est dans le monde. Que la lumière de la Vérité ouvre nos cœurs au Royaume vrai et éternel.

2. Jésus prêche avec plus que des paroles. Le Seigneur Jésus a passé en faisant le bien : guérissant les malades, consolant les isolés, pardonnant aux pécheurs, et prêchant l’évangile. Notre foi nous l’apprend, et nous pouvons le voir en lisant l’évangile. Mais rencontrons-nous vraiment notre Seigneur comme ceux qui ont croisé son chemin il y a 2 000 ans ? Nous pouvons répondre à cette question en regardant notre vie : est-ce que je vis de plus en plus comme le Christ, ou non ? Est-ce que j’apprécie et je remercie le Christ pour tout le bien qu’il a fait dans ma vie ? Est-ce que je désire de tout mon cœur être avec le Christ pour toujours, sur terre et dans le ciel ? Là où est mon cœur, là est mon trésor. Comme le Christ, je suis appelé à prêcher avec plus que des mots.

3. Les personnes répondent à la vérité. Un disciple du Christ ne doit jamais se décourager, parce que les personnes répondent à la vérité, à l’évangile de Jésus-Christ. Nous voyons ceci dans tous les évangiles et dans toute l’histoire de l’Eglise. Quand nos efforts semblent échouer, comment réagissons-nous ? Le Christ nous a commandé de prêcher son évangile en parole et en action. Il nous a demandé de porter du fruit. Nous savons aussi que le Christ a vaincu le péché et la mort. Sachant tout cela, comment pourrions-nous être découragés par le manque de fruit de nos efforts d’évangélisation ? Nous effectuons le travail, et le Christ prend soin du reste. C’est aussi simple.

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu es venu pour sauver les pécheurs ; entre dans ma vie aujourd’hui. Enlève toute crainte, Seigneur Jésus. Enseigne-moi que tu es le Dieu de compassion et que tu es doux et humble de cœur.

Résolution Je développerai un plan simple pour aider ma paroisse dans ses efforts d’évangélisation.


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mardi 6 janvier 2009
Aimer comme le Christ


Saint Marc 6, 34-44
Jésus, voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement. Déjà l’heure était avancée ; ses disciples s’étaient approchés et lui disaient : « L’endroit est désert et il est déjà tard. Renvoie-les, qu’ils aillent dans les fermes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. » Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Allons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter du pain et leur donner à manger ? » Jésus leur demande : « Combien avez-vous de pains ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. » Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte. Ils s’assirent en rond par groupes de cent et de cinquante. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction, rompit les pains, et il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous. Tous mangèrent à leur faim. Et l’on ramassa douze paniers pleins de morceaux de pain et de poisson. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.



Prière d’introduction Dieu éternel, c’est dans la réalité de notre chair que ton Fils unique est apparu ; puisque nous reconnaissons que son humanité fut semblable à la nôtre, donne-nous d’être transformés par lui au plus intime de notre cœur. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit.

Demande Seigneur, donne-moi un cœur aimant !

Points de réflexion
1. « Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés. » Cette phrase de la première lettre de Saint Jean résume l’Evangile de la multiplication des pains. Dieu nous a aimé le premier. Ici, nous en avons l’illustration. Regardons la bienveillance de Jésus pour la foule. En parcourant tout l’Evangile, nous pouvons souvent voir comment l’amour du Christ se manifeste de manière tangible. En voyant la foule, le Christ s’émeut et se met à leur enseigner, leur prêchant et leur proclamant la bonne nouvelle. Il se préoccupe de la situation de chacun, peu importe s’il est fatigué. En plus, il se préoccupe d’un détail qui a peu d’importance pour les disciples : la foule n’avait pas mangé ! Le Christ nous montre que l’amour est ingénieux, il est fait de petits détails. Notre vision de l’amour est parfois très idéaliste et nous oublions que le véritable amour est celui qui se dépense chaque jour pour la personne aimée par un dévouement délicat.

2. L’amour est don. Dans sa deuxième encyclique le pape Benoît XVI souligne qu’aimer ne relève pas du « mérite » mais du don (Sauvé par l’espérance, n°35 ). Chaque fois, il s’agit d’un amour d’imitation par rapport à Jésus. Saint Paul nous le dit : « ayez les dispositions qui étaient dans le Christ Jésus » (Phil. 2,5). Ce qui caractérise la charité, ce n’est pas un enthousiasme débordant, mais le fait qu’elle « se donne de la peine » (lettre aux Thessaloniciens) ; elle ne craint pas l’aspect pénible et fatigant des actions concrètes qui manifestent l’amour du prochain. Au terme de sa vie, quand Paul donne une sorte de testament spirituel à Milet, devant les Anciens d’Ephèse, il dit cette phrase qui résume tellement la joie qui fut la sienne : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Act 20, 35).

3. Le Christ nous enseigne le véritable amour. Il est notre modèle et, pour apprendre, il suffit de Le contempler. Il ne se lasse pas de s’occuper de nous. Tout comme il a donné à manger à ses disciples et aux personnes qui le suivaient, il s’occupe de nous. Maintenant, c’est à nous qu’il donne à manger : il nous alimente et il nous donne sa force dans l’Eucharistie. Par son Esprit Saint, il reste avec nous jusqu’à la fin des temps. Savons-nous profiter de cette présence attentive, aimante, réelle ? Ou nous conduisons-nous comme des brebis égarées, sans berger ? Sachons-nous indiquer aux autres, par nos actions ou par nos paroles, que quelqu’un se tient à la porte de notre cœur et frappe ?

Dialogue avec le Christ Apprends-moi, Seigneur, le vrai amour, fait de don de soi et de dévouement. Fais que je t’aime avec une générosité totale et un oubli de moi-même et que, par ton amour, j’apprenne à aimer mon prochain comme tu m’aimes.

Résolution Aujourd’hui je poserai un acte concret de charité pour le bien d’une personne de mon entourage.


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mercredi 7 janvier 2009
Le cœur était aveugle


Saint Marc 6, 45-52
Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier. Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. Voyant qu’ils se débattaient avec les rames, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il allait les dépasser. En le voyant marcher sur la mer, les disciples crurent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris, car tous l’avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! C’est moi ; n’ayez pas peur ! » Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient complètement bouleversés de stupeur, car ils n’avaient pas compris la signification du miracle des pains : leur cœur était aveuglé.



Prière d’introduction Seigneur Jésus, tu es maître de la terre et du ciel. Tout ce qui arrive, tu le permets. Tu veux mon bonheur ; tu veux mon salut. Apprends-moi la confiance et l’abandon à ta très sainte volonté.

Demande Donne-moi, Seigneur, un cœur confiant.

Points de réflexion
1. Leur cœur était aveuglé. Dans cet Évangile, nous voyons que les apôtres n’arrivent pas à comprendre leur maître. Ils n’ont pas compris la signification du geste de Jésus. Sans doute pensaient-ils qu’il aurait pu faire autrement ou mieux... De plus, le Christ les oblige maintenant à monter dans la barque les laissant seul durant la nuit au milieu d’un vent déchaîné. Combien de fois, dans notre vie, nous sentons-nous ainsi abandonnés, déboussolés ? Nous ne comprenons pas le cours des évènements de notre vie et nous voudrions changer le plan du Seigneur. Nous cherchons à lui expliquer comment les choses doivent se faire et comment Il doit agir dans notre vie. Parfois, il nous manque l’humilité nécessaire pour accepter le plan de Dieu. Il est plus facile, plus rassurant, de lui dire que ce serait mieux de telle ou telle manière.

2. « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! » Pourtant, nous oublions que Jésus est le Seigneur, le maître de notre vie. Il sait ce qui est bien pour nous, même si nous ne le comprenons pas. Que faire quand la révolte et l’incompréhension nous envahissent ? Dans cet Évangile, Jésus nous donne la marche à suivre. Sachant que les disciples ne le comprennent pas, il les envoie seuls et Il se retire sur la montagne pour prier. « L’oraison est comme l’air que nous respirons » nous dit Jean-Paul II. Elle est la force dont nous avons besoin pour vivre en authentiques chrétiens, acceptant avec humilité ce que Dieu veut pour nous.

3. Le fruit de la prière. La prière nous obtient la paix nécessaire pour affronter la vie. Elle nous procure la joie. « Si nous prions, nous croirons » nous dit Mère Teresa. De plus, la prière produit des fruits apostoliques. Après avoir prié, Jésus a opéré le miracle de la conversion des apôtres, il a réussi à rompre les chaînes de leurs cœurs endurcis et alors ils commencent à comprendre l’œuvre de leur maître.

Dialogue avec le Christ Seigneur, donne-moi une vraie humilité pour accepter avec simplicité toutes les épreuves et difficultés de ma vie. Donne-moi la grâce de comprendre par la prière que Tu es le maître de ma vie et que Tu veux ce qui est le mieux pour moi.

Résolution J’accepterai joyeusement une contrariété ou une difficulté que Dieu permet dans ma vie aujourd’hui.


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jeudi 8 janvier 2009
L’Esprit repose sur moi


Saint Luc 4, 14-22
Lorsque Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. » Tous lui rendaient témoignage ; et ils s’étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche.



Prière d’introduction Viens, Esprit Saint, allumer en moi le feu de ton amour. Rends-moi docile à tes inspirations afin d’aimer ce qui est bien et de jouir toujours de tes consolations.

Demande Seigneur, apprends-moi à être attentif à ton Esprit Saint.

Points de réflexion
1. Avec la puissance de l’Esprit. Jésus Christ agit guidé par l’Esprit Saint, comme nous l’indique l’évangile : « Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée ». Le message qu’il donne aux juifs est semblable : « L’Esprit du Seigneur est sur moi. » Le Christ ne fait pas ce qu’il veut. Il travaille en communion avec le Père, se laissant porté par l’Esprit Saint. Il veut nous montrer que c’est l’Esprit Saint qui fait bouger le cœur des hommes et qui les ouvre à la grâce. C’est lui qui enseigne la volonté de Dieu. " Nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l’Esprit de Dieu " (1 Co 2, 11). Son Esprit qui le révèle nous fait connaître le Christ, son Verbe, et sa Parole vivante, mais ne se dit pas lui-même. Seuls ceux qui croient au Christ le connaissent parce qu’il demeure avec eux (Jn 14, 17). (CEC 687)

2. Le Seigneur m’a consacré par l’onction. A travers le sacrement, c’est l’Esprit Saint qui nous oint dans le baptême et la confirmation. Il est l’artisan de notre sanctification et notre plus grand consolateur. Parfois, nous oublions la présence de l’Esprit Saint alors qu’en réalité toute l’action de Dieu en notre vie passe par lui. Profitons de ces quelques moments pour dialoguer avec lui et pour le remercier du don du baptême et pour toutes les grâces reçues.

3. L’Esprit fait de nous des apôtres. L’Esprit Saint parle à notre conscience et c’est à travers lui que nous pourrons annoncer aux pauvres le salut, proclamer aux captifs la délivrance et rendre la vue aux aveugles... Il fait de nous de véritables apôtres de Jésus Christ. Exerçons-nous à faire très attention à lui dans notre âme. Pour cela, faisons silence dans notre cœur afin de distinguer sa voix de la rumeur des multiples autres voix du monde qui tentent d’étouffer sa parole. Puis, cultivons la docilité et l’obéissance afin de suivre sa voix.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu as promis de rester avec nous jusqu’à la fin des temps. Tu as envoyé ton Esprit dans le monde pour nous accompagner sur le chemin de notre vie. Ne permets pas que je vive sans tenir compte de ses inspirations. Incite-moi à me tourner vers lui pour recevoir tes consolations. Je sais que je ne suis pas seul. Je te rends grâce de ta présence dans mon cœur.

Résolution Au début de la journée, j’invoquerai l’Esprit Saint pour qu’il guide toutes mes actions. Au moment de prendre une décision ou de poser un acte pendant la journée, je l’invoquerai pour qu’il m’aide.


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vendredi 9 janvier 2009
Je le veux


Saint Luc 5, 12-16
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre. Celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. » On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.



Prière d’introduction Une lumière s’est levée dans les ténèbres pour les hommes au cœur droit : c’est le Seigneur miséricordieux, juste et plein de pitié.

Demande Accorde-moi, Seigneur, d’aimer ta volonté.

Points de réflexion
1. La simplicité des enfants de Dieu. Cette scène est impressionnante de simplicité. Le lépreux a besoin de peu de mots pour formuler sa demande. Tout de suite, Jésus étend sa main et opère la guérison. Nous ressentons une intimité entre le malade et Jésus. Jésus connaît cet homme, il connaît son cœur. Le lépreux, lui, sait à qui il s’adresse et quel est son pouvoir. La foule semble disparaître, la ville aussi : seul le regard d’amour et de reconnaissance entre Jésus et le lépreux subsiste. Un court dialogue et voilà le lépreux guéri de son mal. A regarder de près, nous découvrons dans le cœur du lépreux une ouverture totale à la volonté de Dieu : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Si cela est ton plaisir et tu veux me guérir, sinon je continuerai avec ma vie telle qu’elle est... Cette ouverture et cette simplicité ont sûrement attendri le maître.

2. Seigneur, si tu le veux... L’évangile nous dit que des foules de personnes cherchaient à rencontrer Jésus mais Il se retirait seul pour prier. Pourtant, interpellé par le lépreux, Jésus ne s’éloigne pas. Il l’accueille et Il le guérit. Quand nous demandons quelque chose à Dieu, quelle est notre attitude ? Adressons-nous à Dieu avec humilité ou nous pressons-nous autour de lui avec de grands cris ? Avons-nous l’attitude du lépreux : si tu le veux, si c’est ta volonté... ? Cette demande rappelle celle du Notre Père : « que ta volonté soit faite ». Mon plus grand désir doit être que la volonté du Christ se fasse dans ma vie.

3. Je le veux. Il s’agit de découvrir cette volonté dans les mille situations de chaque jour et l’accepter. Avant tout, ta volonté, Seigneur ! Si tu me guéris d’une maladie ou si tu ne veux pas me guérir, tu sais pourquoi tu le fais, et j’accepte Ta volonté. Tous les saints, tous les grands chrétiens, agissent de cette manière. Dieu ne voit pas les choses comme nous. Ses critères nous dépassent. Cela ne signifie pas que nous devons rester les bras croisés devant ce qui se passe mais plutôt que nous devons chercher à collaborer à l’œuvre de Dieu, à l’extension de son Règne, en acceptant les desseins de Dieu. C’est à dire accomplir le plus parfaitement possible la volonté de Dieu pas à pas, jour après jour, et par amour.

Dialogue avec le Christ Seigneur, fais de ma vie ce que tu veux, donne-moi ce dont j’ai besoin, puisque tu sais ce qui me convient le mieux. Donne-moi la grâce d’accepter toujours ta volonté avec reconnaissance et une disponibilité sans réserve.

Résolution Aujourd’hui, je réciterai avec ferveur le Notre Père.


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samedi 10 janvier 2009
Il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue


Saint Jean 3, 22-30
Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison. Or, les disciples de Jean s’étaient mis à discuter avec un Juif à propos des bains de purification. Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! » Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sauf ce qu’il a reçu du Ciel. Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : ‘Je ne suis pas le Messie, je suis celui qui a été envoyé devant lui.’ L’époux, c’est celui à qui l’épouse appartient ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. C’est ma joie, et j’en suis comblé. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. »



Prière d’introduction Dieu éternel et tout-puissant, tu as voulu qu’en ton Fils unique, nous devenions pour toi de nouvelles créatures ; que ta grâce nous modèle à l’image du Christ en qui notre nature est unie à la tienne.

Demande Apprends-moi, Seigneur, la joie de dépendre de toi.

Points de réflexion
1. Jean-Baptiste est un modèle pour les chrétiens, qui, d’une certaine manière, sont également les précurseurs et les témoins de Celui qui vient. Nous en savons plus sur Jésus que Jean-Baptiste n’en savait. Cependant, nous devons parfois nous satisfaire des indices donnés par Jésus. Ces signes sont des promesses qui nous sont faites de la part de Dieu. Si aujourd’hui nous ne connaissons qu’imparfaitement Celui dont nous témoignons, nous parviendrons un jour à Le connaître parfaitement, après l’accomplissement de notre mission ici sur terre. Plus nous menons à bien notre mission, plus il dominera au-dessus de nos petites œuvres en tant que Celui qui est toujours plus grand. En effet, celui qui s’approche de Dieu dans la vie spirituelle se rend de plus en plus compte combien il en est loin. Nous prenons conscience de notre petitesse. En même temps, nous éprouverons la joie de pouvoir, par la grâce, aider la mission de Jésus- Christ à se réaliser : « C’est ma joie, et j’en suis comblé. »

2. Je suis celui qui a été envoyé devant lui. Toutes les actions et l’être même de Jean sont tournés vers l’avenir, vers les actions et l’être d’un autre, le Christ Jésus. Jean se conçoit seulement en tant que serviteur de cet Autre. Il trouve la réalisation de sa vocation en Le servant. L’humilité de Jean parle de Celui dont il témoigne. Le Christ est le premier à nous apprendre à nous donner. Tant de passages dans l’évangile l’illustrent : sa naissance dans une crèche, le lavement des pieds de ses disciples, ses trente années d’obéissance et de silence vécues à Nazareth... Jésus lui-même évoque la nécessité d’acquérir la vraie humilité : « Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 18,3).

3. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. Notre plus grande gloire est de reconnaître les œuvres du Tout-puissant en nos vies, comme nous le dit ces paroles de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur, parce que il a jeté les yeux sur son humble servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom "(Luc 1, 47-49). Est-ce que je sais rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il a fait pour moi dans ma vie ? Ai-je conscience que je ne suis pas capable même du plus petit geste de bonté sans son aide ? En mon travail pour le Règne, est-ce que je cherche à m’effacer pour que le Christ grandisse ? Ou est-ce que mon orgueil et ma vanité sont des obstacles à l’accomplissement de son œuvre ?

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, aide-moi à prendre en exemple Saint Jean le Baptiste. Que je me contente de la place que tu as voulu me donner dans le monde, comme étant la meilleure et la plus belle pour moi. Je suis indigne de tous tes dons : rien de ce que je pourrais faire mériterait ton amour. Remplis-moi, Seigneur, de gratitude. Donne-moi un cœur humble et plein d’amour pour toi et pour ton œuvre.

Résolution Aujourd’hui je m’efforcerai de rendre grâce à Dieu pour mes petits succès ou accomplissements, sachant que tout ce que je fais de bien vient de Lui.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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