mercoledì 5 agosto 2009

Le salut du péché


Le salut du péché

L’Écriture sainte affirme que tous ont péché (cf. Romains 3/23), donc, tous sont esclaves du péché qu’ils commettent selon qu’il est écrit : « Quiconque se livre au péché est esclave du péché » (Jean 8/34). Mais elle affirme aussi que le pécheur peut être affranchi de l’esclavage du péché.

De quelle manière ? Il doit simplement se repentir de ses péchés et croire au Seigneur Jésus-Christ. Mais pourquoi faut-il qu’il croie en Jésus-Christ après s’être repenti ? Parce qu’il est celui que Dieu a envoyé pour sauver les hommes de leurs péchés. En effet, l’ange qui apparut à Joseph avant que Marie enfante Jésus lui dit : « C'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1/21) et Jésus lui-même dit qu’il était venu dans le monde pour le sauver (cf. Jean 12/47).

Mais de quelle manière Jésus est-il venu sauver l’homme du péché ? En offrant en sacrifice sa chair et son sang. Nous voulons expliquer ce concept fondamental en partant du péché. Le péché est entré dans le monde par un seul homme nommé Adam et ce péché est passé sur tous les hommes, c’est pourquoi tous ont péché (cf. Romains 5/12). Mais qu’est-ce qui rend le péché fort dans l’homme ? La loi, parce que, comme dit Paul, elle est « la puissance du péché » (1 Corinthiens 15/56). Paul explique cela quand il dit que : « Le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir » (Romains 7/11).

En d'autres mots, le péché fait levier sur la loi afin d’apporter la mort dans l’homme. Oui, la loi est bonne et sainte, mais le péché se sert d’elle justement pour causer la mort dans l’homme. Pour faire une comparaison, c’est comme si un meurtrier se servait d’une bûche faite par Dieu pour tuer un autre homme. Celui qui tue n’est pas le bois fait par Dieu et bon en soi, mais le meurtrier qui se sert de la bûche pour exécuter son crime. Ainsi, le péché meurtrier se sert-il de la loi, donnée par Dieu à Israël et donc bonne, pour tuer spirituellement les gens. Donc, il fallait annuler le péché, c’est-à-dire le dépouiller de son pouvoir qu’il avait sur l’homme. Et Jésus a fait exactement cela par son sacrifice sur la croix, il a annulé le péché (cf. Hébreux 9/26) ; il l’a pu parce qu’il s’est chargé de nos iniquités en mourant sur la croix pour nous tous (cf. Ésaïe 53/6,11, 12). La personne qui croit en Jésus est affranchie du péché, parce que Jésus sur la croix a crucifié en elle le vieil homme, l’homme pécheur (cf. Romains 6/6-7). Donc, celui qui croit en Christ meurt avec Christ au péché ; et par conséquent, la loi cesse de le dominer parce que la loi ne domine l’homme que pendant qu’il vit, et non pas après qu’il est mort. Et le croyant, par le corps de Christ, est mort à la loi qui le tenait en esclavage, pour appartenir à un autre, c’est-à-dire à celui qui est ressuscité des morts (cf. Romains 7/1-6). Comme je l’ai déjà dit plus d’une fois, la délivrance de la domination du péché se passe par la foi en Christ, non pas par les œuvres, soit qu’elles soient accomplies avant ou après avoir cru, ou par le baptême qui l’on reçoit après avoir cru en Jésus, mais seulement par la foi. Voici pourquoi le salut est par la grâce, parce que, pour l’obtenir, il faut simplement croire en celui qui délivre du péché, c’est-à-dire Jésus.

Et étant donné qu’on reçoit ce salut par la grâce de Dieu et non pas par nos mérites, l’homme devant Dieu n’a rien de quoi se glorifier. Il ne peut que se glorifier dans le Seigneur, c’est-à-dire se glorifier d’avoir reçu de Sa main ce grand salut exclusivement par sa grande miséricorde. Mais beaucoup ont annulé la grâce de Dieu en faisant dépendre le salut de l’homme de ses mérites, de ses souffrances, etc. Nous voulons donc confirmer avec force que le salut ne s’obtient que par la foi.

Voici quelques Écritures qui attestent d’une manière sans équivoque que l’homme n’est sauvé que par la foi.

- Paul et Silas, lorsque le geôlier de Philippe leur demanda : « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16/30), lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus ; et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16/31).

Remarquez que les apôtres répondirent immédiatement et d’un commun accord à ce geôlier effrayé : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé », parce que cela montre que le message de salut qu’ils prêchaient aux hommes se basait sur la foi en Christ et non pas sur les mérites de l’homme. Les apôtres étaient armés de la promptitude que donne l’Évangile de la paix, parce qu’ils furent tout de suite prêts à répondre à la question si importante de cet homme et ce d’une manière juste, en effet, ils lui dirent qu’il devait seulement croire en Jésus-Christ et qu’il serait sauvé. C’était la bonne nouvelle que les hommes entendirent de la bouche des apôtres et c’est là la bonne nouvelle qu’ils doivent encore entendre.

- Paul dit aux Romains : « Car je n’ai point honte de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1/16 – Segond, Genève 1979).

Cela signifie que c’est le message de la Bonne Nouvelle qui délivre des péchés tous ceux qui croient en lui. Et nous sommes témoins du salut opéré par l’Évangile en ceux qui étaient esclaves de toute sorte d’iniquités : des hommes qui par le passé étaient fornicateurs, sodomites, voleurs, ivrognes, avares, sorciers, menteurs, ils ont été délivrés du péché dont ils étaient esclaves par leur seule foi en l’Évangile.

- Paul dit aux Éphésiens : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie… » (Éphésiens 2/8,9).

Nous qui avons cru en l’Évangile de notre salut, nous avons été délivrés de nos péchés par la seule foi en l’Évangile ; aucun de nous ne peut dire avoir été sauvé de ses péchés pour avoir fait des aumônes, des visites aux malades, aux veuves et aux orphelins, ou pour avoir donné à manger, à boire et de quoi s’habiller à ceux qui en avaient besoin, justement parce que ce n’est pas en vertu de bonnes œuvres que nous avons obtenu ce grand salut, mais seulement, et je le répète, seulement, pour avoir cru en l’Évangile de la grâce de Dieu. Si l’on pouvait être sauvé par de bonnes œuvres, Christ serait mort inutilement, et il serait donc inutile de prêcher l’Évangile à tous ces hommes qui pensent parvenir au salut en faisant le bien à eux-mêmes et aux autres. Mais outre cela, il faut dire que si l’on pouvait être sauvé par de bonnes œuvres, les hommes auraient de quoi se glorifier à l’égard de Dieu, parce qu’ils pourraient dire avoir mérité le salut, en d’autres mots, ils pourraient dire que cela a été le fruit de leurs efforts, et ils ne reconnaîtraient jamais qu’il est le fruit du tourment de l’âme de Christ-Jésus. Ils pourraient prétendre avoir eux-mêmes souffert pour se sauver, et non plus que Christ, le Juste, a souffert pour nous injustes afin de nous affranchir de l’esclavage du péché. Mais, comme Paul disait aux Romains : « Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi » (Romains 3/27), car nous croyons que l’homme est sauvé par sa foi en Jésus-Christ. Voici pourquoi nous n’avons rien de quoi nous vanter, parce que nous avons été sauvés au moyen de la foi, et donc par la grâce. Oui, par la grâce de Dieu ; parce que nous avons seulement eu à croire au Seigneur Jésus pour être sauvés.

- Paul dit aux Thessaloniciens : « Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité » (2 Thessaloniciens 2/13).

L’apôtre rendait grâces à Dieu parce qu’il avait plu à Dieu, sur la base de son dessein éternel, de sauver les croyants de Thessalonique. Mais de quelle manière Dieu avait-il sauvé les Thessaloniciens ? Par les bonnes œuvres peut-être ? Non, mais par la sanctification de l’Esprit et la foi en la vérité. Encore une fois, l’Écriture confirme que le salut s’obtient non par de bonnes œuvres, mais par la foi en la vérité. Où sont donc les mérites de l’homme ? Ils sont exclus par la loi de la foi.

- Paul dit aux Corinthiens : « Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés… » (1 Corinthiens 15/1), puis il leur dit l’Évangile qu’il leur avait annoncé, et il conclut : « Voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru » (1 Corinthiens 15/11).

D’après ce discours de Paul, on déduit que les Corinthiens avaient été sauvés par leur foi en l’Évangile et non pas pour avoir fait de bonnes œuvres. Quelques-uns parmi eux avaient été adultères, fornicateurs, idolâtres, efféminés, sodomites, voleurs, avares, ravisseurs, ivrognes et outrageux ; mais ils avaient été sauvés de leurs péchés par la seule foi en l’Évangile, sans les œuvres de la loi. C’est pourquoi le message de Christ est appelé la Bonne Nouvelle de la paix ; parce que pour obtenir la paix avec Dieu, c’est-à-dire pour être réconciliés avec Dieu, les pécheurs ne doivent pas accomplir d’œuvres méritoires, mais ils doivent seulement se repentir et croire au nom de Jésus-Christ. D’ailleurs le message de Christ serait-il une bonne nouvelle s’il fallait, pour être sauvés du péché, accomplir de bonnes œuvres ? Tout cela ne serait-il pas en contradiction nette avec l’essence de l’Évangile ? Si, bien sûr ; Jésus serait venu nous sauver gratuitement, sans rien nous demander d’autre que la repentance et la foi en lui, mais nous devrions coopérer avec lui (accomplir des œuvres justes) pour être sauvés des péchés !

- Paul dit dans l’épître à Tite : « Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, assujettis à des passions et à des voluptés diverses, vivant dans la malice et dans l'envie, dignes de haine, et nous haïssant les uns les autres. Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit… » (Tite 3/3-5 – Ostervald Rév. 1996).

D’après ces paroles de Paul, on apprend clairement deux choses : la première chose est que nous avons été sauvés et donc nous pouvons affirmer être sauvés, sans pécher par présomption ; la seconde est que ce salut, nous l’avons obtenu non pas pour avoir accompli d’œuvres méritoires, mais exclusivement par la miséricorde de Dieu, lequel nous a fait renaître à une nouvelle vie par la Parole de Dieu plantée en nous (la régénération et la purification) et par le renouvellement opéré en nous par l’Esprit Saint (la sanctification).

- Paul dit à Timothée que Dieu « nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels, et qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ… » (2 Timothée 1/9,10).

L’apôtre dit encore une fois que Dieu nous a sauvés par la grâce sans que nous ayons fait quoi que ce soit de bon ; mais il dit aussi que Dieu nous a fait grâce avant les siècles, c’est-à-dire avant la fondation du monde. Et si cela ne suffit pas à faire comprendre que notre salut ne dépend pas de bonnes œuvres accomplies par nous, mais exclusivement de Dieu à qui il a plu de nous sauver sans que nous méritions quoi que ce soit, nous citons aussi les paroles suivantes de Paul aux Romains au sujet d’Ésaü et Jacob : « Quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n'eussent fait ni bien ni mal, — afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, — il fut dit à Rébecca : L'aîné sera assujetti au plus jeune » (Romains 9/11,12), et ces autres : « Cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde » (Romains 9/16). Ces paroles démentent encore une fois tous ces raisonnements qui attribuent le salut à des œuvres méritoires.

- Pierre dit à Jérusalem, devant les autres apôtres et les anciens : « Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux » (Actes 15/11).

Ici Pierre dit qu’eux-mêmes, Juifs de naissance, étaient sauvés par la grâce comme l’étaient les Gentils ; et cela, quoiqu’ils soient circoncis dans la chair et qu’ils aient la loi de Moïse avec les commandements de Dieu. Mais pourquoi Pierre ne pouvait-il dire qu’eux, qui étaient Juifs, avaient été sauvés par les œuvres de la loi, tandis que les Gentils, qui n’avaient pas la loi, avaient été sauvés par la grâce ? Parce que les Juifs eux-mêmes pour être sauvés avaient simplement eu à croire (et donc, ils n’avaient pas mérité le salut par la loi), de la même manière que les Gentils. Les paroles de Pierre font clairement comprendre que pour être sauvés il faut simplement croire et non pas opérer, parce que le salut de Dieu est donné gratuitement aux Juifs comme aux Gentils.

- Jésus, dans les jours de sa chair, adressa à deux femmes ces paroles : « Ta foi t’a sauvée » (Luc 8/48 ; 7/50). L’une était celle qui fut guérie de sa perte de sang, et l’autre était la femme pécheresse qui lui mouilla les pieds de ses larmes et les essuya avec ses cheveux et les oignit de parfum. À l’un des dix lépreux qu’il guérit, et à Bartimée, il dit encore ces paroles : « Ta foi t’a sauvé » (Luc 17/19 ; 18/42).

Les Écritures aussi confirment que n’est que par la foi que l’homme est sauvé et non pas par de bonnes œuvres.

- Paul dit aux Romains : « Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur que l’on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche que l’on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture : quiconque croit en lui ne sera point confus. Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10/8-13).

Comme vous pouvez le voir, pour être sauvés il n’est pas nécessaire de faire de bonnes œuvres, mais il est nécessaire de confesser de la bouche Jésus comme Seigneur, et croire du cœur que Dieu l’a ressuscité des morts. N’est-ce pas simple et clair le chemin du salut que propose l’Écriture ? Si, bien sûr.

Frères, je vous exhorte à rester fondés sur la doctrine du salut par la grâce par le moyen de la foi en Christ-Jésus, et à ne pas vous écarter d’elle parce que cela signifierait rendre vain le sacrifice de Christ sur la croix, et donc être déchu de la grâce. Parlez-en d’entre vous pour vous fortifier, et parlez-en aux pécheurs afin qu’eux aussi puissent se repentir et croire en Jésus-Christ. La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu, c’est pourquoi les pécheurs, afin de croire en Christ pour leur salut, ont besoin d’entendre parler de Lui, de son sacrifice expiatoire. Que la croix, la croix de Christ soit annoncée avec une pleine assurance parce qu’elle sauve l’homme du péché. Il n’y a pas de message alternatif, et cela, vous le savez très bien parce que vous avez été sauvés par la grâce de Dieu, par la prédication de la croix.



L’esclavage de la justice



Comme nous avons vu, l’Écriture dit clairement que nous n’avons pas été sauvés par des œuvres justes, mais par la foi en Christ et donc par la grâce de Dieu. Mais cette même Écriture dit aussi clairement que nous maintenant qui sommes sauvés, étant devenus esclaves de la justice, nous devons accomplir les bonnes œuvres. En effet, Paul dit aux Éphésiens que nous « sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » (Éphésiens 2/10) ; et à Tite que Jésus-Christ « s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2/14). Mais avant Paul, ceci a été illustré par le Seigneur Jésus-Christ lorsqu’il choisit ses disciples. Voici ses paroles : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jean 15/16). Mais pourquoi devons-nous être zélés pour les bonnes œuvres ? Parce que Jésus a dit : « Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples » (Jean 15/8), et aussi : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5/16) ce qui signifie que nous, en accomplissant les bonnes œuvres, glorifierons le nom de Dieu. Outre cela, nous savons qu’en faisant les bonnes œuvres, nous nous faisons dans le Ciel un trésor qui constitue le prix que le Seigneur nous donnera dans ce jour-là (ce qui est un stimulant pour nous). En effet, lorsque Jésus dit au jeune riche de vendre tout ce qu’il avait et de le donner aux pauvres, il ajouta : « et tu auras un trésor dans le ciel » (Matthieu 19/21), et Paul dit à Timothée d’ordonner aux riches d’être « riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens; s'amassant ainsi pour l'avenir un trésor placé sur un bon fonds » (1 Timothée 6/18,19 – Ostervald Rév. 1996).

Je conclus en disant ceci : nous croyants savons que par notre foi nous avons été sauvés du péché et du présent siècle mauvais, mais nous savons aussi que maintenant nous sommes esclaves de la justice, c’est pourquoi nous devons mettre nos membres au service de la justice en faisant toute sorte de bonnes œuvres. Alors que nous étions encore esclaves du péché, nous n’eûmes aucun fruit de nos œuvres iniques, et elles nous font même honte aujourd’hui. Maintenant que nous sommes esclaves de la justice, les bonnes œuvres que nous accomplissons par amour du Seigneur et des élus contribuent à rendre ferme et assurée notre vocation ainsi qu’ à nous créer pour l’avenir un trésor dans les cieux, un trésor placé sur un fondement solide. C’est pourquoi nous ne nous repentirons jamais et n’aurons jamais honte de les avoir accomplies. Donc, les œuvres de justice sont utiles, très utiles, et que personne ne les méprise.

Que celui qui refuse d’accomplir les bonnes œuvres sache que : « comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2/26 – Segond, Genève 1979). Une telle foi n’a pas de valeur devant Dieu selon qu’il est écrit : « Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? » (Jacques 2/20). Que cette personne ne s’illusionne pas au détriment de son âme ; les sarments secs qui ne demeurent pas en Christ on les ramasse et on les jette au feu pour être brûlés (cf. Jean 15/6).






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